Diplômé du Centre de formation des journalistes (CFJ) en 1967, il en sort major de la promotion radio et entre à France Inter, où il couvre les évènements parisiens liés à la guerre des Six Jours, au Proche-Orient. Devenu grand-reporter, puis rédacteur en chef adjoint de France Inter, il participe à la création de la troisième chaîne couleur de l'ORTF en étant le premier journaliste mis à l'antenne, le , depuis le studio 135 de la Maison de la Radio. Il devient ensuite rédacteur en chef et présentateur des journaux du week-end sur TF1 (13 h et 20 h), puis rédacteur en chef et présentateur des journaux de 13 h puis de 20 h sur La Cinq et rédacteur en chef, et directeur des stations régionales de RMC, où il présente la tranche du matin de 1994 à 1997, avant de terminer sa carrière en 1998 comme présentateur du 13 h de RMC.
Biographie
Famille, jeunesse et formation
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Lors de l'incident majeur de la mission d'Apollo 13, le , alors que le monde entier se demande quelle est l'origine du « problème » ressenti par les trois astronautes — « Houston, we have a problem » —, J.-C. Bourret révèle, en exclusivité mondiale, que le problème en question, était l'explosion d'un réservoir d'oxygène dans le module de commande. Un scoop qu'il obtient grâce à un ingénieur de la NASA, qui lui montre discrètement les données télémétriques de l'accident. Ce scoop mondial lui vaut une prime du directeur de l'information de France-Inter[réf. nécessaire].
En 1970, il invente le « tour de France des plages », une brève émission qui donne aux auditeurs la température de l'eau et l'état de la mer, chaque jour, dans le flash de 10 h de France-Inter[1].
Le , il devient rédacteur en chef et présentateur des journaux télévisés de TF1. Cette même année, il est le premier en France à mettre à l'antenne la carte météo satellite[1], et il présente le premier journal en couleur de la chaîne[2]. Le , il crée la première télévision du matin sur TF1 : Bonjour la France tout en continuant à présenter le journal de 13 h.
Début , il révèle que le nuage de Tchernobyl a bien traversé la France, lors d'un de ses journaux du week-end.
1987-1992 : La Cinq
En , Jean-Claude Bourret devient rédacteur en chef et présentateur des journaux du Journal de 13 h sur La Cinq. De au , il présente les journaux de 13 h, puis de 20 h jusqu'à la disparition de la chaîne.
Jean-Claude Bourret y crée la première émission de TV entièrement interactive, Duel sur la Cinq : les téléspectateurs peuvent voter chaque jour (par téléphone et Minitel) et choisir le débatteur qui les a le plus convaincus. Après des réserves émises par le CSA quant à la représentativité d'un vote téléphonique[3], le nouvel actionnaire Hachette supprime le débat et le « Télévote »[4]. À cette occasion Bourret demande aux téléspectateurs le si « "Duel sur la 5" c'était bien ou nul ? »[5]. Le , quelques heures avant la dernière émission de La Cinq, le dernier Duel sur la Cinq oppose Nicolas Sarkozy à Julien Dray[1]. Il coprésente la dernière soirée de La Cinq, et effectue le décompte final avant l’éclipse totale.
Dès le début des difficultés de La Cinq, il prend la tête de l’Association de Défense de la Cinq, dont le but est de tenter de protéger la Cinq, puis de recréer une nouvelle chaîne de télévision la remplaçant, d'abord sur le cinquième réseau hertzien resté vacant, puis par satellite.
1994-1999 : Éclectisme journalistique
Du au , Jean-Claude Bourret anime quelques émissions sur la chaîne Télé emploi. Et en , il devient conseiller du président de La Cinquième, Jean-Marie Cavada, et présentateur de l'émission Détours de France jusqu'en . En parallèle, il est nommé rédacteur en chef de Radio Monte-Carlo de 1994 à 1999 où il présente la tranche du matin de 6 h 30 à 8 h 30, puis en 1998, le journal de 13 h.
2016-2020 : Administrateur au Press Club de France et le groupe Entreprendre
Jean-Claude Bourret est le créateur du Press Club de France[2] qui compte huit cents journalistes et sociétés de communication en 2015. En , il est élu pour deux ans () membre du conseil d'administration du Press club de France, et réélu pour deux ans en dans le groupe entreprendre[6].
Le , il est élevé au grade de colonel (réserve citoyenne) par le général d'armée Guy Parayre, directeur de la Gendarmerie nationale.
Cette mission est renouvelée en par le nouveau directeur de la Gendarmerie nationale, le général d'armée Jacques Mignaux (message à toutes unités numéro 105586 du ) et renouvelée le par message no 46009 du DGGN le Gal Denis Favier.
Sujets d'élection
Les ovnis
Au printemps 1974, Jean-Claude Bourret tient la rubrique « dossier OVNI » dans l'émission de Claude VillersPas de Panique[7] ; durant plusieurs semaines il fera partager aux auditeurs des enquêtes sur des observations récentes, des interviews de témoins d'observations anciennes (1934, 1954, 1966, etc.) et des entretiens avec des personnalités scientifiques, militaires et politiques.
