Sa situation à quatre kilomètres du bourg de Saint-Romain va entrainer la création du tramway de Saint-Romain-de-Colbosc qui va effectuer les navettes de 1896 à 1929.
Saint-Romain est l'une des treize stations[3] mises en service le par la Compagnie du chemin de fer de Rouen au Havre, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne en prolongement de la ligne de Paris à Rouen[4]. Le bâtiment principal est dû à l'architecte William Tite qui est l'auteur de toutes les stations intermédiaires entre Rouen et Le Havre[5].
En 1847, Saint-Romain est la deuxième station intermédiaire, après Harfleur, depuis Le Havre. Le bourg de Saint-Romain-de-Colbosc, chef-lieu de canton, étant à quatre kilomètres, le nom de la commune donné à la station semble être une compensation du fait qu'elle ne soit pas proche du chemin de fer[6].
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, le bâtiment est fermé et la gare redevient une simple halte sans personnel avec deux quais à accès libre.
En 2013, le parking de la gare est agrandi rénové et réaménagé pour accueillir 35 véhicules au lieu de 15 avant les travaux qui ont couté 26 000 euros hors taxes. Ce chantier a été financé par la Communauté de communes Caux Estuaire de Saint-Romain-de-Colbosc[8].
En 2014, c'est une gare voyageurs d'intérêt local (catégorie C : moins de 100 000 voyageurs par an de 2010 à 2011), qui dispose de deux quais (le quai 1, d'une longueur utile de 216 m, pour la voie 1 et le quai 2, d'une longueur totale de 143 m, pour la voie 2) et deux abris[9].
Service des voyageurs
Accueil
Halte voyageurs SNCF, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre. Elle est équipée d'un automate pour l'achat de titres de transport TER[10].
Une passerelle permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre[10].
En 2015, SNCF estime la fréquentation annuelle à 82 257 voyageurs[11].
Un parking pour les véhicules (76 places) y est aménagé[10].
Notes et références
↑Gérard Blier, Nouvelle géographie ferroviaire de la France, tome 2, planche no 34.
↑Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, Paris, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN978-2-918758-34-1), « [340/3] Rouen - Le Havre », p. 132.
↑« De Rouen au Havre », dans Journal du génie civil, des sciences et des arts, Volume 15, A. Corréard., 1847, p. 408 (consulté le 28 avril 2014)
↑François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Les 80 premières lignes 1828-1851, Palau, , 217 p. (ISBN2-9509421-0-5), « 3.16 Rouen-Le Havre et jonction Rouen Sotteville », p. 143.
↑en Dictionary, « Tite, William », dans A dictionary of contemporary biography, Richard Griffin and Company, London and Glasgow, 1861, p. 374 (consulté le 28 avril 2014)