Bonjour la France

Bonjour la France
Autre titre francophone Bonjour la France, bonjour l'Europe
Programme adapté Good Morning America
Genre Magazine
Périodicité Hebdomadaire (samedi et dimanche) puis quotidien
Présentation Jean-Claude Bourret, Muriel Hees (météo, 1984-1987), Jean Offredo, Jean-Claude Narcy, Ladislas de Hoyos ou Michel Cardoze (météo, 1987-1990)
Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Production
Lieu de tournage Centre Alfred-Lelluch
15 rue Cognacq Jay
Format d’image 4/3
Production Jean-Claude Bourret
(jusqu'en 1987)
Société de production TF1
Diffusion
Diffusion TF1
Date de première diffusion
Date de dernière diffusion
Statut Arrêté
Public conseillé Tout public
Chronologie

Bonjour la France puis Bonjour la France, bonjour l'Europe est un magazine matinal créé et présenté par Jean-Claude Bourret au côté de Muriel Hees (météo) tous les week-ends matins à partir du , sur TF1, sur le modèle de Good Morning America et dès avec Jean Offredo, Jean-Claude Narcy, Ladislas de Hoyos ou Michel Cardoze jusqu’au . L'émission obtient une moyenne de deux millions de téléspectateurs et 30% de part d'audience, face à sa concurrente sur la Deux[1],[2], après avoir obtenu en janvier 1988, 570000 téléspectateurs, face aux 4 millions d'audience de Télématin, à la même période[3].

Historique

Sur le modèle américain Good Morning America diffusée sur ABC depuis 1975 et sur l'impulsion de Georges Fillioud[4], la télévision publique nationale française ouvre une nouvelle tranche horaire matinale, jamais exploitée jusqu'alors, sauf pour quelques retransmissions d'événements.

Jusqu'aux années 1980, la télévision française exploite peu les tranches matinales en dehors du week-end, de quelques événements ou retransmissions spéciales. L'édition du week-end de Bonjour la France est diffusée sur TF1 à partir du . Toutefois, la première émission quotidienne du matin intitulée « Le 7/9 » est lancée dès le 4 novembre 1984, sur la première chaîne payante française Canal+, présentée par Michel Denisot et Danielle Askain, avec le concours de la rédaction de la chaîne cryptée, parmi laquelle on note Jérôme Bonaldi[5]; l'émission magazine de Canal+ est construite autour de chroniques cinéma, musicales, culturelles ainsi que de courts rappels d'information[6].

Le concurrent direct sur la chaîne publique nationale Antenne 2 est l'émission Télématin[7], mise à l'antenne dès le [8] du lundi au vendredi, sur Antenne 2.

En septembre 1987, le programme Bonjour la France inaugure la grille quotidienne de la première chaîne.

À la suite du départ de Jean-Claude Bourret pour La Cinq, en , l'émission devient Bonjour la France, bonjour l'Europe le week-end, présentée par Jean Offredo, jusqu'en 1990. En semaine, elle conserve son titre d'origine et est animée par Jean Offredo, Jean-Claude Narcy, Ladislas de Hoyos ou Michel Cardoze, jusqu’en décembre 1990.

Notes et références

  1. https://the-media-leader.fr/matinales-tv-la-guerre-est-declaree-par-sebastien-perez-redpill-media/ Sébastien Perez (Redpill Media / Mediamétrie) : « Matinales TV : la guerre est déclarée ! », site The Media Leader. Publié le 5 décembre 2023, consulté le 20 juin 2020.
  2. Raphaël Garrigos, Isabelle Roberts : « La bonne soupe. Comment le "13 heures" de TF1 a contaminé l'info ». Éditions Les Arènes. 16 février 2006. (ISBN 9782912485694), page 68.
  3. https://www.lemonde.fr/archives/article/1988/01/03/la-guerre-des-leve-tot_4069178_1819218.html « La guerre des "lève-tôt" ». Le Monde. Publié le 3 janvier 1988, consulté le 21 juin 2024.
  4. « Fillioud - A2 Midi », sur ina.fr, (consulté le )
  5. https://www.dailymotion.com/video/x8r6rlv Archive de l'émission Le 7/9, Dailymotion, consultée le 21 juin 2024
  6. https://www.lesechos.fr/2014/10/30-ans-desprit-canal-312410 Clémence Dunand : « 30 ans d'esprit Canal ». Les Échos. Publié le 24 octobre 2014, consulté le 21 juin 2024.
  7. (fr) Jean-Philippe Pisanias, « Télématin, train-train à grande vitesse », Libération,‎ (lire en ligne)
  8. Raymond Marcillac, Chronique de la Télévision, Éditions Chronique, (ISBN 2-905969-76-8) p. 232