Sur les dépliants touristiques et les sites web locaux, la petite ville est généralement présentée comme le principal centre économique et culturel de la micro-région de la Bièvre et de la plaine du Liers[1].
Cette commune, qui compte de nombreux monuments historiques, est la ville natale du compositeur français et chef d'orchestre Hector Berlioz, ainsi que la ville siège du Festival Berlioz, créé en son honneur et qui se déroule chaque année, les principaux concerts ayant lieu dans la cour du château de La Côte-Saint-André.
Le bourg de La Côte est situé sur le chemin des pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, depuis la ville de Genève et ses habitants de la commune sont dénommés les Côtois[2].
Géographie
Situation et description
Situation
Située entre Lyon, Grenoble, Valence et Bourgoin-Jallieu, La Côte-Saint-André se trouve plus précisément dans la Plaine de Bièvre, dans le secteur du Bas Dauphiné, en Isère, et s'est principalement développée sur le versant sud d'une colline qui sépare la vallée du Liers du secteur de la Bièvre. L'altitude varie entre 329 et 578 m[3].
Son centre-ville se situe à 67 km du centre de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à 53 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, ainsi qu'à 446 km de Paris (à vol d'oiseau)[4]. La Côte-Saint-André se positionne à proximité de l'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère situé à 6,6 kilomètres du centre-ville[5].
Description
La petite ville, nichée sur le flanc d'une colline, présente un centre ancien aux rues très resserrées avec de nombreux bâtiments à l’architecture typique des XIe, XVIe et XIXe siècles, dont certains sont classés aux titres des monuments historiques[6].
Un château domine la vieille ville dont les faubourgs s'étendent dans la plaine.
Communes limitrophes
La Côte-Saint-André est limitrophe de sept autres communes de l'Isère (depuis le rattachement des communes de Nantoin et de Commelle à la commune nouvelle de Porte-des-Bonnevaux, au ) :
Le territoire de La Côte Saint-André se positionne dans la région naturelle de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère (au sud) et le cours du Rhône (à l'ouest) et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 049 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs à 10 km à vol d'oiseau[10], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,1 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Hydrographie
La Raille d'une longueur de 35 km[14] et son affluent le petit Rival, d'une longueur de 4,8 km[15], sont les seuls cours d'eau notables de la commune.
Ceux-ci s'écoulent dans la plaine de Bièvre, dans la partie méridionale du territoire communal.
Voies de communications
Voies routières
La ville de La Côte-Saint-André se positionne au centre d'un triangle formé par les autoroutes A7, A48 et A49, la ville étant cependant plus rapidement accessible par l'autoroute française A48, autoroute qui relie Lyon à Grenoble, et une bretelle d'accès en voie rapide, la RD119 qui s'arrête à la commune voisine de Brézins.
L'accès routier à la commune est également possible par l'ancienne route nationale 85 qui relie Lyon à Grenoble, puis en empruntant la RD71 en venant de Lyon ou la RD73 en arrivant par Grenoble.
Le chemin de Compostelle partant de la ville de Genève, en Suisse, recueille les pèlerins suisses et allemands se rendant à la ville espagnole et aboutit à la via Podiensis tout en se confondant, dans son parcours français avec le chemin de grande randonnée GR65. Le sentier suit le chemin des crêtes des collines qui dominent le lac de Paladru, puis le village de Colombe, avant de rejoindre le territoire de La Côte-Saint-André, puis de prendre la direction du Puy-en-Velay[16].
Le réseau interurbain de l'Isère, anciennement connu sous l'appellation locale Transisère, relie la ville de La Côte-Saint-André aux autres villes de l'Isère.
Ligne 7360 : La Côte-Saint-André ↔ Apprieu ↔ Voiron
Aéroport
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Isère, situé à moins d'une dizaine de kilomètres du centre de La Côte-Saint-André. La ligne d'autocar 7350 permet de relier cet aéroport avec la ville notamment durant l'édition du festival Berlioz[17].
