La Compagnie des mines d'Anzin est une ancienne compagnie minière. Elle se distingue par son rôle dans l'histoire économique pour avoir lancé l'exploitation du charbon dans le Nord de la France et avoir ainsi été l'une des premières grandes sociétés industrielles françaises. Elle a été créée à Anzin le par le vicomte Jacques Désandrouin. Les signatures officialisant sa création ont été faites dans le château de l'Hermitage à Condé-sur-l'Escaut, propriété d'Emmanuel de Croÿ-Solre à l'époque. Elle a exploité ses mines pendant près de deux siècles (1757-1949), jusqu'à la nationalisation des mines.
La découverte du charbon dans le Nord de la France
En 1678, à la suite des guerres de conquête de Louis XIV, une partie du Hainaut est rattaché à la France par le traité de Nimègue. Le rattachement à la France pose problème à quelques industries implantées dans la région : leur approvisionnement en charbon dans la région de Mons est compliqué et renchéri par le fait qu'il soit de l'autre côté de la frontière, aux Pays-Bas autrichiens.
Parmi ces industriels, la famille Désandrouin, de Lodelinsart, possède une verrerie à Fresnes, qui est alors du côté belge (et donc autrichien à l'époque) de la frontière. Le vicomte Desandrouin est convaincu que la veine du gisement houiller se poursuit dans le sous-sol côté français et obtient l'autorisation d'entamer des recherches en 1716 après la mort de Louis XIV.
Il en confie la direction à l'ingénieur Jacques Mathieu, le responsable technique de son charbonnage de Lodelinsart, qui traverse la frontière avec toute sa famille et une vingtaine de jeunes gens recrutés à Charleroi.
Ces recherches sont extrêmement difficiles, car le gisement n'affleure pas en surface. De plus, la nappe phréatique se trouvait à une distance relativement faible de la surface. On devait donc, au fur et à mesure qu'on approfondissait les puits, évacuer les eaux.
Une première veine de quatre pieds (à peu près 1,20 m) fut découverte en 1720 à Fresnes-sur-Escaut, à 35 toises de profondeur (à peu près 70 m), dans la pâture de Jeanne Colard, qui donne son nom à la première fosse. Trois fosses y furent exploitées pendant quelques années, mais il s'agissait d'un charbon maigre, qui n'était pas apte à tous les usages. À Noël 1720, le cuvelage de l'une cède, plusieurs associés se retirent et du matériel est vendu.
Cependant, Jacques Desandrouin ne perd pas espoir et fonde une nouvelle société avec une partie des associés qui lui sont fidèles et le soutien de l'État, représenté par l'intendant de Hainaut, René Hérault, de la famille Hérault de Séchelles.
Les travaux furent poursuivis pendant dix ans, en creusant de nouvelles fosses, mais en se déplaçant vers l'est, vers Valenciennes. On trouve à Anzin le premier gisement de houille exploitable de la région en 1734, c'est la "fosse du Pavé" et son charbon gras. De 1720 à 1734, la plupart des 35 puits que l'on trouve sont rentables. Désormais, le Nord de la France devient une grande région productrice de charbon alors que ce dernier était auparavant acheté en Belgique.
La Compagnie des mines d'Anzin est la plus ancienne des grandes mines du Nord, celle qui y a lancé l'exploitation de charbon. Lors de la fusion, elle devient l'une des premières sociétés industrielles d'Europe.
Dès ses débuts, la société profite d'innovations puisque, vers la fin du XVIIIe siècle, ses machines à vapeur lui permettent d'extraire du charbon à 200 mètres de profondeur. Selon le site Internet Cambacérès.fr, "En 1789, la société avec 27 puits, 12 machines à vapeur et 4 000 ouvriers assure le tiers de la production française" de charbon[1].