En , Jean-Claude Bourret sort son premier ouvrage sur le thème : La Nouvelle Vague des soucoupes volantes, chez France Empire. Entre 1975 et 1979, il consacre trois autres ouvrages à ce sujet, chez ce même éditeur[8]. Viendront s'adjoindre deux autres livres dans les années 1990, dont un en collaboration avec Jean-Jacques Velasco, responsable de la structure ayant remplacé le GEPAN : le SEPRA (Service d'Expertise des Phénomènes de Rentrées Atmosphériques).
En 2017, 2018 et 2020 il publie trois nouvelles enquêtes avec Jean-Pierre Petit, ancien directeur de recherche du CNRS : L'Extraordinaire Découverte, Contacts cosmiques puis Le métaphysicon, chez l'éditeur Guy Trédaniel.
Il participe à de nombreuses émissions de télévision et de radio consacrées à ce sujet.
En , il est choisi pour envoyer un message aux extraterrestres via les antennes du CNES : c'est en fait l'émission d'Arte dans laquelle Jean-Claude Bourret choisit de présenter une courte progression géométrique (1-2-4-8-16) avec des oranges qui est envoyée à 300 000 km/s vers le système stellaire multiple de l'étoile Errai, situé à 45 années-lumière de la Terre dans la constellation de Céphée. Ce message arrivera à destination vers 2051, et, en imaginant que d'éventuels extraterrestres puissent le capter, le décoder et y répondre immédiatement par le même moyen, leur réponse (éventuelle) ne serait pas reçue sur Terre avant 2096.
En , le chanteur MC Solaar fait un clin d'œil à Jean-Claude Bourret en l'évoquant dans son tube Le Da Vinci Claude où il parle des « extraterrestres fascinés par les JT de Jean-Claude Bourret »[9].
Dans un ouvrage en deux volumes, Le Secret de la bête du Gévaudan (éd. du Signe, 2010), Jean-Claude Bourret, en s'appuyant sur ses recherches historiques, assure avoir percé le secret de la bête, être parvenu à une certitude sur cette énigme. Le premier tome s'arrête à la mort « officielle » de la bête, un énorme loup de 65 kg, présenté au roi Louis XV le . Le second tome, dans lequel J.-C. Bourret révèle le résultat de ses recherches, est publié début . L'auteur y indique avoir découvert des documents qui permettraient de retracer le passage de la Bête en 1763 dans le Dauphiné.
En 2016, il publie aux éditions de l'Archipel le résultat de trente ans d'enquête. Il estime à plus de quatre cents le nombre des victimes et affirme que la « Bête » est un hybride entre un loup et un descendant des chiens de combat des armées romaines[10],[11].
Le , Jean-Claude Bourret présente au Press Club de France à Paris une reconstitution de la Bête du Gévaudan, réalisée à partir du rapport d'autopsie du [12].
Le changement climatique
Depuis plusieurs années, Jean-Claude Bourret nie l'origine anthropique du changement climatique et relaye régulièrement de fausses informations sur le climat[13],[14].
11 septembre 2001
Jean-Claude Bourret déclare que la version officielle contient des zones d'ombre et que les thèses non-officielles sont souvent vraies mais qu'elles sont souvent discréditées par les médias[15].
Bilan médiatique et publications
Parcours à la radio
1967-1970 : journaliste-reporter, grand reporter puis chroniqueur météo à France Inter
1994-1999 : rédacteur en chef de Radio Monte-Carlo, présentateur de la tranche du matin puis du journal de 13 h
Le Secret de la bête du GévaudanTome 1 : Jean-Claude Bourret ; Julien Grycan, éd. du Signe, , 64 pages
Le Secret de la bête du GévaudanTome 2 : Jean-Claude Bourret ; Julien Grycan, éd. du Signe, , 64 pages
Histoire de la gendarmerie nationale, BD publiée en par les éditions du Signe - Strasbourg -www.editionsdusigne.fr. Tous les droits de JC Bourret seront versés aux familles des gendarmes victimes du devoir.
Paroles de scouts, BD, TJ éditions, 2014
Guerre de 14/18. De fer et de sang (dessinateur Willy Harold) , TJ Éditions
La Bête du Gévaudan et Autres Histoires vraies, éd. L'Archipel, 2016.
↑« La réorientation de la «Cinq». Une chaîne neuve à l'horizon 92 », sur lesoir.be, Quoi donc en vue pour l'année qui vient? D'abord une information qui reste, dixit Yves Sabouret, l'étendard de la chaîne. Elle jouera toujours sur l'impertinence. Mais sera resserrée dans le temps et gagnera en rigueur. Exit les télévotes et «les débats sommaires».
↑Patrick Zimmermann, « Le réveil de la Bête du Gévaudan : 250 ans après… Jean-Claude Bourret fait basculer la légende dans la réalité ! », lalozerenouvelle.com, (lire en ligne).