Il débute dans le domaine de la publicité, en fondant dans un premier temps l'agence Business, avant de passer dans celui de la presse. Entre-temps, à la fin des années 1980, il s'investit à la télévision avec des émissions telles que Bains de minuit puis Lunettes noires pour nuits blanches. Après un passage à vide au début des années 1990, il rebondit et ses émissions de la fin de cette décennie sont un succès. Après plus de trente ans de carrière, certaines de ses émissions de télévision ont des records de longévité : Paris Dernière, Tout le monde en parle, On a tout essayé qu'il produit[2] - ou encore Salut les Terriens !, émission rebaptisée par la suite Les Terriens du samedi !.
Il est l’auteur de plusieurs livres, dont deux succès d'édition (Louis XX – Contre-enquête sur la Monarchie[3] et Confessions d’un Babyboomer[4]). Par la suite, il devient également producteur pour le cinéma et la télévision.
Biographie
Enfance, formation et débuts
Les parents de Thierry Ardisson sont originaires de la région de Nice[5],[6]. Sa mère, Juliette Renée Gastinel (1930-2022)[7], est femme au foyer, et son père Victor Ardisson (1925-2004), est ingénieur dans le BTP, notamment pour l'entreprise fondée par André Borie(en)[8]. Thierry naît le à Bourganeuf, dans le département de la Creuse, où sa famille s'est installée le temps d'un chantier[6]. Il passe une partie de sa petite enfance en Algérie, où son père travaille à la restauration de la base militaire de Mers el-Kébir[9].
En 1957, sa famille déménage à Arêches, dans le Beaufortain. Son père est alors affecté à la construction du barrage de Roselend. Il est ensuite élève au collège Saint-Michel d'Annecy, puis étudie l'anglais à l'université Paul-Valéry-Montpellier-III, dont il sort diplômé[10][pas clair]. À 17 ans, DJ dans une discothèque de Juan-les-Pins, le Whisky à Gogo[11], il vit sa première expérience homosexuelle, comme il le raconte dans son autobiographie Confessions d'un baby boomer[12].
Carrière dans la publicité et la presse
Thierry Ardisson commence sa carrière en tant que concepteur-rédacteur dans la publicité[13]. En 1969, il vient tenter sa chance à Paris[14] et est embauché au service promotion des ventes chez BBDO. Il travaille ensuite chez TBWA et Ted Bates[15] avant de fonder avec Éric Bousquet et Henri Baché l'agence Business en 1978[1]. Il invente alors le spot publicitaire de huit secondes, pour permettre à des annonceurs à petit budget d'accéder au média télévision[16].
Thierry Ardisson est le concepteur-rédacteur de plusieurs slogans publicitaires qui ont marqué l'esprit des consommateurs français :
L'agence Business vend également des articles clés en main aux magazines et journaux français, proposant les séries L’Hebdo des Savanes et Descentes de Police[14].
Au milieu des années 1970, il participe aussi au magazine underground Façade aux côtés d’Alain Benoist, Jean-Luc Maître et Laurent Laclos[14],[21]. Il est alors un habitué du Palace.
Daniel Filipacchi le nomme directeur-adjoint des rédactions d’Hachette-Filipacchi[22]. Il choisit alors de prendre la direction de L'Écho des savanes, qu’il rebaptise temporairement L’Ebdo des Savanes. Ses sujets trop provocateurs mènent à son renvoi[14]. Il lance en 1992, en association avec Daniel Filipacchi, le magazine écrit mensuel Interview qu'il doit rebaptiser un an plus tard Entrevue après un procès pour plagiat perdu intenté par le magazine américain Interview[23]. Il revend ses parts à Filipacchi en 1995[23].
Avec Francis Morel, Alexis Kebbas et les éditions Springer, il lance un nouveau magazine de presse écrite, J'économise, qui tire à 420 000 exemplaires en 1998[24].