Voies ferrées
La gare ferroviaire la plus proche est la gare du Grand-Lemps, située à environ 10 km de La Côte Saint-André. Celle-ci se présente sous la forme d'une halte ferroviaire desservie par les trains TER Auvergne-Rhône-Alpes de la relation de Lyon-Perrache. cette gare comprend un parc pour les vélos avec une consigne individuelle en libre accès.
Urbanisme
Typologie
Au , La Côte-Saint-André est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].
Elle appartient à l'unité urbaine de La Côte-Saint-André[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Côte-Saint-André, dont elle est la commune-centre[Note 3],[20]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (62 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), forêts (9,2 %), zones urbanisées (8,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), prairies (2,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Hameaux lieux-dits et écarts
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de La Côte-Saint-André, présentés selon les références toponymiques fournies par le site Géoportail de l'Institut géographique national[24].
Maison Goubet
Maison Guillon
Ferme Régal
Saint-Corps
Sciez
Ferme Jars
Poulardière
Ferme Calloud
Ferme Prat
Mas de la Mort
Verrière
Rochassieu
Poipon
Ferme Joubert
Mas Julien
les Berlandières
la Croix Soulier
le Polard
Ferme Chenavier
Les Meunières
Maison Vidon
la Maillarde
le Clapier
la Bâtie
Mi-Plaine
Blétonnaux
les Feugères
le Rival
Marguetière (Parc d'activités)
Maison Ducmaugé
Les Olagnières
Logement
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L'ensemble du territoire de la commune de La Côte-Saint-André est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[25].
Les étangs et bassins ainsi que leurs abords sont classés en aléa fort d'inondation au pied de versant. Le secteur de la ferme Bally ainsi que la cuvette située au nord de la maison Dumont est classé en aléa fort et aléa moyen d'inondation, également au pied de versant[27].
Toponymie
Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom du bourg provient de « Santi Andréa da Costa », apparu pour la première fois sur des documents au Moyen Âge[28],[29].
Formes : Costa sancti Andreæ au XIIe siècle[30],[31],[32]
La Côte-Saint-André s’est développée au pied d’une « pente », una costa en arpitan, sur le versant sud d’une hauteur autour d’une église de la fin du XIe siècle, dédiée à saint André.
La période protohistorique est marquée par la présence d'un remarquable char cultuel, découvert en 1888 dans un tumulus au lieu-dit le Rival[33]. Composé de quatre roues en bronze massif de la fin de l'âge du Bronze (VIIIe siècle av. J.-C.) réutilisées au Premier âge du Fer (VIIe siècle av. J.-C.) avec un grand seau et un bassin en tôle de bronze d'origine d'Italie du Nord. Il est aujourd'hui présenté au Musée gallo-romain de Fourvière à Lyon[34],[35].
Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère.
Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.
Moyen Âge
Au début du Moyen Âge, la cité de La Côte est rattachée au Comté de Vienne, fief du Royaume de Bourgogne, issu du Pagus Viennensis (dit Viennois), subdivision territoriale carolingienne dirigé par un comte-gouverneur.
Cette ville, relativement ancienne, possède de nombreux édifices présentant une architecture des XIe, XVIe et XIXe siècles comme le château Louis XI, l'église ou la Halle de La Côte-Saint-André.
La plaine autrefois couverte de forêts et de bocages offre au XXIe siècle un paysage ouvert.
Époque contemporaine
La Côte-Saint-André s'est appelée La Côte-Bonne-Eau durant la brève période de laïcisation des toponymes, durant la Révolution française. Contrairement à une idée reçue, ce n'est pas La Côte-Saint-André mais Saint-Siméon-de-Bressieux qui s'est appelé La Côte-Marat.
Depuis le XVIIIe siècle, l'Hôtel de ville est le lieu où siège le corps municipal. Ce bâtiment est situé au nord des Halles. Le corps municipal de la ville siège à partir de 1863 à la mairie actuelle[36].
