En , il est nommé président de SOS Racisme[4]. Cette nomination provoque une séparation d'une dizaine de comités de l'organisation-mère, ces comités déplorant l'arrivée à leur tête de Sopo, considéré « inconnu jusqu'alors à SOS Racisme » et « une figure du MJS »[6].
En , dans le cadre de l'enquête sur des mouvements de fonds suspects sur les comptes du député Julien Dray, ce dernier, Dominique Sopo et six autres personnes font l'objet d'un rappel à la loi[13].
En tant que directeur de publication du site internet de SOS Racisme, Dominique Sopo est poursuivi par Marine Le Pen pour diffamation à la suite d'un communiqué de presse de l'association en date du 28 janvier 2012 qui accusait la présidente du FN d'avoir participé à un « bal immonde » en Autriche coïncidant « avec le 67e anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz »[14]. Après une condamnation en première instance, il est relaxé par la Cour d'appel de Paris en janvier 2016[15]. En mars 2017, Marine Le Pen voit son pourvoi rejeté par la Cour de cassation[16], qui condamne la présidente du FN à verser au président de SOS Racisme 2000 euros au titre des frais irrépétibles[réf. nécessaire].
Après s'être retiré de la présidence de SOS Racisme en 2012, il revient à la tête de l'association le 16 juin 2014[17].
Poursuites judiciaires
Affaire en cours
Cette section est liée à une affaire judiciaireen cours (février 2022). Le texte peut changer fréquemment, n'est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N'hésitez pas à participer à l'écriture de synthèse de manière neutre et objective, en citant vos sources. N'oubliez pas que, dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement établie. Affaire judiciaire en cours
En 2020, il déclare sur Twitter que la comparaison entre le haut-fonctionnaire d'origine égyptienne Jean Messiha et un chameau est insultante pour les chameaux[18],[19]. La députée Laetitia Avia de La République en marche « aime » le message de Dominique Sopo[20]. Marine Le Pen et des cadres du RN condamnent ce tweet qu'ils jugent raciste, Julien Aubert des Républicains juge que les propos sont « gravissimes »[20]. Libération considère en revanche que cette comparaison relayée par Dominique Sopo n'aurait par exemple rien à voir avec « celles qui faisaient de Christiane Taubira une guenon », mais qu'il s'agirait « tout simplement d’une (basse) attaque sur le physique, inutilement blessante mais pas raciste pour autant »[21]. Jean-Michel Aphatie estime que si Dominique Sopo n'est pas renvoyé, SOS Racisme devra expliquer le sens donné au mot racisme. Éric Naulleau se demande s'ils n'ont pas tous décidé d'aider le RN à parvenir au pouvoir[22].
Pour ces propos sur Jean Messiha, Dominique Sopo est mis en examen en pour « injure publique envers un particulier, à raison de son origine ou de son appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée »[23]. Il est renvoyé en correctionnelle pour les mêmes faits en février 2022[24].
Publications
SOS Antiracisme, éditeur Denoël, 2005Dominique Sopo s'en prend en termes vifs à ce qu'il présente comme les dérives de l'antiracisme. Il écrit au sujet de l'islamisme : « Pour cela, les islamistes savaient pouvoir compter en Europe sur un allié de poids : la mauvaise conscience post-coloniale. Le discours antiraciste fut alors dévoyé en prenant en compte cet élément majeur. Pour échapper à toutes critiques de leurs visées réactionnaires et de leurs stratégies d’influence, ces extrémistes entreprirent, en dénaturant profondément la philosophie et les mots de l’antiracisme, de dénoncer une “islamophobie” dont la moindre critique à leur égard aurait été le signe[25]. »