Il est surtout connu pour l'adaptation qu'il fait en 1941 du poème Me zo ganet e kreiz ar mor (« Je suis né au milieu de la mer ») de Yann-Bêr Kalloc'h. Il s'agit de l'un plus grands succès de la chanson bretonne contemporaine, désormais un classique.
Chef d'orchestre renommé, son œuvre majeure en tant que compositeur est la Cantate du bout du monde (Kanadenn penn ar bed).
Il compose ses premières œuvres durant la Deuxième Guerre mondiale alors qu'il dirige l'orchestre de Rennes. À la même époque, il participe à la création de Bodadeg ar Sonerion, l'Assemblée des sonneurs, avec Polig Monjarret et Dorig Le Voyer. Son œuvre majeure, Kanadenn penn ar Bed - en français Cantate du bout du monde – est créée en 1957 aux fêtes de Cornouaille où elle fait événement sur un livret de Per-Jakez Helias[1].
Très lié aux compositeurs de son époque, il contribue à développer la notoriété du fonds traditionnel à travers ses compositions. Toujours à l'affût de nouvelles expériences musicales, il intègre dans ses œuvres, à l'image de Louis Vuillemin, des instruments traditionnels[1]. Il meurt à Douarnenez en 1967.
Anne-Marie Dumerchat-Schouten, « Jef Le Penven et le chant populaire breton : Des sources à la composition », Musique bretonne, no 232, , p. 34-40 (lire en ligne, consulté le )
Anne-Marie Dumerchat-Schouten, « La modalité chez Jef Le Penven : Du mode unique à une exploitation modale avancée : Des sources à la composition », Musique bretonne, no 235, , p. 32-37