En 1899, la compagnie des tramways de l'Ouest du Dauphiné construit une ligne de tramway à voie métrique qui reliera durant plus de 35 ans, la petite ville de La Côte-Saint-André à la ville du Grand-Lemps où est implanté la gare de la ligne Lyon - Grenoble. Cette ligne cessera définitivement son activité le .
Politique et administration
Administration municipale
En 2021, le conseil municipal de La Côte-Saint-André est composé de vingt-sept élus (quinze hommes et douze femmes) dont un maire, six adjoints et vingt conseillers municipaux[37].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].
En 2022, la commune comptait 4 793 habitants[Note 4], en évolution de −0,25 % par rapport à 2016 (Isère : +3,07 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Rattachée à l'académie de Grenoble (zona A), la commune héberge plusieurs établissements d'enseignement sur son territoire.
Enseignement primaire
La commune héberge trois écoles : l'école élémentaire de la Côte-Saint-André, l'école primaire privée Saint-François, et l'école alternative de l'Arbre.
Enseignement secondaire
La commune héberge trois collèges : le collège public Jongkind[46], le collège, primaire et maternelle privé Saint François et le collège Privé Jean-Marie Vianney rattaché à la Fondation d'Auteuil.
Elle héberge également trois lycées : le Lycée public Hector Berlioz[47], le lycée privé Sainte-Cécile et le lycée professionnel Privé Jean-Marie Vianney rattaché à la Fondation d'Auteuil (formations en CAP Moto et Maintenance des Bâtiments de Collectivités).
La commune compte d'autres établissements d'enseignement : l'établissement local d'enseignement et de formation professionnelle agricoles : deux lycées, dont un à La Tour-du-Pin avec un centre de formation des adultes et d'apprentis et deux exploitations, l'une, agricole, située à La Côte Saint-André et l'autre, horticole, située à la Tour Du Pin[48] ainsi que l'école de Production Jean-Marie Vianney assurant une formation en CAP agent polyvalent de restauration.
Équipement sanitaire et social
La commune héberge sur son territoire deux établissements sociaux dans le cadre de la protection de l'enfance : le foyer départemental de la Cote-Saint-André, plus connu sous le nom de Maison d'enfants les Tisserands[49] et la maison d'enfance (MECS) Jean-Marie Vianney gérée par la fondation catholique reconnue d’utilité publique, Les Apprentis d'Auteuil[50].
La commune héberge sur son territoire deux établissements médico-sociaux dans le cadre de la prise en charge des personnes âges dépendantes[51] : la maison de retraite (EHPAD) publique de l'hôpital de La Côte Saint-André qui compte 180 places et la maison de retraite (EHPAD) publique Eden qui compte 80 -places.
Équipements et clubs Sportifs
La commune gère sur son territoire quatre stades communaux, destinés à la pratique du football[52].
un terrain de football à 7 sur le site du LP privé Jean-Marie Vianney
un terrain de football de l'allée Jean Jaurès
un terrain de football du stade Rémy Jouffrey
un terrain de football du stade municipal
Le stade d'athlétisme est situé avenue Hector Berlioz. Celui compte quatre vestiaires. Deux gymnases (dédié à Pierre de Coubertin et à Paul Genevay) se situent à proximité du stade.
La commune héberge également un site aquatique dénommé espace aqualib, doté d’un toit ouvrant et présentant divers équipements dont un bassin sportif de 25 mètres et un bassin ludique de 200 m2 avec une banquette à bulles, divers équipement, des jets massant, un toboggan et une pataugeoire[53].
Événements sportifs
La 5e étape de l'épreuve cycliste Paris-Nice 2020 le 12 mars, permettant de rejoindre La Côte-Saint-André depuis Gannat, sera remportée par le coureur italien Niccolò Bonifazio.
