Si le mot semien signifie « nord » en amharique, sa forme ancestrale vient selon l'historien Richard Pankhurst de « sud » en guèze, en raison de sa situation par rapport à la ville d'Aksoum.
Ce massif montagneux est essentiellement constitué de trapps basaltiques sculptés par l'érosion pendant 15 à 40 millions d'années. Il est l'un des rares endroits d'Afrique où la neige tombe régulièrement[2].
Bien qu'elles constituent un milieu relativement inhospitalier, les montagnes sont parsemées de villages reliés par des chemins. Elles ont notamment été le lieu de résidence de juifs éthiopiens, les Beta Israel, qui s'y sont réfugiés après avoir été souvent attaqués à Dembiya par des dirigeants chrétiens zélés[5].
↑(en) Frederick J. Simoons, « Snow in Ethiopia: A Review of the Evidence », Geographical Review, vol. 50, , p. 402-411
↑(en) Jerónimo Lobo (trad. Donald M. Lockhart), The Itinerário of Jerónimo Lobo, Londres, Hakluyt Society, , p. 240
↑(en) Henry Salt, A Voyage to Abyssinia and Travels into the Interior of that Country, Londres, Frank Cass, , p. 352
↑(en) James Quirin, « Caste and Class in Historical North-West Ethiopia: The Beta Israel (Falasha) and Kemant, 1300-1900 », Journal of African History, vol. 39, , p. 195-220 (lire en ligne)
↑(en) Henry A. Stern, Wanderings among the Falashas in Abyssinia, Londres, , p. 75