Carrière à la télévision
Années 1980
Alors que son agence Business vend des articles de la série Descentes de Police au magazine Rock & Folk, après avoir interviewé Yannick Noah, en 1980, il révèle que ce dernier fume du haschich et que les tennismen prennent des amphétamines avant les matchs, un scandale qui lui vaut son premier passage à la télévision[25].
En 1985, sur proposition de Marie-France Brière[26], il adapte Descente de police pour TF1[27], une émission où les personnalités invitées subissent un interrogatoire policier sec et brutal. L’émission est arrêtée quelques mois plus tard sur demande de la Haute Autorité de l’audiovisuel[26]. Soutenu par Hervé Bourges qui lui a donné carte blanche[28], il reste cependant sur TF1 et présente Scoop à la une. De 1986 à 1987, il coproduit avec Catherine BarmaÀ la folie pas du tout, présenté par Patrick Poivre d'Arvor[10]. En 1987, Thierry Ardisson revend ses parts de l’agence Business et crée sa société de production Ardisson & Lumières.
De 1988 à 1990, il présente, depuis le Palace, Lunettes noires pour nuits blanches sur Antenne 2, en troisième partie de soirée le samedi[18] — une émission rock pour remplacer Les Enfants du rock qui s'arrête. Le nom de l'émission vient d'un slogan publicitaire qu'il a créé pour les lunettes Glamor dix ans auparavant. Pour cette émission, il crée le concept des « interviews formatées » tel que interview première fois, auto-interview ou questions cons. Bien plus tard, Guillaume Durand dira d'Ardisson que « C'est un des plus grands intervieweurs des trente dernières années : ses tournages très longs donnaient des interviews osées, dangereuses »[28]. En parallèle, toujours avec Catherine Barma, il coproduit Stars à la barre pour Antenne 2, d’abord présenté par Roger Zabel, puis par Daniel Bilalian[27].
En , il présente un documentaire, Rolling Stones : les jumeaux impossibles sur Antenne 2[37].
De 1991 à 1992, il présente sur Antenne 2 en deuxième partie de soirée Double Jeu[31] avec, notamment, des caméras cachées de Laurent Baffie et le jeu « Info ou Intox » de Philippe Guérin[38]. Jugée trop provocatrice[39], l’émission est supprimée par la direction de France 2 début . Un mois plus tard, il revient sur France 2 en présentant Ardimat, une émission où le présentateur menace de tuer son chien si l’audimat baisse[40]. L’émission dure dix épisodes avant d’être elle aussi arrêtée[41]. De 1992 à 1994, il produit l'émission Frou-Frou présentée par Christine Bravo[10]. Il tente sans succès le lancement du magazine de presse écrite du même nom[42].
En , il présente Cœur d'Ardishow sur France 2, une rétrospective de ses émissions[43]. En 1994, à la suite de l'échec de ses émissions Ardimat[40] puis Autant en emporte le temps[16], il renonce un temps à présenter des émissions mais reste producteur (Graines de star et FlashBack pour M6 avec Laurent Boyer)[44],[45].
En 1997, en association avec le groupe Lagardère et Sony télévision, il crée Free One, chaîne télévisée en direct 24/24, qui doit être distribuée via Canal satellite et le câble, mais qui ne verra jamais le jour[49],[50]. Pendant l’été 1997, Thierry Ardisson produit l'émission Vue sur la mer, présentée par Maïtena Biraben[51].
Lors de l'été 1999, il coanime avec Laurent Ruquier, un numéro de l'émission Le Grand Tralala, un divertissement en deuxième partie de soirée dans lequel le ou les animateurs ne connait(ssent) pas le contenu de l'émission.
Années 2000
En 2003, il lance sur France 2Tribu[54], une émission trimestrielle en première partie de soirée, qui est un échec d'audience et qu’il remplace en 2004 par Opinion publique[55] sans plus de succès. De 2003 à , il présente parallèlement 93, faubourg Saint-Honoré sur Paris Première, un dîner à son domicile personnel où il dialogue avec diverses personnalités[1].