Équipements culturels
La commune gère divers établissements à vocation culturelle dont l'école de musique municipale et la salle d'exposition Jongkind. Elle héberge également la médiathèque du réseau Bièvre Isère Communauté[54], ainsi que le [Musée Hector-Berlioz].
Médias
Presse écrite
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Isère-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Bulletin municipal
Un magazine est édité plusieurs fois dans l'année par la Mairie de La Côte Saint-André. Il est distribué aux habitants et consultable sur le site internet de la Ville.
Téléphonie mobile
Bien que située en zone rurale, La Côte-Saint-André ne possède que très peu de zones blanches où la couverture téléphonique ne serait pas assurée, celles-ci se situant surtout dans les zones boisées et désertes. On peut dénombrer quatre antennes du réseau 4G installées sur le territoire et appartenant à quatre opérateurs différents[55], ainsi que trois antennes du réseau 5G appartenant quant à elles à trois opérateurs distincts[56].
La communauté catholique de La Côte-Saint-André et l'église paroissiale Saint-André (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Sainte Marie de Bièvre-Liers qui est elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne. La maison paroissiale se situe près de l'église de la Côte[57].
994 entreprises sont implantées dans la commune, dont 865 sièges y ont leurs sièges et 129 établissements, la majorité d'entre elles étant des sociétés civiles immobilières[59].
Secteur industriel et commercial
La distillerie Cherry Rocher.
Cherry Rocher est l'enseigne d'une distillerie fondée en 1705 à La Côte-Saint-André par Barthélémy Rocher. Elle est connue pour ses eaux-de-vie et liqueurs de fruits et emploie localement 46 personnes.
L'usine de la Côte-Saint-André est le site originel, car c'est dans cette commune que Barthélémy Rocher a fondé sa distillerie. Cette usine réceptionne les produits agricoles de la région pour les transformer.
Secteur agricole
En 2019, le territoire compte encore de nombreuses terres agricoles. Une exploitation agricole à vocation pédagogique (EPLEFPA) est gérée par le lycée agricole. Celle-ci gère un cheptel de 150 ovins et de 50 bovins répartis sur des terres communales, ainsi qu'un site d'apiculture avec 300 ruches à l’automne 2019[60].
L'église Saint-André, à l'origine relevant de l'art roman est située au cœur de la ville. Elle a été édifiée entre 1088 et 1102, et plusieurs fois remaniée jusqu'au XIXe siècle[61]. Les styles roman, gothique et moderne coexistent donc. La partie la plus ancienne en est assurément la croisée du transept avec sa coupole sur trompes, mais l'étude archéologique de l'édifice reste à faire[62]. L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [63].
Église Saint-Camille
L'église Saint-Camille a été construite au XIXe siècle à l'initiative de Camille Rocher, qui voulait en faire le cœur d'un phalanstère pour les ouvriers de sa distillerie (projet qui n'a finalement jamais vu le jour). L'église est aujourd'hui désaffectée et appartient à un particulier. Le presbytère est en cours de restauration en vue de la location d'appartements[réf. nécessaire], ainsi que l'église elle-même[64]. La flèche du clocher a été détruite par un incendie en 2005 et n'a fait depuis que l'objet d'une simple restauration provisoire[65].
La chapelle Notre-Dame de Sciez, érigée en hommage à la Vierge Marie, construite au cours du XIXe siècle, est située au sommet d'un coteau et domine le territoire de la commune[66].
Datant de la fin du XIIIe siècle[68], La halle abrite encore le marché le jeudi matin. Régulièrement entretenue, elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [69].
Château de La Côte-Saint-André
Situé sur les hauteurs de la ville qu'il surplombe, et enjolivé par de jolis effets de lumière (particulièrement au coucher du Soleil) qui le rend immanquable, le château de La Côte dit aussi château Louis XI est ouvert au public pour certaines manifestations. Il héberge l'école de musique municipale, la salle des fêtes et la salle Aile Nord. Comme tous les ans, le Festival Berlioz s'y déroule également. L'escalier, avec sa cage et sa rampe à balustres, la cheminée du rez-de-chaussée et la salle dite de Louis XI font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [70]. Le Château est propriété de la commune.