La Révolution française entraîne des remises en cause du statut de la société qui emploie Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau (en 1791) puis Jean-Jacques-Régis de Cambacérès pour défendre ses intérêts[2]. Elle donne lieu à une profonde modification de l'actionnariat. Les actifs des nobles émigrés (qui représentaient 14 sols sur un capital social de 24 sols, soient 58 % du capital) sont saisis, rachetés par Désandrouin, et revendus pour bonne part (11 sols, soit 46 % du capital) « à un groupe de financiers issu de la Compagnie française des Indes orientales. » (les familles Desprez, Le Couteulx, Claude Perier, Guillaume Sabatier, Bernier, Pourrat, Thieffries)[2]. Dès lors, « Grâce à l'appui financier de Sabatier, les Perier prennent progressivement le contrôle des Mines d'Anzin. »[2].
Dans la première moitié du XIXe siècle, la Compagnie d'Anzin est la plus grande société minière privée française[3].
Comme l'écrit Émile Zola dans Germinal, "Les succès des concessionnaires qui devaient plus tard former la Compagnie d'Anzin avaient exalté toutes les têtes. Dans chaque commune, on sondait le sol ; et les sociétés se créaient et les concessions poussaient en une nuit."[4].
Anzin est « l'une des premières grandes sociétés industrielles de France »[5]. Elle va devenir un archétype de la société capitaliste.
Du côté du capital, ses grands actionnaires et dirigeants sont des grands noms du capitalisme français du XIXe siècle, étroitement imbriqués avec les milieux politiques libéraux-conservateurs. Comme l'explique un document sur le site Internet de l'École normale supérieure, « La Compagnie des mines d’Anzin était représentative, en ce début de monarchie de Juillet, des liens nouveaux entre pouvoir économique et pouvoir politique : la Compagnie, très riche, avait accueilli dans sa direction des hommes tels que Casimir Perier puis plus tard Adolphe Thiers »[6].
Jean Casimir-Perier[7] et Adolphe Thiers[8] ont été ses dirigeants. Autre symbole notable, Gaston d'Audiffret-Pasquier, membre du conseil d’administration des mines d’Anzin, est un des chefs orléanistes (président de l'assemblée nationale puis du Sénat)[9]. Une fois président du Conseil, au moment de la Commune de Paris, Thiers a d'ailleurs ordonné à la Marine nationale de se fournir auprès d'elle[10]. Zola décrit dans Germinal la hausse de l'action en Bourse[11].
Côté ouvrier aussi, Anzin est un symbole. Parmi les mouvements sociaux, notons l'émeute des quatre sous en mai 1833, au cours duquel des grévistes ont été condamnés pour "coalition"[6]. La revendication affichée était l'annulation d'une baisse de salaire de ce montant décidée par la compagnie en 1824. Mais une autre cause était la non-prise en compte des difficultés des mineurs. Alors que les directeurs de la famille Mathieu étaient perçus comme proches de la population, ce n'était plus le cas depuis que la compagnie des mines d'Anzin avait pris toute sa dimension de société capitaliste ; un des slogans de cette grève fut « À bas les Parisiens, vive les Matthieu d'Anzin ! »[12]. Au bout de quatre jours de grève, et d'occupation du siège, la compagnie des mines fit appel à la troupe, et 3 000 soldats occupèrent les corons et les fosses. Les mineurs reprirent le travail sans avoir rien obtenu. Les meneurs furent jugés pour coalition, et condamnés pour certains à des peines légères ; mais les journaux se faisant l'écho du procès révélèrent la condition des mineurs, et la Compagnie finit par céder sur la question de salaire[13].
Émile Zola choisit de la visiter pour y situer l'action de son roman Germinal. Il y arrive au moment de la grève des 12.000 mineurs de la compagnie[14]. Cette grande grève révéla la personnalité d'Émile Basly, qui deviendra secrétaire général du syndicat des mineurs du Nord, président du syndicat des mineurs du Pas-de-Calais, député et maire de Lens et sera le modèle du personnage de Lantier dans Germinal[15].
La cause en était un changement d'organisation : le boisage de galeries, jusque-là confié aux « raccommodeurs » fut affecté aux mineurs de fond eux-mêmes. Non seulement cela leur faisait un manque à gagner, puisqu'ils étaient payés à la quantité de houille remontée, mais de plus cela privait d'emploi les mineurs les plus âgés, à qui était traditionnellement attribué le rôle de raccommodeur. Dès le début de la grève, le renvoi de 140 syndicalistes durcit le conflit.
