Il entre major à École polytechnique en 1824, d'où il sort 5e sur une promotion de cent deux élèves en 1826 et entre à l'École des mines de Paris. Inspecteur général des mines, il se créé une réputation par plusieurs découvertes remarquées.
Carrière politique
En 1841, Jean-Martial Bineau est élu député d'Angers (Maine-et-Loire). Il se montre un farouche défenseur du développement du chemin de fer et obtient successivement sa réélection en 1849. Rapporteur de la commission du budget rectifié de 1848, il devient un des orateurs financiers de la majorité conservatrice les plus écoutés.
En 1852, il est nommé ministre des finances par Napoléon III. Il fait transformer une rente d'État à 5 % en rente à 4,5 % le ; cette opération permit de renflouer les caisses de l'État, mais fit beaucoup de mécontents chez les petits porteurs.
Il est contraint, par le mauvais état de sa santé, de se retirer du ministère, le . Il meurt moins d'un mois après. Il est inhumé le au cimetière de Montmartre 6e division[3].
Tradition populaire autour du personnage de Bineau