Richard Jewell a toujours voulu travailler pour les forces de police, qu'il admire. En juillet 1996, il fait partie de l'équipe chargée de la sécurité des Jeux olympiques d'été de 1996 d'Atlanta. Il est l'un des premiers à découvrir la présence d'une bombe dans le parc du Centenaire lors d'un concert. L'explosion fait deux victimes et une centaine de blessés. Mais l'intervention de Richard a sauvé de nombreuses vies. Très vite, les médias font de lui le héros. Mais quelques jours plus tard, la journaliste Kathy Scruggs de The Atlanta Journal-Constitution révèle que le FBI le suspecte finalement d'être le poseur de bombe, à l'instar d'un agent de sécurité qui avait posé une bombe dans un bus en marge des Jeux olympiques d'été de 1984 à Los Angeles. Richard devient alors l'homme le plus détesté du pays, au grand désespoir de sa mère Barbara « Bobi » Jewell. Richard demande alors de l'aide à l'avocat Watson Bryant, rencontré dix ans auparavant[2].
Fiche technique
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Scénario : Billy Ray, d'après l'article American Nightmare: The Ballad of Richard Jewell de Marie Brenner(en) et d'après le livre The Suspect: An Olympic Bombing, the FBI, the Media, and Richard Jewell, the Man Caught in the Middle de Kent Alexander et Kevin Salwen
Source et légende : version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[4]
Production
« On entend souvent parler de gens puissants qui se font accuser de choses et d’autres, mais ils ont de l’argent, ils font appel à un bon avocat et échappent aux poursuites. L’histoire de Richard Jewell m’a intéressé parce que c’était quelqu’un de normal, un monsieur tout-le-monde. Il n’a jamais été poursuivi, mais il a été largement persécuté. Les gens se sont empressés de l’accuser ; il n’a pas pu échapper à ces accusations et pendant longtemps il est resté trop naïf et idéaliste pour se rendre compte qu’il devait sauver sa peau. C’est pour cela que je voulais faire ce film, pour réhabiliter l’honneur de Richard. C’est un homme comme les autres, qui aspirait à devenir policier avant tout pour contribuer au progrès de l’humanité. Le jour où il a commis un acte héroïque, il l’a payé au prix fort et a été jeté en pâture aux lions. »
Le scénario est écrit par Billy Ray, d'après un article de Marie Brenner(en) paru dans Vanity Fair en 1997. En 2014, Paul Greengrass est annoncé comme réalisateur[6]. David O. Russell est ensuite brièvement évoqué pour le remplacer[7]. En 2019, le projet est finalement repris par Clint Eastwood[8]. Leonardo DiCaprio et Jonah Hill ne sont alors impliqués qu'en tant que producteurs.
Attribution des rôles
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En 2014, Jonah Hill devait tenir le rôle de Richard Jewell, tandis que Leonardo DiCaprio devait jouer le rôle de son avocat[6]. Finalement, Leonardo DiCaprio laisse le rôle de l'avocat à Sam Rockwell et le rôle principal revient à un acteur assez méconnu, Paul Walter Hauser. Pour se préparer au rôle, celui-ci a notamment pu rencontrer la mère de Richard Jewell ainsi que son avocat[5]. Comme il avait été prévu au moment où Clint Eastwood a repris le projet, Jonah Hill et Leonardo DiCaprio sont producteurs du film.
Tournage
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Le film reçoit des critiques majoritairement positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 76% d'opinions favorables pour 266 critiques et une note moyenne de 6,79⁄10[14]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 68⁄100 pour 45 critiques[15].
Le portrait qui est fait de la journaliste Kathy Scruggs de l'Atlanta Journal-Constitution (AJC) suscite la polémique. Le film montre en effet la journaliste, décédée en 2001, proposer des rapports sexuels à un membre du FBI pour obtenir des informations sur l'enquête. La rédaction de l'AJC qualifie ce portrait de « choquant » et « faux »[16]. Plusieurs critiques accusent alors le film de sexisme[17],[18].
En France, le site Allociné recense 35 critiques presse, pour une moyenne de 4⁄5[19].
Le quotidien Sud Ouest qualifie le film de « récit d’initiation impeccable où l’incarnation de Jewell par Paul Walter Hauser est aussi subtile qu’émouvante. »[20].
Pour la revue numérique Critikat, il s'agit de « l'un des films les plus émouvants d'Eastwood. »[21].
Box-office
Aux États-Unis et au Canada, le film sort en même temps que Jumanji: Next Level et Black Christmas avec des prévisions de recettes estimées à 10 millions de dollars, pour 2 502 copies, au cours de son week-end d'ouverture[22]. Cependant, le premier jour, le film n'engrange que 1,6 million de dollars[3]. Il s'agit de l'un des pires démarrages d'un film avec autant de salles[23] et du pire démarrage pour un film de Clint Eastwood depuis Bronco Billy (1980)[24].
↑En raison de la pandémie de Covid-19 et des mesures de confinement, les salles de cinéma sont fermées du au . L'exploitation du film, interrompue durant cette période, a repris la semaine du .