Elle dura 56 jours[16] et, répercutée par la presse, eut un retentissement national.
Mais la compagnie des mines ne céda pas, et le 17 avril les mineurs durent reprendre le travail.
Une conséquence de cette grève fut l'autorisation des syndicats par la loi Waldeck-Rousseau.
La Compagnie d'Anzin a innové dans plusieurs domaines, par exemple l'introduction des premiers chemins de fer dans le Nord dès 1834 (par comparaison, la première ligne française date de 1827 et la seconde de 1832, toutes deux dans la Loire) et l'ouverture de la première gare du Nord à Saint-Waast. Il semble que le chemin de fer ait fourni un avantage compétitif sur ses concurrents : « La force de la Compagnie d’Anzin réside dans le fait qu’elle comprend tout de suite l’intérêt qu’elle peut retirer de la nouvelle invention de la machine à vapeur », estime un historien[17].
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Deux puits ont été creusés par la Société Desaubois, mais c'est un échec, d'où le nom d'avaleresses Point du jour. Seule une des deux avaleresses est matérialisée, elle est située rue Jean-Jaurès à Fresnes-sur-Escaut, au niveau de la station service Total et du concessionnaire Renault. L'autre avaleresse est située de l'autre côté de la route.
Avaleresses du Moulin
1716-1717
Les avaleresses du Moulin, creusées un peu au nord de l'église d'Escautpont, sont commencées en 1716 et abandonnées l'année suivante.
Avaleresses Ponchelet
1716-1717
Les avaleresses Ponchelet nos 1 et 2 sont entreprises à Escautpont en 1716, comme les avaleresses Point du jour et du Moulin, et sont également abandonnées en 1716.
Jeanne Colard no 1 est le premier puits exploité pour son charbon du bassin minier hors Boulonnais. Le charbon y est découvert le 3 février 1720. La rupture d'une pièce du cuvelage en 1721 entraîne la destruction du puits et son abandon. En 1723, deux autres puits, nos 2 et 3, sont effectués à proximité du premier. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 37 mètres. Les trois puits sont situés dans la même zone, rue Jacques-Renard à Fresnes-sur-Escaut.
Le puits Peau de Loup Extraction est situé à 430 mètres au nord-ouest des fosses Jeanne Colard de Fresnes-sur-Escaut mais sur le territoire d'Odomez. Peau de Loup Épuisement est le puits d'aérage, localisé juste à côté du premier puits.
Le puits de la fosse d'Estreux fut foncé en 1726 à 75 mètres de profondeur. Dans l'angle que forment les périmètres des concessions de Marly et de Crespin, à 1 200 mètres environ au nord du clocher d'Estreux, la Compagnie Désandrouin a ouvert une fosse qui est restée dans les terrains rouges dévoniens. Cette compagnie est ensuite devenue la Compagnie des mines d'Anzin. Ce puits est situé en dehors de toute concession, la date d'abandon n'est pas connue. Le puits n'est pas signalisé.
La fosse Routard est ouverte en 1728 à 150 mètres environ au nord des puits de la fosse Jeanne Colard, la fosse est abandonnée en 1733. En 2005, Charbonnages de France retrouve les puits dans les jardins des maisons, mais, fait rare, installe les têtes de puits matérialisées, et les instruments de contrôle, de l'autre côté de la rue Jacques-Renard à Fresnes-sur-Escaut, au bord d'une prairie.
L'avaleresse Caulier a été ouverte en 1729 à Fresnes-sur-Escaut et abandonnée la même année, à 180 mètres au nord-est de la fosse Long Ferva, le terrain houiller est atteint à 37 mètres. Le puits est désormais situé dans un champ. Il est indiqué par une tête de puits non matérialisée apposée au no 341 de la rue Jacques-Renard à Fresnes-sur-Escaut, sur la façade d'une maison décrépie, sous une boîte aux lettres, à droite d'une porte d'entrée et d'une gouttière.
