En août 2007, après deux affectations au service des ressources humaines de la direction générale, il prend le commandement du Groupement de sécurité et d'intervention de la Gendarmerie nationale (GSIGN) et conduit la restructuration de l'unité pour la transformer en une force mieux intégrée, capable notamment de contrer les menaces issues du terrorisme de masse. Cette importante réforme conduit en fait à créer − en substitution au GSIGN − un nouveau GIGN le 1er septembre 2007. La nouvelle unité − renforcée dans son commandement, dans sa formation et dans son support − incorpore les effectifs de l'ancien GIGN, ceux de l’EPIGN, ceux du GISA ainsi que le détachement gendarmerie du GSPR.
Ces unités perdent elles aussi leurs appellations d'origine pour devenir des « forces » - ou des composantes de forces - du nouveau GIGN.
En avril 2008, il participe à l'opération Thalathine, qui vise à libérer les otages du voilier Le Ponant, retenus par des pirates somaliens. Au cours de cette mission, il est « tarponné » (parachuté en pleine mer) afin de rejoindre les navires de la Marine nationale.
Le , il est nommé général de brigade, devenant ainsi le plus haut gradé ayant commandé cette unité[5].
Promu général de division à compter du [6], il est élevé aux rang et appellation de général de corps d’armée le .
Le 10 avril 2013, en conseil des ministres, il fait l'objet d'une promotion, confirmée par un décret du l'élevant au rang et à l'appellation de général d'armée. Simultanément, il est nommé directeur général de la Gendarmerie nationale[9].
En octobre 2014, c'est lui qui est chargé de diriger l'opération de rétablissement de l'ordre à Sivens. Il poursuivra en diffamation un internaute ayant gravement insulté sa personne et l'exercice de ses fonctions[10]. Le , il prend personnellement la tête de l'opération qui conduit à la neutralisation des frères Kouachi, auteurs présumés de l'attentat contre Charlie Hebdo deux jours plus tôt, à la suite d’une prise d'otages dans une entreprise de Dammartin-en-Goële, près de Roissy-en-France.
Il annonce en juin 2016 qu'il quitte son poste de directeur général de la Gendarmerie nationale au pour rejoindre la société Total en tant que directeur de la sûreté du groupe[1].
↑Marine Vlahovic, « Mort de Rémi Fraisse : l’ancien chef des gendarmes poursuit un internaute pour diffamation », Reporterre, le quotidien de l'écologie, (lire en ligne, consulté le ).
↑Le brevet militaire ne doit pas être confondu avec le badge qui est une décoration militaire remise à l'occasion d'une formation ou d'une action particulière.