Georges Fillioud commence sa carrière de journaliste à Europe 1, de 1956 à 1966, où il est par la suite interdit d'antenne pour avoir signé un manifeste pour l'union des gauches.
Il est ministre de la Communication du au dans les deux premiers gouvernements Mauroy, puis secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé des techniques de communication du au , dans le troisième gouvernement Mauroy et dans le gouvernement de Laurent Fabius. En 1982, Georges Fillioud présente une loi déclarant que la « communication audiovisuelle est libre ». Celle-ci légalise les radios locales privées et donne naissance à la Haute Autorité de la communication audiovisuelle[3]. Il participe également à la création de Canal+ et de M6.
Il est conseiller général de la Drôme de 1970 à 1982, maire de Romans-sur-Isère de 1977 à 1983 et conseiller d'État. Il a été membre du conseil de surveillance de La Sept. Il est nommé en 1990 président de l'Institut national de l'audiovisuel (INA) ; atteint par la limité d'âge, il quitte ses fonctions en 1994. De 1993 à 1996, il est membre du conseil d'administration de l'AFP en qualité de représentant du service national de la radiodiffusion-télévision française. De 1999 à 2002, il est président de l'assemblée générale d'Arte.
Patrick Cabanel, « Fillioud, Georges », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 2 : D-G, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2020, p. 565-566 (ISBN978-2-84621-288-5)