Les avaleresses de la Croix sont les deux premiers puits tentés sur le territoire d'Anzin. Ce fut un échec. L'avaleresse La Croix du Nord est sise rue Lécaillez, en face de la pharmacie, la tête de puits non matérialisée indique que le puits est quatre mètres derrière, sous un bâtiment. L'avaleresse de la Croix du Sud est située 25 mètres plus au sud, dans la descente qui ramène au parking employés du centre de santé, le puits est situé cinq mètres derrière la tête de puits non matérialisée.
Le fonçage du puits a lieu en 1730, 210 mètres au nord-est du puits Joseph Routard Extraction, rue Jacques-Renard à Fresnes-sur-Escaut. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 39 mètres. Le puits est censé être indiqué par une tête de puits non matérialisée, mais celle-ci n'existe plus, ou n'est pas située sur la voie publique. Le nom de la fosse est parfois orthographié Longfarva.
Le puits de la fosse Toussaint Carlier est foncé en 1730. Il est désormais situé dans le jardin du no 56 de la rue Jacques-Renard, 110 mètres après le trottoir. Le puits n'est pas matérialisé.
La première machine à vapeur équipe le puits d'extraction de la fosse Petites Fosses, le terrain houiller est atteint à 39 mètres. Les deux puits sont localisés rue Léon Gambetta à Fresnes-sur-Escaut. La tête de puits non matérialisée Petites Fosses Extraction indique que le puits est situé 35 mètres derrière, le long de la clôture avec la maison mitoyenne, le puits d'épuisement est situé 28 mètres derrière sa tête de puits non matérialisée.
Le puits de la fosse de la Citadelle a été ouvert en 1731, et abandonné en 1733. Au midi de Heureuse, il n'y a que deux petites veines connues qui ont été atteintes autrefois par les fosses La Citadelle et Bon Air. Elles paraissent correspondre à celles recoupées sur la concession de Marly par les fosses Petit et de Saint-Saulve.
Il s'agit du tout premier puits ouvert sur le territoire de Valenciennes. Une tête de puits non matérialisée indique l'emplacement du puits, elle est située rue Marcelin-Berthelot, près d'une haie et de deux garages, les maisons de l'autre côté de la rue sont numérotés 26 et 28.
Le puits d'extraction de la fosse Crève-Cœur est foncé en 1732 sur le territoire de Fresnes-sur-Escaut, elle est située entre les fosses Jeanne Colard, Routard, Petites Fosses et Toussaint Carlier. La tête de puits non matérialisée est située près du no 102 de la rue Jacques-Renard, elle indique que le puits est situé 112 mètres derrière. Le puits d'épuisement quant à lui est situé 112 mètres derrière la tête de puits non matérialisée du no 110 rue Jacques-Renard, entre les deux portes d'entrées des habitations. Le nom de la fosse est parfois orthographié Crèvecœur.
Ouverte la même année, la fosse Saint-Pierre est située au sud-ouest de la fosse Crève-Cœur. Le puits est profond de 64,20 mètres. Le puits est signalisé par une tête de puits non matérialisée, visible en bas de la porte du garage du no 4 de l'impasse de la rue Paul-Éluard.
La fosse est foncée par la Compagnie Désandrouin-Taffin et découvre le charbon gras à quarante toises et cinq pieds (73 mètres) dans une veine appelée « Grande Droiteuse ». Il faut creuser un second puits, Pavé Sud, avant d'exploiter afin d'assurer l'exhaure des eaux, il est débuté en 1735. La profondeur est de 182 mètres. Le premier puits est fermé en 1750 et le second en 1760.
À l'emplacement des deux puits ont été implantés les Ateliers centraux de la Compagnie d'Anzin (plus communément appelés « Le Chantier des Mines ») puis ceux du Groupe de Valenciennes des HBNPC lors de la nationalisation. Cet espace a progressivement laissé la place à des entreprises privées à partir de 1990. Les deux puits sont indiqués par des têtes de puits matérialisées.
