En 2011, on recense sur le Lary et son affluent le Palais, cinquante-deux moulins à eau dont le Moulin Neuf situé à cheval sur les communes de Cercoux et Saint-Pierre-du-Palais.
Géographie
Le Lary prend sa source en Charente vers 144 mètres d'altitude sur la commune de Condéon, quatre kilomètres au sud du bourg, près du lieu-dit chez Mathelinaud.
Selon le Sandre, le Lary a quarante-cinq affluents contributeurs[1] dont une rivière, son principal affluent, le Palais, long de 31,1 km[5] en rive gauche, treize ruisseaux portant un nom, dont le principal est le ruisseau de Pas de Canon, long de 8 km[6] en rive droite, et 31 autres ruisseaux sans noms.
Hydronymie
Lary dérive probablement de la racine hydronymique pré-indoeuropéenne *ar-, très productive, avec agglutination de l'article.[réf. nécessaire]
Nature et patrimoine
Faune
Les vallées du Lary et du Palais font partie du réseau Natura 2000 qui les considère comme sites importants pour la conservation d'espèces européennes menacées telles que la cistude (Emys orbicularis), la loutre (Lutra lutra), le vison (Mustela lutreola) ou la lamproie de Planer (Lampetra planeri)[7].
Grâce à de puissantes pattes palmées (avant et arrière), la loutre est une excellente nageuse, mais elle se déplace aussi volontiers à terre, le long des berges ou à proximité.
Plusieurs espèces de poissons migrateurs amphihalins (anguille, flet, mulet porc) fréquentent la partie basse du Lary, depuis sa confluence avec l'Isle jusqu'au premier moulin infranchissable.
L'église abbatiale Notre-Dame de Guîtres, XIIe au XVIe siècle.
Moulins à aubes du Lary
Les 22 moulins du Lary sont anciens, presque tous représentés sur la carte de Cassini, exceptés ceux de Gadebourg, la Grave et de Chabreville. Les plans du cadastre napoléonien détaillent parfois le nombre de roues à aubes.
↑Pour le Sandre, il s'agit du Lary alors que la carte IGN lui attribue successivement d'amont vers l'aval les noms de Larit, Lary, Ary (d'où la commune de Saint-Martin-d'Ary), puis de nouveau Lary.