À la fin de saison 2005-2006, Thierry Ardisson quitte France 2. La nouvelle direction de France Télévisions met en application le principe d’exclusivité des animateurs du service public après la signature de Thierry Ardisson avec Paris Première pour une nouvelle saison de 93, faubourg Saint-Honoré. Thierry Ardisson refuse de dénoncer son contrat avec Paris Première et se voit obligé de quitter France Télévisions. Dans une lettre ouverte en à Patrick de Carolis, président-directeur général de France Télévisions, Thierry Ardisson déplore devoir partir : « C’est un miracle que tu fusilles »[59]. Il rappelle qu’il a signé un contrat d’exclusivité avec France 2 lui interdisant de se produire sur une autre chaîne généraliste hertzienne, or, Paris Première, chaîne du câble et du satellite, est diffusée dans l’offre TNT payante et cryptée. Mais France 2 considère que Paris Première fait partie des chaînes généralistes hertziennes et demande donc l’application du contrat d’exclusivité[60].
Thierry Ardisson rejoint alors Canal+. Depuis le , il y produit avec Stéphane Simon et présente l'émission Salut les Terriens !, chaque samedi soir en avant soirée en clair. L’émission cumule un audimat de 750 000 téléspectateurs dès la première année[61].
Le , pour fêter les vingt ans de télévision de l'animateur, Jimmy diffuse un documentaire en deux parties, Ardisson : 20 ans d'antenne, réalisé par Patrick Kieffer et Marie-Ève Chamard[10].
Années 2010 et 2020
Durant l’été 2010, il présente Happy Hour[62], un programme en lieu et place de Salut les Terriens qui mélange talk-show et jeu. Il produit aussi pour France 2 sur cette période La télé est à vous, émission présentée par Stéphane Bern[63]. À partir de , il anime pendant trois saisons Tout le monde en a parlé sur Jimmy, qui revient sur le parcours d'individus ayant fait, un temps, l'actualité[réf. nécessaire].
Il présente de nouveau Happy Hour en , en remplacement du Grand Journal[64] puis pendant l'été 2012[65]. En , alors qu’il présente toujours Salut les Terriens ! sur Canal+, l’audimat atteint 1,4 million de téléspectateurs, ce qui en fait l’émission la plus performante de la chaîne[61], l'émission disposant depuis longtemps d'« un public fidèle »[66].
En 2015, Thierry Ardisson propose à la chaîne M6, le scénario de Peplum, une mini-série humoristique et anachronique prenant place dans la Rome antique. L'animateur dit avoir eu l'idée du scénario grâce à la prestation de Peter Ustinov dans Quo vadis (1951)[67]. Les trois épisodes, d’une durée de 90 minutes chacun, sont diffusés en prime-time à partir du , à raison d’un épisode par semaine.
L'année suivante, il est à l'honneur d'un documentaire Génération Ardisson : 30 ans de télévision avant de lancer sa nouvelle émission Zéro limite[66]. Entre-temps, Vincent Bolloré, qu'il soutient clairement malgré la tempête déclenchée lors du remaniement de Canal+, lui demande de passer son émission phare Salut les Terriens ! sur l'ex-D8[48].
À la rentrée 2018, Salut les Terriens est renommée Les Terriens du samedi ; le décor et la formule changent. Le , il annonce dans un communiqué qu'il ne travaillera plus sur la chaîne C8[69]. Thierry Ardisson enregistre alors le dernier talk-show de sa carrière le mercredi 29 mai 2019, ce qui donne lieu à un documentaire inédit sur cette journée dans lequel le grand public le découvre hors caméra[70]. Il justifie son départ par le manque de moyens que lui aurait mis à disposition la chaîne, expliquant qu'il « ne veut pas faire de la télé low-cost »[71],[72]. Ardisson révéla en 2023 qu'il avait des divergences, notamment politiques, avec Bolloré[73].
