La Compagnie des mines de Drocourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Des logements sont rajoutés dans la cité déjà établie. Les puits sont dénoyés en 1958 grâce à une bowette en provenance de la fosse no 2 - 2 bis des mines de Dourges. La fosse no 6 - 7 est alors affectée à l'aérage jusqu'en 1968, date à laquelle les puits sont remblayés. Les installations sont ensuite détruites.
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 6 et 7. Le terril est un espace vert. Les cités ont été rénovées.
Le puits no 7 est cuvelé en béton armé de 21,33 à 104,61 mètres de profondeur, son diamètre est de 5,50 ou 5,60 mètres. Le charbon est rencontré à la profondeur de 432 mètres[Y 1].
Les puits nos 6 et 7 assurent l'aérage de la fosse no 2 - 2 bis jusqu'en 1968, date à laquelle ils sont remblayés[B 1]. Ils étaient alors respectivement profonds de 657 et 772 mètres[Y 1]. Des accrochages ont été établis à 525, 635 et 749 mètres dans le puits no 7[Y 1]. Le puits no 7 est remblayé jusque 105 mètres de profondeur par des schistes tout venant, puis par des cendres volantes jusqu'au jour. Une dalle a ensuite été réalisée[Y 1]. Beaumont-en-Artois est absorbé par Hénin-Liétard en 1970 et forme à partir de cette date Hénin-Beaumont[1],[2].
Reconversion
En 1996, la dalle existante du puits no 7 est détruite, les remblais sont dégagés, les galeries de surface sont traitées[Y 1]. Un bouchon en béton est réalisé sur une hauteur de 10,60 mètres, ainsi qu'une dalle de 7,60 mètres au carré sur le bouchon[Y 1]. Un tubage carré est au contact avec les remblais et est noyé dans le bouchon et la dalle. Il permet de contrôler les remblais et la présence éventuelle de grisou. Un joint plein équipe la tête du tubage[Y 1]. Le puits no 6 est également matérialisé. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[3].
Il ne reste rien de la fosse[4]. Le carreau de fosse est réaménage en espace vert.
Le terril no 91, 6 - 7 de Drocourt, situé à Hénin-Beaumont, est le terril plat de la fosse no 6 - 7 des mines de Drocourt. Il est en grande partie boisé et culmine à vingt mètres de hauteur[5],[6].
Une cité a été bâtie à l'ouest de la fosse par la Compagnie de Drocourt. Après la Nationalisation, des logements supplémentaires ont été construits à côté des maisons de la compagnie.
Des habitations groupées par deux.
Des habitations groupées par deux.
Des habitations groupées par deux.
Des habitations groupées par deux.
Des habitations groupées par deux.
Des habitations post-Nationalisation.
Notes et références
Notes
↑ a et bLes distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.