Château des Croisettes
Ce château, souvent dénommé sous le nom de « Domaine des Croisettes », a été édifié à compter de 1892 et présente un parc à l'italienne réalisé par l'architecte paysagiste Gabriel Luizet. Les façades, les toitures, le hall, l'escalier et le parc du Domaine des Croisettes font l'objet d'une inscription partielle par arrêté du [71].
Ferme Berlioz
La Ferme du Chuzeau, dite Ferme Berlioz et construite au XIXe siècle, appartenait à la famille d'Hector Berlioz. Le verger, le pavillon, l'étable, l'abreuvoir, le bûcher et l'écurie font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [72].
Monument aux morts
Le monument aux morts de La Côte-Saint-André a été créé par le sculpteur et athlète Alexandre Maspoli (Genève, 1875 - Caluire-et-Cuire (Rhône), 1943) et par J. Lesage. Le monument a été réalisé en 1922 et inauguré le de la même année. La composition est riche en symbolique[73] (coq, poilu, croix de guerre, palmes de la paix) et rappelle le travail des femmes pendant la guerre[74]. Les sculptures sont en bronze et calcaire de Villebois. À l'époque le coût a été de 33 335 francs. On retrouve le " poilu " du monument de La Côte Saint-André sur le monument des Avenières (Isère). Le monument aux morts est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [75] et labellisé « Patrimoine du XXe siècle » de l'Isère.
Hôtel de Bocsozel
Du XVIe siècle, situé en Place de la Halle. Les façades et les toitures de l'Hôtel de Bocsozel sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du [76].
Hôtel de ville
L'escalier qui donne sur la cour et la galerie en retour font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [77].
Musée Hector Berlioz
Au 69, rue de la République, la maison natale d'Hector Berlioz, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [78]. La maison est aujourd'hui un musée, inauguré en 1935, consacré au grand compositeur français.
Diverses maisons du centre du village datent du XVIe siècle, voire du Moyen Âge. Certaines sont remarquables par leur structure en demi-paliers, typique du Dauphiné, notamment celle se situant au 19, rue Laval de Bressieux, entre la place de la Halle et le château. On peut également découvrir les autres maisons suivantes :
Maison de La Côte-Saint-André du 9 et 11, rue Centrale :
Le portail qui donne sur la rue, y compris son auvent et ses vantaux, de la maison datant XVIIe siècle font l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du [80].
Immeuble de La Côte-Saint-André du 22, place de la Halle et immeuble, rue du Château, anciennement rue du Lion d'Or :
Il date du XVIe siècle. Les façades et les toitures sont inscrites partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du [81].
Quelques photos de quelques monuments civils de La Côte-Saint-André
Fontaine de la Halle de La Côte-Saint-André
Le Château de La Côte-Saint-André
Monument aux morts
Maison natale d'Hector Berlioz
jardin du musée Hector Berlioz
Pavillon de la ferme Berlioz
Patrimoine culturel
Le musée des liqueurs Cherry Rocher : musée renfermant une collection étonnante d'affiches anciennes et d'étiquettes fin XIXe siècle. On peut voir aussi l'ancienne distillerie avec ses alambics en cuivre.
Le musée Le Paradis du chocolat : Musée fondé par une famille de chocolatiers en 1994, se trouve dans le Château Louis XI. La Chocolaterie Jouvenal existe depuis 1912, et se transmet de père en fils.
Historiquement, sur le plan linguistique, le territoire de La Côte-Saint-André, ainsi que l'ensemble de la plaine de Bièvre, se situe au nord-ouest de l'agglomération grenobloise et au sud-est de l'agglomération lyonnaise et donc dans la partie centrale du domaine linguistique des patoisdauphinois, laquelle appartient au domaine de la langue dite francoprovençal ou arpitan au même titre que les parlers savoyards, vaudois, Valdôtains, bressans et foréziens.
