Le Groupe des dirigeants polynésiens est un groupe international de coopération inter-gouvernementale regroupant douze États indépendants ou territoires autonomes en Polynésie.
Annonçant la nouvelle, le premier ministre Tuilaepa précisa que les pays membres œuvreraient ensemble « à travers ce groupe à la recherche d’un avenir pour les peuples et les pays polynésiens, où les cultures, les valeurs et les traditions seront protégées et honorées. Où nous parviendrons à une prospérité économique durable, où les valeurs démocratiques sont respectées, les droits de l’homme promus et protégés, et l’État de droit appliqué ». Le Groupe annonça également que les pays coopéreraient en matière « d’éducation, de culture et de langues, de transport, de conservation environnementale, de réduction et d’adaptation aux effets du changement climatique, de santé, d’agriculture et de pêche, de tourisme, de commerce et d’investissement »[4].
Il y a huit pays membres fondateurs : trois États souverains (Samoa, Tonga et Tuvalu), deux territoires autonomes en libre association avec la Nouvelle-Zélande (les îles Cook et Nioué), un territoire non-incorporé des États-Unis (Samoa américaines), un pays d'outre-mer de la France (Polynésie française), et un territoire néo-zélandais (Tokelau). Cette liste de membres n'est pas conçue comme étant exclusive. En , le premier ministre niouéen Toke Talagi indiqua que « nous considérons la Nouvelle-Zélande et Hawaï, par exemple, comme faisant partie du Triangle polynésien, et donc ils pourraient très bien faire partie du Groupe polynésien ». Tuilaepa reconnut également que la Nouvelle-Zélande se situe géographiquement en Polynésie, mais affirma qu'il pourrait y avoir des « complications » à l'idée d'inviter la Nouvelle-Zélande à rejoindre le Groupe. En novembre, il déclara qu'il avait été « décidé qu'un État, un territoire ou une population autochtone polynésienne peut être invité à devenir membre ou observateur à la suite d'une décision par consensus des membres fondateurs »[2],[3],[4]. En , Wallis-et-Futuna (collectivité d'outre-mer de la République française) est admis comme neuvième membre du Groupe[5]. En 2018, Hawaï (État des États-Unis d'Amérique), l'île de Pâques (province du Chili) et la Nouvelle-Zélande (État souverain) sont admis comme membres[6].
Le Groupe ne dispose pas à présent d'un lieu spécifique pour son secrétariat, bien qu'il ait été suggéré à l'origine qu'il puisse s'établir à Apia. Le premier sommet formel du Groupe s'est tenu en à Rarotonga aux îles Cook[2],[3],[4],[7].