Fosse du Mitant (Anzin)
1736-1779
Une autre fosse du Mitant existait sur Valenciennes. Celle-ci est située à Anzin, et le puits est indiqué par une tête de puits non matérialisée.
Ce puits est situé le long du chemin de halage de l'Escaut près de l'ancienne friche industrielle Vallourec, à Anzin. Il est à moins de cinq mètres du canal de l'Escaut. La profondeur était de 150 mètres.
Ces puits sont situés à Valenciennes dans la rue Duponchel. Cette rue dépendait autrefois d'Anzin, jusque 1834, date à laquelle le hameau de l'Écorchoir fut rattaché à Valenciennes. Une tête de puits non matérialisée est installée au croisement des rues Dupontel et Gambetta, près d'un poteau en bois. Les puits sont, d'après les inscriptions, situés dans les jardins de deux maisons.
Le puits est foncé en 1738 à Anzin, et abandonné en 1764. Une tête de puits non matérialisée indique le puits, elle devrait être située cour Daubresse, ou impasse Pouillé.
La fosse Clausin est ouverte la même année que la fosse Caulier 315 mètres au nord. Elle a été exploitée jusqu'à la profondeur de 103 mètres. Les puits sont indiqués par des têtes de puits non matérialisées sises rue Edgar-Loubry, non loin du rond-point, à Fresnes-sur-Escaut. Le puits d'extraction est situé six mètres derrière sa stèle, le puits d'épuisement trois mètres derrière. Les puits sont distants entre eux d'environ dix mètres.
En 1738 est ouverte la fosse Durfin, entre les fosses Caulier et Clausin, ouvertes la même année, à Fresnes-sur-Escaut. Le terrain houiller est atteint à trente mètres, un des deux puits est profond de soixante mètres, l'autre de 71 mètres. Les deux puits sont situés dans le fond d'une prairie. Les têtes de puits non matérialisées sont implantées en bordure de la rue Jacques-Renard. Le puits d'extraction, un peu plus au sud, est situé 45 mètres derrière sa stèle, le puits d'épuisement 41 mètres derrière.
La fosse de la Barrière, également dénommée La Croix, à ne pas confondre avec les deux avaleresses creusées dix ans plus tôt un peu plus au nord, est commencée en 1840. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 59 mètres. La fosse est implantée à l'endroit appelé « La Croix d'Anzin », à Anzin. Elle est fermée en 1807. Le puits est indiqué par une tête de puits non matérialisée, et est situé dans le pâté de maisons formé par les rues Barbe-Parent, Saudeur, Fernig, et le boulevard Dampierre.
Le fonçage de la fosse Saint-Nicolas est entrepris en 1740, deux puits sont creusés, espacés d'environ vingt mètres. Le puits d'extraction, situé le plus au nord, est profond de 71 mètres. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 37 mètres. Les têtes de puits matérialisées possèdent toutes deux un exutoire de grisou, aussi appelé « évent ». La tête du puits d'extraction est visible à gauche du no 179 de la rue des Cordiers, sur le bas-côté. La tête du puits d'épuisement est visible sur la droite du no 187 de la même rue, la maison voisine, en longeant le pignon sur une vingtaine de mètres.
Fosse Hurbin
Puits Hubin ou Hurbin, officiellement dénommée Fosse du Rond point
Ouverte en 1741 et fermée en 1743. La profondeur atteinte est de 30 mètres. Elle figure sur un plan du 15 septembre 1868. C'est le premier puits ouvert par Paul Castiau.
Creusé avec succès jusqu'à 80 mètres environ, ce puits rencontre une veine de charbon de 70 centimètres d'épaisseur et deux autres veines de 40 et 60 centimètres qui furent exploitées. La date de fermeture n'est pas connue avec certitude mais se situe probablement en 1746.
