Grand barrage de la Renaissance

Grand barrage de la Renaissance
Carte du barrage en novembre 2021.
Géographie
Pays
État
Coordonnées
Cours d'eau
Objectifs et impacts
Vocation
Production électrique
Propriétaire
Ethiopian Electric Power
Date du début des travaux
Avril 2011
Date de mise en service
2022 (est.)
Coût
4,8 milliards de $, soit 4,2 milliards d'€
Statut
En fonctionnementVoir et modifier les données sur Wikidata
Barrage
Type
Hauteur
(lit de rivière)
170 m
Longueur
1 800 m
Altitude de la crête
656 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Réservoir
Nom
Grand Ethiopian Renaissance Reservoir (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Volume
79 km³
Centrale(s) hydroélectrique(s)
Nombre de turbines
13
Type de turbines
Puissance installée
5 150 MW
Localisation sur la carte d’Éthiopie
voir sur la carte d’Éthiopie

Le Grand barrage de la Renaissance (en amharique : ህዳሴ ግድብ) est un barrage en Éthiopie, dans l'État régional de Benishangul-Gumuz sur le Nil bleu, alimentant une centrale hydroélectrique dont la première des 13 turbines est mise en service le . Avec une puissance installée de 5 150 MW, elle devrait être, à son achèvement, la plus puissante d'Afrique et le barrage sera l'un des plus importants du monde.

La construction, dont le projet est rendu public le , démarre le et devrait durer jusqu'en 2025.

Il suscite des tensions avec les pays situés en aval, le Soudan et surtout l'Égypte, qui craignent une diminution des débits d'eau.

Histoire

L'emplacement du barrage avait été envisagé par les États-Unis lors d'une étude conduite entre 1956 et 1964. Un nouveau projet est proposé en octobre 2009 puis [1]. Le , un contrat de 4,8 milliards de dollars est attribué à la société Salini Impregilo (renommée Webuild en 2020), sans appel d'offres. Salini Impregilo avait déjà réalisé les projets Gilgel Gibe II, Gilgel Gibe III et Tana Beles. Le projet prévoit de couler plus de 10 millions de tonnes de béton pour le barrage principal et 17 millions pour le barrage secondaire[2]. Le gouvernement éthiopien recommande de favoriser l'utilisation de produits locaux.

La première pierre est posée le par le premier ministre Meles Zenawi[3]. Une usine de concassage de pierres est construite à proximité, permettant un approvisionnement rapide du chantier[4]. Il est prévu que les deux premières turbines fonctionnent après 44 mois de travaux[5].

En mars 2012, Salini demande à la firme italienne Tratos de fournir des câbles haute et basse tension[6]. Alstom fournira les 8 turbines Francis de 375 MW, pour 250 millions d'€[7].

Le barrage s'est appelé « Projet X », puis « barrage du millénaire »[8] avant de devenir le « Grand barrage de la renaissance éthiopienne » le [9].

En mars 2012, le gouvernement éthiopien annonce un changement des plans du barrage, pour passer de 5 250 à 6 000 MW[10].

En avril 2013, le projet est achevé à 32 %[11].

Le 28 mai 2013, le Nil Bleu a été détourné et une cérémonie a lieu le même jour[12].

En janvier 2016, plus de 4 millions de m3 de béton ont été versés, et deux turbines sont sur le point d'êtres installées. La première production de 750 MW est prévue plus tard dans l'année[13].

En février 2017, la puissance du barrage passe à 6 450 MW, en raison de l'amélioration des générateurs, alors que les travaux sont achevés à 56 %, selon le ministre éthiopien de la communication[14].

Fin novembre 2017, il était achevé à 63 % selon les autorités éthiopiennes. L'avancement s'élève à 76 % en octobre 2020[15].

En mai 2019, après de nombreux pourparlers entre l'Éthiopie et l'Égypte, l'Éthiopie espère pouvoir commencer sa production d'énergie en décembre 2020 avec 750 MW, grâce à deux turbines ; le barrage devrait être totalement opérationnel à la fin de l'année 2022[16].

En octobre 2019, le plan du barrage est de nouveau modifié, le nombre de turbines est réduit de 16 à 13[17]. La puissance totale redescend à 5 150 MW.

En juillet 2021, le barrage de la Renaissance termine prématurément le deuxième remplissage du réservoir[18].

En septembre 2021, l’Éthiopie annonce, une énième fois, la prochaine mise en production des deux turbines de 375 MW chacune[19].

Le 20 février 2022, la production d’électricité est officiellement lancée avec la mise en marche de la première turbine sur les treize de la centrale[20].

Le , une seconde turbine produit de l'électricité[21],[22]. Le gouvernement annonce le lendemain la fin de la troisième phase de remplissage[23].

Le , l'Éthiopie annonce la fin du remplissage du réservoir. L'Égypte proteste et rappelle que les actions du gouvernement éthiopien sont contraires aux accords de 2015[24]. Par dernier remplissage, il faut comprendre que le niveau minimum d'opération sera dépassé en juin 2024 et que le prélèvement sur la crue 2024 interviendra dans le cadre du fonctionnement normal du réservoir[25], pour rappel les négociations comportaient 5 remplissages[26]. La fin de la construction est alors prévue pour 2025[27].

En août 2024, la puissance électrique de la centrale passe de 750 MW à 1 550 MW après l'installation de deux turbines, soit presque un tiers de la capacité finale de 5 000 MW du projet[28].

Objectifs de la construction

La volonté éthiopienne de développer l'agriculture irriguée, quasi inexistante avec 3 % de ses surfaces agricoles[29] et le potentiel hydroélectrique d'un pays qui manque d'énergie, ont conduit le gouvernement d'Addis-Abeba à lancer la construction de nombreux barrages depuis 1995.

Les besoins en électricité de l'Éthiopie augmentent de 30 % par an, et l'exportation de l'électricité produite par le barrage vers les pays voisins fournirait 730 millions d'euros par an au pays, qui actuellement importe plus qu'il n'exporte[30].

Caractéristiques

Le barrage de la Renaissance est situé en Éthiopie, sur le cours du Nil bleu, près de la frontière avec le Soudan, à une centaine de kilomètres en amont du barrage de Roseires.

Ce sera un barrage-poids de 175 m de haut[31], 1 800 m de long et composé de béton BCR. Son volume sera de 10 000 000 m3, et son réservoir aura une capacité de stockage de 79 km3 pour une surface d'eau de 1 561 km2, et une élévation normale de 640 m. Le barrage disposera de 3 déversoirs, le principal étant situé à la gauche du barrage, contrôlé par 6 portes et capable d'évacuer 1 500 m3/s. De chaque côté du barrage se trouveront deux centres de production d'électricité. À droite, 2 turbines Francis de 375 MW et 5 de 400 MW, et à gauche 6 turbines de 400 MW produiront l’électricité[32].

Avec une puissance installée de 5 150 MW[17], il devrait être le plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique[29] (près de deux fois et demi la puissance du haut barrage d'Assouan par exemple). Il est cependant moins puissant que le barrage de Guri (10 200 MW), le barrage d'Itaipu (14 000 MW), ou le barrage des Trois-Gorges (22 500 MW).

Financement

En mai 2010, un accord-cadre (CFA) sur le partage des eaux du Nil a été signé entre le Rwanda, la Tanzanie, le Kenya, et le Burundi, provoquant le mécontentement de l'Égypte et du Soudan[33]. Cette situation conflictuelle a entravé les financements par des bailleurs de fonds internationaux, le gouvernement éthiopien a donc entrepris de financer seul la construction du barrage. Des contributions spéciales ont été demandées aux fonctionnaires et à tous les Éthiopiens à cette fin. Le gouvernement a ainsi émis des bons pour le financement du barrage[34]. Presque tous les Éthiopiens ont ainsi participé à la construction du barrage, notamment via une diminution des salaires publics[35]. Étant donné le PIB éthiopien de 74 milliards d'US$ en 2016[36], le contrat de 4,8 milliards de dollars attribué à la société Salini Impregilo correspondrait à 6,5 % du PIB éthiopien. Djibouti a participé à hauteur de 1 million d'euro au projet en avril 2011[33].

Bien qu'un financement chinois a été supposé pour les turbines du barrage[37], il n'a jamais été confirmé par le gouvernement éthiopien[38]. Le gouvernement chinois s'est engagé en 2018 à financer pour 1,8 milliard de dollars l'amélioration du réseau de transmission électrique entre l’Éthiopie et Djibouti[39], pays où la Chine a implanté sa première base militaire outre-mer.

En 2021, le coût final du barrage est estimé à 10 milliards de dollars[40].

Tensions avec les pays en aval

Les eaux venues des plateaux éthiopiens représentent 86 % de l'eau consommée en Égypte et 95 % en période de crue[41].

À lui seul, le Nil bleu fournit 59 % du débit du Nil[42]. Le projet de barrage de la Renaissance a donc engendré de vives tensions avec le gouvernement du Caire[43],[44].

En 1902, un traité du 15 mai[45] engage l'Éthiopie à ne pas construire d'ouvrage hydraulique arrêtant les eaux du Nil bleu ou du Sobat sans l'accord des autorités britanniques qui dirigeaient alors le Soudan (art. 3). La version amharique[45] du traité autorise la construction d'ouvrages hydrauliques sans en référer aux britanniques si l'eau n'est pas détournée du bassin du Nil.

En 1929, un premier accord[46] concernant la répartition des eaux du Nil est conclu entre l'Égypte et le Soudan (représenté par les britanniques).

En 1959, un accord[47] signé entre l'Égypte et le Soudan, leur attribue respectivement 55,5 et 18,5 milliards de mètres cubes. Les autres pays riverains se verront attribués des quotas au bon vouloir de l'Égypte et du Soudan. Le solde correspond à l'évaporation générée par leurs ouvrages hydrauliques (l'interprétation de cette clause diffère entre l'Égypte et du Soudan).

En 1999 a été créé à Addis Abeba la « Nile Basin Initiative » qui regroupe des pays riverains du Nil (Burundi, Congo, Égypte, Éthiopie, Kenya, Rwanda, Soudan, Tanzanie et Ouganda) qui remettent en cause cette répartition.

En 2015, l'Égypte, le Soudan et l'Éthiopie signent, en mars, un accord de principe[48] sur le barrage de la Renaissance[49],[50]. Ils décident de faire appel à un "Groupe national de recherche scientifique indépendante" (NISRG) pour évaluer les incidences environnementales, les calendriers de construction proposés par ces pays. Ce groupe s'est réuni régulièrement et s'apprêtait à publier un rapport de consensus et des recommandations alors que l’Égypte a décidé de faire appel à la médiation, ce qui dans le groupe a mis les égyptiens en difficulté, pouvant « se sentir obligés de ne rien écrire ou dire qui puisse saper la position de négociation de leur gouvernement[51] ».

En décembre 2017, Sameh Choukri, ministre égyptien des Affaires étrangères, est en visite en Éthiopie afin de faire avancer les négociations[52].

Le , l'Égypte souhaite discuter directement avec l'Éthiopie, en excluant le Soudan des négociations, et propose la Banque mondiale comme médiateur neutre dans le conflit[53].

Le , le Premier ministre d'Éthiopie Haile Mariam Dessalegn rend visite au Caire au président de la république arabe d'Égypte Abdel Fattah al-Sissi afin d'obtenir un assouplissement de la position des deux pays : l'Éthiopie souhaiterait un remplissage rapide du barrage, de moins de sept ans, afin de bénéficier rapidement de la production électrique, quand l'Égypte voudrait rallonger ce délai, afin de ne pas diminuer trop le débit du Nil. L'Éthiopie refuse l'arbitrage de la Banque mondiale qui n'avait pas voulu financer la construction du barrage[54].

Début avril un nouvel échec des négociations a lieu, selon Ibrahim Ghandour, ministre soudanais des Affaires étrangères, alors que le barrage est construit à plus de 70 %[55]. Cette réunion de 16 heures à Khartoum réunissait Égypte, Soudan et Éthiopie[56]. Pour Rashid Abdi de l'International Crisis Group, plus que l'eau c'est aussi l'hégémonie égyptienne sur la région qui est remise en cause, alors que le barrage est un symbole de fierté nationale en Éthiopie[35].

Le jeudi 26 juillet, Simegnew Bekele, le directeur du barrage, est retrouvé mort dans sa voiture[57].

En 2019, alors que chaque pays concerné attend toujours les résultats d’une évaluation scientifique indépendante sur les risques du barrage pour les pays en aval, les experts scientifiques sont confrontés à des négociations entre les trois pays qui semblent dans une impasse, notamment entre l’Éthiopie et l’Égypte dont 90 % de l'eau douce vient du Nil et qui « craint que le barrage ne crée une pénurie d’eau pour ses 100 millions d’habitants au cours des cinq à sept prochaines années nécessaires au remplissage du réservoir du barrage. (...)l’Égypte a décidé [début octobre] de demander à un autre pays de régler le différend - les États-Unis étant son choix préféré. L’Éthiopie rejette cette proposition »[51]. Un autre risque est qu'une fois les conclusions publiées, les dirigeants politiques refusent ou sont incapables de modifier leurs positions. En attendant, via une tribune dans la revue Nature, le monde de la Recherche plaide pour que l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan laissent les chercheurs terminer le travail qui leur a été demandé[51].

Les négociations du début octobre 2019 à Khartoum entre l'Égypte, le Soudan et l'Éthiopie ont abouti à une impasse. L'Égypte souhaite que le lac de retenue du GERD soit rempli le plus lentement possible, en près de quinze ans, alors que Gideon Asfaw, le ministre de l'Eau à Addis Abeba, propose quatre à sept ans. L'Égypte exige une garantie d'un débit de 41 milliards de mètres cubes par an, mais l'Éthiopie refuse de s'engager sur un tel chiffre, mais laisse entendre qu'elle pourrait accorder 30 milliards de mètres cubes. L'Égypte fait miroiter à l'Éthiopie la possibilité d'exporter ses marchandises vers la Méditerranée via son territoire si Addis Abeba assouplissait sa position sur le GERD[58].

Les négociations se poursuivent en juillet 2020[59],[26]. L’Éthiopie a annoncé le avoir atteint le niveau de remplissage du barrage prévu pour la première année d'exploitation, ce qui permettrait de tester les deux premières turbines du barrage afin de produire de l'électricité début 2021. Selon une étude d'International Crisis Group, « derrière le blocage apparent se cachent en fait des avancées significatives depuis deux ans » : un consensus a émergé entre les trois parties sur le remplissage du barrage, étalé au total sur cinq ans pour ne pas perturber l'Égypte. En revanche, « toujours pas d'accord en vue sur les mécanismes en cas de sécheresse, ni de résolution des différends »[60].

Une nouvelle session de négociations entre l'Égypte et l’Éthiopie prend fin le 19 décembre 2023, sans que les deux pays ne parviennent à un accord à l'approche de la fin des travaux l'année suivante[27].

Conséquences écologiques et humaines

Le lac-réservoir couvrira 1 680 km2, soit deux fois moins que le lac Tana, le plus grand lac naturel du pays. Il retiendra 67 milliards de m3 d'eau et pourrait prendre plus de sept ans à se remplir[61]. Plus de 20 000 personnes seront déplacées. Le projet a été lancé sans étude d'impact ni consultation des pays de l'aval. Plusieurs experts considèrent le projet surdimensionné. Des interrogations subsistent sur l'impact du remplissage du réservoir sur les pays en aval, sur l'envasement, la sismicité de la région, le comportement du barrage en cas de crue du Nil bleu, l'impact sur la biodiversité de la région[62].

Notes et références

  1. (en) « Grand Ethiopian Renaissance Dam Project, Benishangul-Gumuz, Ethiopia », Water Technology (consulté le )
  2. (en) « (PDF) Design of Grand Ethiopian Renaissance RCC main dam », sur ResearchGate (consulté le )
  3. (en) « Ethiopia Launched Grand Millennium Dam Project, the Biggest in Africa »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Ethiopian News, (consulté le )
  4. (en) Pawlos Belete, « Great Millennium Dam moves Ethiopia », Capital Ethiopia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Meles Launches Millennium Dam Construction on Nile River »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), New Business Ethiopia, (consulté le )
  6. (en) Tratos wins contract for 6800 MW Ethiopian project, sur hydroworld.com du 3 février 2012, consulté le 22 novembre 2017
  7. (en) Alstom to supply hydroelectric equipment for the Grand Renaissance dam in Ethiopia, sur alstom.com du , consulté le 22 novembre 2017
  8. (en) « A Nation Rallies Behind a Cause »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Grand Millennium Dam (consulté le )
  9. (en) « Council of Ministers Approves Regulation Establishing Council on Grand Dam », Ethiopian Government,‎ (lire en ligne [archive], consulté le )
  10. (en) « Ethiopia upgrades Africa's biggest dam », The Africa Report, (consulté le )
  11. (en) « Current Project Status », Office of National Council for the Coordination of Public Participation on the Construction of the Grand Renaissance Dam (consulté le )
  12. (en) « Ethiopia: Blue Nile Diversion Allows Dam Construction to Continue », allAfrica, (consulté le )
  13. (en) « Ethiopia: Nile dam set to generate power, Ethiopia to consult Egypt, Sudan ahead », Sudan Tribune, (consulté le )
  14. « Ethiopie : une nouvelle augmentation de 450 MW de la puissance du barrage de Grand Renaissance », Agence Ecofin, (consulté le )
  15. (en-US) « Ethiopia plans to complete Koysha hydropower project in three years », sur Welcome to Fana Broadcasting Corporate S.C (consulté le )
  16. Comment le barrage de la Grande Renaissance va transformer l'Éthiopie, La Tribune Afrique, 30 mai 2019.
  17. a et b (en) « Power Generation Capacity of GERD Slashed to 5150MW – Ethiopian Minister », sur www.ezega.com (consulté le )
  18. (en-US) « NILE RIVER VALLEY, Ethiopia | Grand Ethiopian... », sur Skyscraper City Forum (consulté le )
  19. (en) « Ethiopia: Two Turbines of GERD Will Generate Electricity in First Months of Ethiopian New Year », sur allAfrica.com, (consulté le ).
  20. L’Ethiopie lance la production d’électricité du grand barrage de la Renaissance sur le Nil Bleu, Le Monde, 21 février 2022.
  21. (en) « Ethiopia says 2nd turbine of GERD generating power »
  22. AFP, « Mégabarrage sur le Nil: l'Ethiopie démarre une deuxième turbine », sur la-croix.com, .
  23. (en) Giulia Paravicini et Reuters, « Ethiopia completes third phase of filling giant Nile dam », sur reuters.com.
  24. « Le réservoir du barrage de la Renaissance rempli par l’Éthiopie : pour l’Égypte, c’est la goutte de trop », Courrier international,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. (en) « Binding deal on GERD crucial even if filling process completed: Expert »
  26. a et b (en) Ethiopia, « Letter dated 19 June 2020 from the Permanent Representative of Ethiopia to the United Nations addressed to the President of the Security Council », United Nations - Digital Library,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. a et b « Grand barrage de la Renaissance : regain de tension entre l’Éthiopie et ses voisins », sur Le Point, (consulté le )
  28. « L’Ethiopie annonce doubler la production de son mégabarrage sur le Nil » Accès libre, sur Le Monde,
  29. a et b Arielle Thedrel, « La guerre du Nil bleu rebondit entre l'Éthiopie et l'Égypte », Le Figaro.fr,‎ (lire en ligne)
  30. Barrage de la grande renaissance d’Éthiopie : L’Afrique qui gagne, sur .monde-economique.ch, consulté le 22 novembre 2017
  31. « Barrage sur le Nil : l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan s’accordent pour reporter la mise en eau », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. [vidéo] Ethiopian EmbassyUK, « WEBINAR |An Update on the Status Of AU led Talks On The GERD | | Full Version | », sur YouTube, (consulté le ).
  33. a et b Éthiopie : la construction du barrage « Renaissance » et ses enjeux, sur lexpansion.com du , consulté le
  34. (en) Ethiopia: The Financing of the Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD), sur nazret.com du , consulté le
  35. a et b (en) Matina Stevis-Gridneff et Dahlia Kholaif, « Troubled Waters: Egypt and Ethiopia Wrangle Over Nile Dam », sur Wall Street Journal, (consulté le )
  36. (en) « GDP (current US$) », sur Banque mondiale (consulté le )
  37. (en)«The River Nile:A dam nuisance. Egypt and Ethiopia quarrel over water», The Economist, 20 avril 2011, consulté le 29 mars 2021
  38. « Tigray conflict threatens the Grand Ethiopian Renaissance Dam », sur www.power-technology.com (consulté le )
  39. « Éthiopie : l’État va investir 1,8 Mds $ dans le transport de l’énergie renouvelable », sur Afrik 21, (consulté le )
  40. « Dr Sileshe Bekele update about Ethiopia GRED dam for Canada Diaspora », vidéo à 30 min "financing" (consulté le )
  41. Kendie [1999], p. 141.
  42. Charlotte Bozonnet, « Guerre des eaux sur le cours du Nil », Le Monde Géo et Politique,‎ (lire en ligne)
  43. Thierry Portes, « L'Égypte menace de guerre l'Éthiopie », sur Le Figaro,
  44. (en) Shadia Nasralla, « No Nile, no Egypt', Cairo warns over Ethiopia dam », sur Reuters,
  45. a et b (en) Ethiopia, « Letter dated 22 June 2020 from the Permanent Representative of Ethiopia to the United Nations addressed to the President of the Security Council », United Nations - Digital Library,‎ , p. 63 à 72 (lire en ligne, consulté le ).
  46. (en) « Exchange of Notes between Her Majesty's Government in the United Kingdom and the Egyptian Government on the Use of Waters of the Nile for Irrigation. »
  47. « 37. Agreement 57 between the Republic of the Sudan and the United Arab Republic for the full utilization of the Nile waters signed at Cairo, 8 November 195964 », sur www.fao.org (consulté le )
  48. (en) « Agreement on Declaration of Principles between The Arab Republic of Egypt, The Federal Democratic Republic of Ethiopia And The Republic of the Sudan On The Grand Ethiopian Renaissance Dam Project (GERDP). »
  49. Barrage sur le Nil: accord entre le Soudan, l’Égypte et l’Éthiopie, sur rfi.fr du 24 mars 2015, consulté le 22 novembre 2017
  50. avec AFP, « L’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan trouvent un accord sur le partage des eaux du Nil », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  51. a b et c Editorial de la revue Nature (2019) Let independent panel shape Africa’s largest hydropower dam ; Researchers are assessing the environmental risks posed by a dam on the Nile. The countries involved should let them finish the job ; Nature 574, 150 (2019) doi: 10.1038/d41586-019-03029-x
  52. « Crise du Nil: le chef de la diplomatie égyptienne en Ethiopie », sur Capital, (consulté le )
  53. Gwladys Johnson Akinocho, « Grande Renaissance : l’Égypte veut remplacer le Soudan par la Banque mondiale dans les négociations », sur Agence Ecofin, (consulté le )
  54. Karim Zeidane, « Barrage de la renaissance : l'Égypte s'inquiète de la nouvelle décision éthiopienne », sur le 360 Afrique, (consulté le )
  55. Gwladys Johnson Akinocho, « Nouvel échec pour les négociations sur le barrage de Grande Renaissance ... », sur Agence Ecofin, (consulté le )
  56. (en) Michael Harris, « Grand Ethiopian Renaissance Dam meetings ends without clear resolution », sur Hydroworld, (consulté le )
  57. « Ethiopie: le directeur du barrage de la Renaissance retrouvé mort », sur www.izf.net (consulté le )
  58. Offres de médiation sur le barrage du Nil bleu, Les Échos, 24 octobre 2019.
  59. (en) Sudan, « Letter dated 24 June 2020 from the Permanent Representative of the Sudan to the United Nations addressed to the President of the Security Council », United Nations - Digital Library,‎ (lire en ligne, consulté le )
  60. L’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte peinent à s'entendre sur le barrage du Nil Bleu, Les Échos, 29 juillet 2020.
  61. (en) Grand Ethiopian Renaissance Dam, sur internationalrivers.org, consulté le 22 novembre 2017
  62. (en) The Grand Ethiopian Renaissance Dam Fact Sheet, sur internationalrivers.org du 24 janvier 2014, consulté le 22 novembre 2017

Voir aussi

Bibliographie

  • Daniel Kendie, « Egypt and the Hydro-Politics of the Blue Nile River », Northeast African Studies, vol. 6, no 1-2, 1999, p. 141-169
  • Tesfaye Yafesse, The Nile Question : Hydropolitics, Legal Wrangling, Modus Videndi and Perspectives, Münster, Hamburg, London, Lit Verlag, 2001, 154 p.
  • Ruth Michaelson, « Éthiopie-Soudan-Égypte. La guerre de l'eau aura-t-elle lieu ? », Courrier international, no 1544,‎ 4 au 10 juin 2020, p. 30-31, traduction d'un article paru dans The Guardian

Article connexe

Liens externes

Read other articles:

Daerah Pukch'ang 북창군DaerahTranskripsi Korea • Josŏn-gŭl북창군 • Hanja北倉郡 • McCune-ReischauerPukch'ang-gun • Romanisasi Diperbaharui KoreaBukchang-gunNegaraKorea UtaraProvinsiPyongan SelatanPembagian administratif1 ŭp, 4 distrik pekerja, 21 riPopulasi (2008[1]) • Total139.498 Daerah Pukch'ang adalah sebuah kun (daerah) di provinsi Pyongan Selatan, Korea Utara. Di daerah ini, terdapat pembangkit list...

 

 

For the San Angelo, Texas, United States airport, see Mathis Field. Radio station in San Angelo, TexasKSJT-FMKSJT StudiosSan Angelo, TexasBroadcast areaSan AngeloFrequency107.5 MHzBrandingLa Grande 107.5ProgrammingLanguage(s)SpanishFormatSpanish musicOwnershipOwnerLa Unica Broadcasting Co.Sister stationsKPTJHistoryCall sign meaningK, SJT- aeronautical call signTechnical informationFacility ID36186ClassC1ERP100,000 wattsHAAT184.0 meters (603.7 ft)Transmitter coordinates31°26′19.00″N ...

 

 

Voluntary interconnection of administratively separate Internet networks In computer networking, peering is a voluntary interconnection of administratively separate Internet networks for the purpose of exchanging traffic between the down-stream users of each network. Peering is settlement-free, also known as bill-and-keep or sender keeps all, meaning that neither party pays the other in association with the exchange of traffic; instead, each derives and retains revenue from its own customers....

Katedral SeattleKatedral Santo YakobusSt. James CathedralKatedral SeattleKatedral Seattle47°36′28″N 122°19′33″W / 47.6077°N 122.3258°W / 47.6077; -122.3258Koordinat: 47°36′28″N 122°19′33″W / 47.6077°N 122.3258°W / 47.6077; -122.3258Lokasi804 Ninth AvenueSeattle, WashingtonNegaraAmerika SerikatDenominasiGereja Katolik RomaSitus webwww.stjames-cathedral.orgArsitekturStatusKatedralStatus fungsionalAktifArsitekHeins & LaF...

 

 

This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Free the Bees – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (June 2021) (Learn how and when to remove this template message) 2004 studio album by The BeesFree the BeesStudio album by The BeesReleased17 August 2004Recorded2003-2004, Abbey Road StudiosGe...

 

 

Pour les articles homonymes, voir Copenhague (homonymie). Copenhague København (da) Héraldique De haut en bas, de gauche à droite : Christiansborg, Marmorkirken, Jardins de Tivoli, Nyhavn. Administration Pays Danemark Amt (avant 2007) Copenhague (ville à statut spécial) Région (depuis 2007) Hovedstaden Maire Sophie Hæstorp Andersen Code postal 1050-1778, 2100, 2200, 2300, 2400, 2450, 2500 Démographie Gentilé Copenhagois(es)[1] Copenhaguois(es)[2] Population 653 648 ha...

Japanese anime television series Gamba no BōkenGamba and his friendsガンバの冒険(Ganba no Bouken)GenreAdventureCreated byAtsuo Saitō Anime television seriesDirected byOsamu DezakiProduced byTooru UenoSankichirou KusubeWritten byMitsuru MajimaYutaka KanekoSouji YoshikawaHideo TakayashikiAtsushi YamatoyaYoshio TakeuchiMusic byTakeo YamashitaStudioTMS EntertainmentMadhouseOriginal networkNippon TVOriginal run April 7, 1975 – September 29, 1975Episodes26 Anime f...

 

 

This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Scatter plot – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (April 2024) (Learn how and when to remove this template message) Plot using the dispersal of scattered dots to show the relationship between variables Not to be confused with Correlogram or Scatter mat...

 

 

追晉陸軍二級上將趙家驤將軍个人资料出生1910年 大清河南省衛輝府汲縣逝世1958年8月23日(1958歲—08—23)(47—48歲) † 中華民國福建省金門縣国籍 中華民國政党 中國國民黨获奖 青天白日勳章(追贈)军事背景效忠 中華民國服役 國民革命軍 中華民國陸軍服役时间1924年-1958年军衔 二級上將 (追晉)部队四十七師指挥東北剿匪總司令部參謀長陸軍�...

Part of a series on the History of Cambodia Early history Funan Chenla Khmer Empire Angkor Khmer–Cham wars Đại Việt–Khmer War Post-Angkor Period Chaktomuk era Longvek era Siamese-Cambodian War Cambodian–Spanish War Cambodian–Dutch War Oudong era Loss of Mekong Delta Nguyễn Kingdom's invasion Colonial period French protectorate French Indochina Japanese occupation (Cambodia in 1945) Independence and conflict Post-independence US bombing Sihanouk Trail Cambodian campaign 1970 co...

 

 

LupeniKota Lambang kebesaranLetak LupeniNegara RumaniaProvinsiHunedoaraStatusMunisipalitasPemerintahan • Wali kotaCornel ResmeriţăPopulasi (2002) • Total31.409Zona waktuUTC+2 (EET) • Musim panas (DST)UTC+3 (EEST)Situs webhttp://www.lupeni.ro Lupeni (Jerman: Schylwolfsbach, Hungaria: Lupény) adalah kota tambang yang terletak di Lembah Jiu, Provinsi Hunedoara, Rumania, dengan jumlah penduduk sebesar 31.409 jiwa. Kota ini adalah salah satu kota te...

 

 

Cet article est une ébauche concernant un aéroport et le Burkina Faso. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Aéroport international de Ouagadougou Le Bombardier CRJ200 (au premier plan) et le McDonnell Douglas MD-87 d'Air Burkina sur l'aéroport international de Ouagadougou Localisation Pays Burkina Faso Ville Ouagadougou Coordonnées 12° 21′ 12″ nord, 1° 30′ 44″&#...

Stock-listed German speciality chemicals company Evonik Industries AGEvonik's headquarters in Essen, GermanyCompany typeAktiengesellschaftTraded asFWB: EVKMDAX ComponentIndustrySpecialty chemicalsFounded2007; 17 years ago (2007)HeadquartersEssen, GermanyKey people Christian Kullmann (CEO, Chairman) Bernd Tönjes(Chairman of the supervisory board) ProductsChemicalsRevenue €12.199 billion (2017)[1]Operating income €890 million (2020)[1]Net income €46...

 

 

Voce principale: Verein für Leibesübungen Bochum 1848. Verein für Leibesübungen Bochum 1848Stagione 1998-1999Sport calcio Squadra Bochum Allenatore Klaus Toppmöller All. in seconda Frank Heinemann Ralf Zumdick Bundesliga17º posto Coppa di GermaniaOttavi di finale Maggiori presenzeCampionato: Buckley (33)Totale: Buckley (36) Miglior marcatoreCampionato: Kuntz (6)Totale: Reis (7) StadioRuhrstadion Maggior numero di spettatori33 063 vs. Bayern Monaco Minor numero di spettatori20...

 

 

SMK negeri 3 YogyakartaInformasiDidirikan1 Agustus 1965JenisSekolah Menengah KejuruanAkreditasiA [1]Nomor Statistik Sekolah321046004002Nomor Pokok Sekolah Nasional20404181Kepala SekolahWidada, S.Pd, M.PdJumlah kelas60 kelasJurusan atau peminatan8 Program KeahlianRentang kelasX, XI, XIIKurikulumKurikulum MerdekaJumlah siswa1448 siswa (2013)StatusNegeriAlamatLokasiJalan R.W. Monginsidi No. 2, Yogyakarta, Daerah Istimewa Yogyakarta, IndonesiaTel./Faks.(0274) 513503Situs...

Michel Barnier BiografiKelahiran9 Januari 1951 (73 tahun)La Tronche European Commissioner for Internal Market 9 Februari 2010 – 1r November 2014 ← Charlie McCreevy – Elżbieta Bieńkowska → Anggota Parlemen Eropa Mewakili: Persatuan Gerakan Masyarakat 14 Juli 2009 – 9 Februari 2010 Masa parlemen: Seventh European Parliament Daerah pemilihan: Île-de-France Terpilih dalam: 2009 European Parliament election Minister of Agriculture and Fisheries 19 Juni 2007...

 

 

NGC 678 المجرتان NGC 678 (فوق) ،و NGC 680 (تحت) ، صورة التقطها تلسكوب بمرآة 60 سنتيمتر الكوكبة الحمل  رمز الفهرس NGC 678 (الفهرس العام الجديد)UGC 1280 (فهرس أوبسالا العام)PGC 6690 (فهرس المجرات الرئيسية)2MASX J01492485+2159502 (Two Micron All-Sky Survey, Extended source catalogue)IRAS F01466+2144 (IRAS)MCG+04-05-014 (فهرس المجرات الموروفولوجي)UZC ...

 

 

2nd round of the 2002 World Rally Championship2002 Swedish Rally51st Uddeholm Swedish RallyRound 2 of the 2002 World Rally Championship season← Previous eventNext event →Host country SwedenRally baseKarlstadDates runFebruary 1, 2002 – February 3, 2002Stages16 (381.96 km; 237.34 miles)Stage surfaceSnow/iceOverall distance1,853.33 km (1,151.61 miles)StatisticsCrews76 at start, 51 at finishOverall resultsOverall winner Marcus Grönholm Timo Rautiainen...

Singaporean politician In this Malay name, there is no surname or family name. The name Osman is a patronymic, and the person should be referred to by their given name, Mohamad Maliki. The HonourableMaliki OsmanCBE[1]محمد مالكي بن عثمانMaliki in 2024Minister in the Prime Minister's OfficeIncumbentAssumed office 27 July 2020Serving with Indranee Rajah (2018–present)Tan See Leng (2020–2021)Prime MinisterLee Hsien LoongLawrence WongPreceded byNg Chee MengS...

 

 

Type of viruses that cause gastroenteritis Medical conditionNorovirusOther namesWinter vomiting bug,[1] stomach bugTransmission electron micrograph of Norwalk virus. The white bar = 50 nm.SpecialtyEmergency medicine, pediatricsSymptomsDiarrhea, vomiting, stomach pain, headache[2]ComplicationsDehydration[2]Usual onset12 to 48 hours after exposure[2]Duration1 to 3 days[2]CausesNorovirus[3]Diagnostic methodBased on symptoms[3]PreventionHand...