La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied allemande, la Rosselle, le ruisseau Maimattbach et le ruisseau Noterbach[Carte 1].
La Nied allemande, d'une longueur totale de 57,9 km, prend sa source dans la commune de Guenviller et se jette dans la Nied à Condé-Northen, après avoir traversé 23 communes[2].
La Rosselle, d'une longueur totale de 32,8 km, prend sa source dans la commune de Boucheporn, traverse treize communes françaises puis, au-delà de Petite-Rosselle, poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre[3].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[4]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[5].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Nied allemande et du ruisseau la Rosselle, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l'Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique du ruisseau la Rosselle était jugé médiocre (orange)[Carte 2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 850 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse à 7 km à vol d'oiseau[8], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (45,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (43,2 %), prairies (27,9 %), terres arables (13,1 %), zones urbanisées (10,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
Macheren : Machera (1121), Makre (1289), Makara (1334), Macheren (1365), Macheren by Hombürg (1485), Maizière-lez-Hombourg (1490), Machern (1594), Macher (1595), Maikerne (1611), Makeren (1751)[19]. Toponymie similaire avec Macker et Machern.
Lenzviller : Lensviller et Lentzwiller (1693), Lentzwiller (1698), Linsweiller (1756), Linsviller (carte Cassini), Leinswiller (carte de l'état-major), Lentzwiller-Hoff[19].
Histoire
D'apres Augustin Calmet, le nom de Macheren est l'équivalent allemand du latinmaceriae et du français maizieres[20]. Le mot latin signifie « muraille »[20], « mur en pierre sèche»[21], ou encore « ruine ».
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2022, la commune comptait 2 827 habitants[Note 5], en évolution de +1,65 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Église paroissiale Saint-Thomas à Macheren, reconstruction de l'église 3e quart XVIIIe siècle à l'emplacement d'une chapelle détruite en 1758
Église paroissiale Saint-Étienne à Petit-Ebersviller, reconstruite en 1752 à l'emplacement d'un édifice de 1676
Chapelle Notre-Dame-de-Lorette à Lenzviller, construite au XVIIe siècle, agrandie ou reconstruite début XVIIIe siècle ; restaurée au XXe siècle
Église Saint-Jean-Bosco, quartier du Wenheck (quartier partagé avec la commune de Saint-Avold).
Chapelle à Moulin-Neuf, construite vers 1910 pour la famille Bour à la suite d’un vœu ; cet édifice abritait des statues anciennes qui ont hélas disparu : une statue de saint Florent, une autre de saint Benoit et une très belle Vierge à l'Enfant.
Chapelle Heiligenbronn, datée de 1779, située à l'écart de la route qui va de Moulin-Neuf à Petit-Ebersviller, avant le pont du chemin de fer. Construite sur un terrain en pente et entourée d'arbres, élevée à l'emplacement d’une source, aujourd'hui tarie, près de laquelle on a découvert des fragments de sculptures antiques (statue de la déesse Diane) ; abritée par un oratoire dédié à saint Fiacre et à saint Fridolin. Remplace peut-être une chapelle plus ancienne. Aujourd'hui à l'abandon, la chapelle était autrefois un lieu de pèlerinage, car on prêtait des vertus médicales aux eaux de la "Sainte source" dite aussi "Bonne-Fontaine".
Oratoire de la Trinité XVIIIe siècle, à Moulin-Neuf.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Avold (partie française) comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
↑Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, 1845.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )