Une « marche pour la République et contre l'antisémitisme » a lieu dans plusieurs grandes villes de France le , à la suite d'une recrudescence des actes antisémites dans le contexte de la guerre Israël-Hamas de 2023.
Contexte
Attaque du Hamas contre Israël et guerre Israël-Hamas
Le président de la République Emmanuel Macron affirme dans une lettre aux Français que l'antisémitisme est « odieux » et que cette marche est un « signe d'espérance ». Cependant, son absence à la manifestation est critiquée[réf. souhaitée].
En France, on dénombre 182 000 participants[6]. La mobilisation est très faible dans certaines villes de province comme Rennes (700 participants)[7],[8], Clermont-Ferrand (500 participants)[9], Dijon (400 participants)[10], Le Mans (250 participants)[11], Le Havre (200 participants)[12] et Amiens (150 participants)[13].
Jean-Luc Mélenchon, fondateur de la France insoumise, estime que cette marche est une marche d'extrême droite qui a pour but d'apporter un soutien inconditionnel à la riposte israélienne sur la bande de Gaza[15].
Un certain nombre d'élus de la France insoumise déposent le matin même des gerbes de fleurs au Vel' d'Hiv'. Leur venue est perturbée par des manifestants qui reprochent au parti de Jean-Luc Mélenchon ses ambiguïtés sur cette question[16].
Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), déclenche également la polémique lors d'une interview télévisée quelques jours plus tôt lorsqu'il remet en question l'antisémitisme de Jean-Marie Le Pen, bien qu'il reconnaisse les différentes condamnations dont celui-ci a fait l'objet[17].
Le collectif de juifs de gauche Golem, fondé la veille de la marche, se mobilise au sein de la marche contre la participation du RN[18],[19].
Lors de la manifestation, des membres de la Ligue de défense juive, qui assurent le service d'ordre du RN, agressent un passant qui protestait contre Marine Le Pen et attaquent des manifestants du collectif Golem[20],[21].
Références
↑Margaux Gable, « Explosion des actes antisémites : «On assiste à un accroissement des menaces» », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
↑Clément Guillou, « Jordan Bardella nie l’antisémitisme de Jean-Marie Le Pen et rediabolise le Rassemblement national », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Capucine Licoys, « Antisémitisme : Golem, un collectif de militants juifs mobilisés contre le RN », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le ).