Fin , Thierry Ardisson attaque en justice Vincent Bolloré, son ancien patron chez Canal+[74],[75]. L'animateur réagit à la déprogrammation de ses animations prévues pour la rentrée 2019 : il estime que ces déprogrammations ont été annoncées beaucoup trop tardivement, causant un préjudice à sa société de production[76]. Thierry Ardisson a donc saisi le tribunal de commerce pour « rupture brutale de dépendance économique »[77]. Après jugement du tribunal puis le recours en appel demandé par Ardisson, la cour de cassation statua en 2021 que C8 doit dédommager Ardisson et le prestataire Téléparis de 5 millions d'euro[78].
À la suite de son départ de C8, Thierry Ardisson conçoit Hôtel du temps, un magazine d'interview fiction, pour France 3, où de véritables propos tenus par une célébrité disparue, récupérés dans des images d'archives, sont exploités et mis en scène à l'aide du deepfake. Le premier épisode, initialement prévu en septembre 2021 et mettant en scène Jean Gabin[79], est repoussé au avec un épisode de 90 minutes mettant en scène Dalida[80]. Des audiences en dessous de celles attendues conduisent Ardisson à repousser une nouvelle fois l'épisode sur Jean Gabin et lancer la production d'un épisode sur Coluche, dont le tournage est prévu pour [81]. L'épisode sur Coluche est diffusé en juin 2023, mais après des audiences décevantes, l'émission est déprogrammée[82]. L'émission sera nommée aux Emmy Awards 2023 dans la catégorie International Best Non-Scripted Entertainment[83].
Carrière littéraire
Thierry Ardisson a écrit et publié trois romans : Cinemoi (1972) et La Bible (1975) au Seuil, et Rive Droite (1983) chez Albin Michel.
En 1994, il publie le livre Pondichéry chez Albin Michel, qui relate l’histoire d’un ancien fonctionnaire colonial qui a vécu à Pondichéry, désormais rapatrié dans une cité à Sartrouville. Accusé de « plagiat massif », ce livre fait grand bruit au moment de sa sortie[66].
En 2006, Thierry Ardisson publie Confessions d'un Babyboomer aux éditions Flammarion, une autobiographie écrite avec Philippe Kieffer qui se vend à 100 000 exemplaires[4].
En 2016, il publie Les Fantômes des Tuileries chez Flammarion[66].
En octobre 2024, il publie L’âge d’or de la pub aux Éditions du Rocher.
Carrière au cinéma
En 2005, il crée la société Ardimages dans le but de produire des longs-métrages et des séries pour la télévision[85].
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Il se marie avec Christiane Bergognon en [90]. Peu de temps après, il découvre que cette dernière le trompe[91] et s'ouvre les veines dans une baignoire ; il est sauvé in extremis[92]. En 1974, lors d'un voyage à Bali avec Christiane Bergognon, ils rencontrent un milliardaire qui les pousse aux drogues : héroïne, cocaïne, champignons hallucinogènes[91]. Il a plusieurs fois évoqué dans les médias consommer de la drogue.
Thierry Ardisson se marie le avec Béatrice Loustalan, spécialiste en conception sonore. Ils ont trois enfants, deux filles, nées respectivement en 1989 et 1991 et un garçon, né en 1996[94]. En , Béatrice Ardisson annonce que le couple est en instance de divorce[95].
En , lors de l'émission Talk Show, présentée par Jean-Baptiste Boursier et diffusée sur RMC Story, avec Nicolas Dupont-Aignan, il critique ouvertement Emmanuel Macron et regrette que, selon lui, la France n'ait que pour seul objectif la règle des 3 % de déficit[101].
En , contrôlé avec sept grammes de cannabis, il écope d’une amende de 50 euros[103].
Polémiques
En , il reconnaît avoir plagié 70 lignes dans son premier livre Pondichéry. En 2005, une enquête de Jean Robin révèle que Thierry Ardisson a en fait plagié plusieurs ouvrages : Désordres à Pondichéry de Georges Delamarre (1937), De Lanka à Pondichéry de Douglas Taylor (1931) et Créole et grande dame d'Yvonne Gaebelle (1956) — soit une soixantaine de pages au total[104],[105].
