Environ 400 mètres avant sa confluence, elle est franchie par la RD 115E5, et rejoint la Dordogne en rive gauche à deux mètres d'altitude, sur la commune de Saint-Loubès, à quatre kilomètres au nord-est du bourg, au lieu-dit le Pont, juste en bordure du château Lagrange.
L'occupation du sol du bassin versant est la suivante :
territoires artificialisés = 2,2 % ;
terrains agricoles = 53,82 % ;
forêts et milieux semi-naturels = 43,36 % ;
zones humides = 0,05 % ;
surfaces en eau = 0,56 %.
Affluents
Le SANDRE répertorie sept affluents à la Laurence, tous en rive gauche. Six affluents sont sur le cours principal de la Laurence, un sur un bras secondaire. Le ruisseau du Cournau est long de 4,4 kilomètres, les six autres ayant chacun moins de deux kilomètres de longueur.
Le ruisseau du Cournau ayant lui-même un affluent, le ruisseau de Font Coulon[3], le rang de Strahler de la Laurence est de trois[1].
Les tableaux ci-dessous énumèrent les affluents, donnent des liens vers les fiches du SANDRE (Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau), du SIEAG (Système d'Information sur l'Eau du Bassin Adour-Garonne) et un lien vers une carte dynamique de OpenStreetMap.
Les cinq bras de la Laurence correspondent à des canaux de dérivation pour les moulins. Aujourd'hui cinq bâtiments existent toujours, mais aucun n'est en fonctionnement comme moulin.
L'organisme gestionnaire de la Laurence est : ETPB (Établissement Public Territorial du Bassin de la Dordogne)
Environnement
Dans sa partie aval, entre les communes de Saint-Loubès et Saint-Sulpice-et-Cameyrac, la Laurence s'écoule dans une zone protégée pour sa flore et sa faune spécifiques.
Deux espèces de mammifères menacées, la Loutre d'Europe (Lutra lutra) et le vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi qu'une plante protégée au niveau européen, l'Angélique des estuaires (Angelica heterocarpa), y ont été recensées[4].
Traversée par la Laurence sur une longueur de près de deux kilomètres et demi et sur les mêmes quatre communes, plus en retrait de la Dordogne, une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 de 905 hectares, a été déterminée au nord de la ligne ferroviaire[6],[7].
Parmi les espèces déterminantes du site figurent sept espèces d'oiseaux qui y nichent :
À l'intérieur de cette ZNIEFF, la « zone centrale des palus de Saint-Loubès et d'Izon » forme une ZNIEFF de type 1[8],[9]. Limitée à Izon, Saint-Loubès et Saint-Sulpice-et-Cameyrac, c'est une zone plus réduite de 175 hectares que borde ou traverse la Laurence sur plus de 700 mètres[8].
↑Contrairement à ce qu'indique le Sandre, la Laurence, affluent de rive gauche de la Dordogne, n'arrose pas la commune de Lugon-et-l'Île-du-Carnay, située en rive droite.