L'idée du terme, « francoprovençal », attribué à cette langue régionale parlée dans la partie centre-est de la France, différente du français, dit langue d'oil et de l'occitan, dit langue d'oc est l'œuvre du linguiste et patriote italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873 qui en a identifié les caractéristiques, notamment dans le Grésivaudan, les pays alpins et la vallée de l'Isère, depuis sa source jusqu'à sa confluence avec le Rhône. .
Espaces verts et fleurissement
En , la commune confirme le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[85].
Personnalités liées à la commune
Barthélémy Rocher, né en 1677 dans la Drôme. célèbre liquoriste mentionné par Brillat-Savarin, fondateur de la maison Cherry Rocher et créateur d'une distillerie à la Côte-Saint-André en 1705[réf. nécessaire].
Joseph Rocher, né à La Côte Saint André en 1794, magistrat et poète, ami de Lamartine[réf. nécessaire].
Jean-Baptiste Davaux, né en 1742 à La Côte-Saint-André[86], compositeur au service des princes de Rohan, auteur, sous la Révolution, d'une Symphonie concertante mêlée d'airs patriotiques (1794).
Louis Berlioz, (1747–1815), médecin, qui, à partir de 1810, fut le premier Français à pratiquer l'acupuncture, dans son cabinet médical de la rue Impériale (aujourd'hui rue de la République), par ailleurs maison natale de son fils Hector (voir ci-dessous). Cette maison est aujourd'hui un musée consacré à Hector Berlioz, mais on peut y voir une vitrine avec le matériel médical de Berlioz père, et un manuel d'acupuncture dont il fut l'auteur.
Hector Berlioz, célèbre compositeur, écrivain et critique français, né le à La Côte-Saint-André, et mort le à Paris. Un festival de musique symphonique, le Festival Berlioz lui est consacré tous les ans à La Côte Saint-André vers la fin du mois d'août, les principaux concerts se déroulant dans la cour du château. Sa maison natale est devenue le Musée Hector-Berlioz.
Johan Barthold Jongkind (peintre paysagiste hollandais) vient habiter à La Côte-Saint-André en 1878 pour y mener une existence paisible jusqu'à la fin de ses jours. Il laissera beaucoup d'aquarelles. Un concours de peintres est organisé tous les ans en été à La Côte-Saint-André où il est enterré[87].
Henri Meyer (1841-1915), fils de Balthazard Meyer, maire de La Côte-Saint—André, sera élu en 1894 maire à son tour. Conseiller général, puis député de l'Isère, il est connu pour avoir été, à Paris, le juge d'instruction des attentats anarchistes au début du XXe siècle.
Depuis 1994, chaque été à la fin du mois d'août, la Côte-Saint-André honore son compositeur romantique Hector Berlioz.
L'édition de 2019 marque le 150e anniversaire de la mort du compositeur. Les festivités se sont entièrement déroulées cette année-là dans sa ville natale, entre le 17 août et le 1er septembre[88]. Si l'édition de 2020 a été annulée, celle de 2021 se déroule normalement du 17 au [89].
De nombreux événements culturels sont également organisés par la Mairie de La Côte Saint-André, le Musée Hector Berlioz, la Médiathèque et les nombreuses associations œuvrant sur la ville. Ils sont répertoriés sur le site internet de la Ville.
D'azur au sautoir d'argent cantonné de deux fleurs de lys d'or, une en chef et une en pointe, et de deux dauphins du même aux flancs[90].
Détails
Armes parlantes (en blasonnant "croix de St André"). Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de La Côte-Saint-André, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Gabriel Chapotat, « Le char processionnel de La Côte-Saint-André (Isère) », Gallia, vol. 20, , p. 33–78 (DOI10.3406/galia.1962.2348, lire en ligne, consulté le ).