Au début des années 2000, il invite dans son émission Tout le Monde en parle (France 2) l'écrivain Thierry Meyssan pour parler de son livre L'effroyable imposture. Dans cet ouvrage, Meyssan présente les attentats du 11 septembre 2001 comme ayant été fomentés par « une partie du complexe militaro-industriel des États-Unis » et non par l'organisation terroriste Al-Qaïda, dont le chef, Oussama ben Laden, est présenté comme « une fabrication de la CIA » qui n'aurait d'ailleurs jamais cessé de collaborer avec les services secrets des États-Unis. Dans les jours qui suivent la diffusion de l'émission, cette promotion de l'ouvrage complotiste est vivement critiquée. On reproche en effet à l'animateur de ne pas avoir formulé de contradictions à la présentation de cet ouvrage, le présentant quasiment comme un livre-vérité[réf. nécessaire].
En , Jean Birnbaum et Raphaël Chevènement publient le livre La face visible de l'homme en noir, dans lequel ils reprochent au présentateur, parmi d'autres griefs, de reproduire au sein de son émission Tout le monde en parle les tensions intercommunautaires internationales (en particulier s'agissant du conflit israélo-palestinien) et, ainsi, d'en faire la promotion en France. Ils citent comme exemple Dieudonné et avancent l'idée que les questions orientées d'Ardisson l'auraient peu à peu poussé dans des positions communautaires extrêmes[106]. Les auteurs fustigent également les pratiques d'Ardisson en tant que monteur, celui-ci étant accusé d'orienter les discours de son émission, qui est diffusée en différé et fortement réduite par rapport à la durée d'enregistrement[107].
En , Ardisson fait partie des Animatueurs brocardés dans le livre de Michel Malaussena. L'auteur y revient sur ses années de collaboration avec Thierry Ardisson, et évoque sa personnalité caractérielle, voire autoritaire[108]. Dans la presse, il est décrit comme un présentateur méticuleux, précis, n'hésitant pas à écrire des centaines de fiches pour chacune de ses émissions ; « je suis très organisé » précise-t-il[28].
En 2020, une séquence vidéo datant de 1995 crée la polémique : on y entend Ardisson plaisanter avec Frédéric Beigbeder et Gabriel Matzneff, à propos de relations sexuelles qu'ils imaginent avec des « gamines de douze ans et demi »[109].
Revenus
En 2018, Thierry Ardisson déclare dans une interview au Journal du dimanche gagner « entre 15 000 et 20 000 euros par mois ». Il ajoute : « Si je fais trop de télé au détriment d’activités plus nobles, c’est que je suis vénal, j’aime l’argent. »[110]
Thierry Ardisson et Philippe Kieffer, Confessions d'un babyboomer, Paris, Flammarion, , 358 p. (ISBN2-08-068583-X)
Télévision
Thierry Ardisson et Laurent Baffie, Tu l'as dit Baffie ! Concentré de vannes, Paris, Le Cherche midi, coll. « Le Sens de l'humour », , 229 p. (ISBN2-7491-0385-1)
Thierry Ardisson et Jean-Luc Maître, Descentes de police, Paris, Love Me Tender/Business Multimedia, , 139 p. (ISBN2-7491-0144-1)
Thierry Ardisson (collectif), Paris dernière. Paris la nuit et sa bande son, Paris, M6 Éditions, , 320 p. (ISBN978-2-915127-80-5 et 2-915127-80-8)
Nomination aux Emmy Awards 2023 pour l'émission Hôtel du temps dans la catégorie International Best Non-Scripted Entertainment[115].
Décorations
Le , Thierry Ardisson est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « animateur, producteur de cinéma et de télévision ; 57 ans de services »[116].
Site officiel - Lancé en 2009 en partenariat avec l'Institut national de l'audiovisuel : présenté par l'intéressé comme son « mausolée numérique » rassemblant ses travaux pour la publicité, la presse, le cinéma, la littérature et la télévision, avec plus de 7 500 vidéos de ses interviews
« La télévision débarquait chaque lundi, du matin au soir […] Thierry ne découvrait pas la nuit, il la connaissait mieux que moi. Ardisson a été de cette première vague mythique, au Palace […] »