Ses parents divorcent en 1989 après onze années de mariage. Il a une sœur aînée, la princesse Caroline Napoléon Bonaparte, née le 24 octobre 1980, et, du second mariage de son père, deux demi-sœurs, Sophie Bonaparte, née le 18 avril 1992, et Anh Bonaparte, née le 22 avril 1998 (fille adoptive).
Par sa grand-mère maternelle, Chantal, duchesse de Castro, née Chantal de Chevron-Villette[7],[8], il est aussi apparenté à la famille noble d'origine savoyarde de Chevron-Villette.
Jean-Christophe Napoléon s'est fiancé en mars 2019 avec la comtesse Olympia von und zu Arco-Zinneberg (née à Munich le 4 janvier 1988), fille du comte Riprand von und zu Arco-Zinneberg (1955-2021) et de l’archiduchesse Maria Beatrice d'Autriche-Este (née en 1954), fille de l'archiduc Robert d'Autriche-Este et de la princesse Margherita de Savoie-Aoste. La comtesse Olympia est l'arrière-petite-fille du dernier empereur d'Autriche, le Bienheureux Charles Ier et de l'impératrice Zita[10], et arrière-nièce sur six générations de l'impératrice des Français, Marie-Louise[11],[12]. Ils se sont rencontrés en 2002, à occasion de la fête organisée pour les 18 ans du prince Félix de Luxembourg[13].
Le mariage civil a lieu le 17 octobre 2019 à l'hôtel de ville de Neuilly-sur-Seine et le mariage religieux deux jours plus tard en la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides[14],[15],[16], en présence des membres des anciennes familles impériales française et autrichienne, des familles royales belge et luxembourgeoise, et d'autres invités notables.
Le prince et la princesse Napoléon sont les parents d'un fils, portant le prédicat d'altesse impériale, et le patronyme Napoléon Bonaparte[17] :
À compter de la mort de son grand-père, survenue le , le prince Jean-Christophe devient prince Napoléon et chef de la famille impériale de France[4] ; à partir de cette date, il est également considéré par les bonapartistes dynastiques comme empereur des Français de jure sous le nom de « Napoléon VII », successeur légitime de Napoléon Ier et de Napoléon III[9].
Son père, ayant contesté ces dispositions testamentaires[5], a cependant déclaré qu’il n’y aurait « jamais de conflits » entre eux[25]. Dans une émission diffusée le sur France 3, le père de Jean-Christophe Napoléon reconnaît son fils comme le chef de la famille impériale[26]. Ils apparaissent ensuite côte à côte aux commémorations du bicentenaire de la bataille de Waterloo, le [27].
Malgré son départ de France en 2011 pour les États-Unis puis pour l'Angleterre, il « pense avoir un devoir d’engagement et de dévouement au service de la France[28] » et souhaite « être un prince proche des préoccupations générales des Français, défendre une cause d’intérêt général, présenter des idées et les défendre, et contribuer à la promotion de notre patrimoine dans le monde »[28].
Concernant son choix de résider à Londres, capitale du principal adversaire du fondateur de sa dynastie, il précise : « Il y a toujours eu une forme de respect mutuel, voire d'admiration, entre l'Angleterre et Napoléon ». Il rappelle notamment que l'empereur s'est inspiré de la Banque d'Angleterre pour créer la Banque de France ou encore que Napoléon III était proche de la reine Victoria. Ce dernier a d'ailleurs trouvé refuge outre-Manche après la fin de son règne : il y meurt en 1873 et sa sépulture s'y trouve toujours[9].
Ses apparitions publiques en France sont aujourd'hui très rares[29] : il n'apparaît ainsi publiquement qu'une fois par an, à l'occasion de la cérémonie de commémoration de la mort de l'empereur Napoléon Ier, le 5 mai, aux Invalides[30].
Les titres portés actuellement par les membres de la maison Bonaparte n’ont pas d’existence juridique en République française et sont considérés comme des titres de courtoisie. Ils sont attribués par le « chef de maison ».
– : Son Altesse Impériale le prince Jean-Christophe Napoléon Bonaparte[2],[17](naissance) ;
depuis le : Son Altesse Impériale le prince Napoléon (prétendant au trône).
La substitution du patronyme « Napoléon » au patronyme « Bonaparte » a été opérée durant les années d'exil par les chefs de la maison impériale à l'occasion de déclarations d'état civil rédigées à l'étranger sur déclarations verbales[31]. La dignité de « prince français » s'applique quant à elle à tous les membres de la famille impériale éventuellement appelés à la succession héréditaire, selon l'article 9 de la constitution du 18 mai 1804[32], confirmé par l'article 6 du sénatus-consulte du 25 décembre 1852[33].
Le titre de « prince Napoléon » est un héritage introduit par l'arrière-arrière-grand-père du prince Jean-Christophe, le prince Napoléon-Jérôme Bonaparte, qui cherchait alors, au début du Second Empire, à manifester sa condition de « premier prince du sang »[31] (titre étant de courtoisie puisqu'aucun titre nobiliaire particulier n'a jamais été conféré légalement à des membres de la famille Bonaparte – en dehors des titres attachés aux trônes distribués sous le Premier Empire – par Napoléon Ier ou Napoléon III[31]). Une fois la succession impériale recueillie par la branche du prince Napoléon-Jérôme – descendante du prince Jérôme –, en 1879, ce titre devient celui du chef de la maison impériale.
Jean-Fred Tourtchine, « Jean Christophe (Louis Ferdinand Albéric) Napoléon Bonaparte, prince français », in L’Empire des Français (tome II, page 128), collection « Les manuscrits du C.E.D.R.E. dictionnaire historique et généalogique », Cercle d’études des dynasties royales européennes (CEDRE), Paris, 1999-2000, 2 volumes (232 pages et 208 pages, 31 cm) (ISSN0993-3964).
Philippe Delorme, Les Dynasties perdues, page 67 (préface du roi Siméon II de Bulgarie), Express Roularta éditeur, Paris, 2011 (236 pages, 21 cm) (ISBN978-2-84343-855-4).
Eddie de Tassigny, Les Napoléonides : Généalogie de la quatrième dynastie, Éditions Mémodoc, 2012, 184 p. (ISBN9791090361003).
↑ ab et cExtrait de l'acte de naissance sans filiation : Ville de Saint-Raphaël - Extrait d'acte de naissance - Année 1986 - État civil - N° 000202 - Napoléon Bonaparte, Jean-Christophe Albéric Ferdinand. « Le onze juillet mil neuf cent quatre-vingt-six à vingt-trois heures vingt minutes, est né en notre commune Jean-Christophe Albéric Ferdinand Napoléon Bonaparte, du sexe masculin. »
↑ Nicolas Enache, La Descendance de Marie-Thérèse de Habsbourg, reine de Hongrie et de Bohême, 1996, édité par L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, 795 pages (ISBN2-908003-04-X) : Jean-Christophe Napoléon est cité page 200 et dans l’index, page 767.
↑Les allégations de Charondas, traitant le titre comtal de titre de courtoisie, peuvent être réfutées puisqu'il semble ignorer l'Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, publié par le comte Amédée de Foras.
↑ abc et dGhislain de Montalembert, « Jean-Christophe Napoléon Bonaparte, un prince dans le vent de l'Histoire », Le Figaro Magazine, , p. 46-48 (lire en ligne).
↑Jean-Fred Tourtchine, L’Empire des Français, collection « Les manuscrits du C.E.D.R.E. dictionnaire historique et généalogique », Paris : Cercle d’études des dynasties royales européennes (CEDRE), 1999-2000, 2 volumes (232 pages, 208 pages), 31 cm, ISSN 0993-3964 : tome II page 127.
↑(en) F. Billaut, « Guerre de succession chez les Napoléon », Point de Vue, , p. 18–19
↑Signé Mireille Dumas : le poids du nom en héritage, diffusé sur France 3 le 18 mars 2013
↑ a et bMagazine Point de vue no 3304 du 15 novembre 2011, p. 24 à 27
↑Marianne Lesdos, « Jean-Christophe Napoléon, fier descendant de l’empereur », sur gala.fr, (consulté le ) : « Aujourd’hui, Jean-Christophe Napoléon, qui travaille pour un fonds d’investissement international à Londres, se contente de quelques très rares apparitions officielles pour faire honneur à son titre de prince ».
Les membres de la famille impériale ayant régné sur la France sont soulignés Les membres de la famille impériale l'ayant intégrée par mariage sont en italiques « Les surnoms sont entre guillemets »