La création d'une nouvelle fosse dénommée Rougette est entreprise en 1746 à Fresnes-sur-Escaut à 470 mètres environ à l'est de la fosse Clausin, fermée l'année précédente. Pour des raisons inconnues, elle est abandonnée à six toises soit onze mètres de profondeur, et devient donc une avaleresse. Une tête de puits non matérialisée sise vers le fond de la rue Jules-Beaulieux, en bordure de chemin, indique que l'avaleresse est située 133 mètres derrière, dans une pâture.
À la suite de l'échec de l'avaleresse Rougette, et pour remplacer les puits de la fosse Clausin, fermés en 1745, une nouvelle fosse dénommée Sainte-Anne est foncée en 1746 à Fresnes-sur-Escaut, 250 mètres au sud-ouest de l'avaleresse Rougette, et à 275 mètres à l'est - sud-est du puits d'extraction de la fosse Clausin. La profondeur est de quarante toises soit 72 mètres. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 38 mètres. Les puits sont abandonnés en 1756.
Des têtes de puits non matérialisées les indiquent, elles sont installées sur la clôture du no 2000 de la rue Edgar-Loubry. La plaque du puits Sainte Anne Extraction l'indique vingt-cinq mètres derrière, le long de la clôture entre la maison et la friche. Elle est installée sur le haut d'un pilier de grillage en béton. La plaque du puits d'épuisement est situé quelques mètres à droite, juste à gauche du compteur à gaz de la maison, près de la boîte aux lettres. Le puits serait donc juste en dessous.
Cette fosse porte le nom du mayeur de l'époque. Les deux puits de cette fosse, ouverte en 1747, furent creusés jusque 40 toises (environ 78 mètres) de profondeur. À ce niveau, on fit une galerie au nord qui recoupa une veine de 10 paumes presque plate, bien régulière au levant et au couchant, puis une autre de six paumes, endroit qui n'a jamais été réglée. Ces deux veines furent exploitées jusqu'en 1756, date à laquelle il fallut abandonner cette fosse par suite d'une venue d'eau qu'on n'a pu, là encore, maîtriser. Le passage de la zone calcaire ou sablonneuse dans laquelle les nappes d'eau sont concentrées est toujours scabreux. De nombreux puits ont été submergés malgré l'intervention de nombreuses batteries de pompes à bras, seul moyen disponible à cette époque.
Cette appellation vient du fait que ce puits fut placé "au centre de gravité du panneau à déhouiller".
Ouverte en 1746. Ce puits fit à 78 mètres de profondeur, deux galeries qui recoupèrent deux belles veines de charbon maigre (anthracite) de dix paumes d'épaisseur (un mètre environ), et l'autre de quatorze paumes, dénommée la veine "de l'Escaille" (1,40 mètre environ). Ces deux belles veines furent exploitées au levant et au couchant, mais en remontant jusqu'au "tourtia", l'exploitation provoqua une venue importante d'eau dont les moyens de cette époque ne purent venir à bout. Le chantier fut noyé et la fosse abandonnée en 1748. Le puits était profond de 70 mètres.
Ouverte en 1749, elle fut abandonnée dans le houiller à 52 mètres de profondeur. Ce puits ne fut comblé qu'après l'ouverture de la fosse des Trois-Arbres et que le niveau de ce puits ait atteint 102 mètres de profondeur. Cette fosse, située près de la fosse Huvelle, qui exploitait en 1749 à 78 mètres, ne fut pas abandonnée sans raison. Le même mystère s'observe quant à l'explication de sa fermeture.
Le puits d'extraction est creusé à Vieux-Condé jusqu'à 247 mètres de profondeur, le puits d'épuisement jusqu'à 254 mètres. La fosse exploite les veines Neuf Paumes, A. Filons et Élisabeth. Le puits d'épuisement est abandonné en 1848, le puits d'extraction l'est en 1860.
La fosse est désormais située au sud de l'école Marcel-Caby, dans la cité des Trois Arbres. La tête de puits matérialisée du puits d'extraction est situé sur la route, celle du puits d'épuisement sur le trottoir. La stèle est quant à elle implantée en bordure de trottoir dans l'espace vert, et comporte les plaques indiquant le nom des puits et leurs dates sur ses deux face, ce qui est unique dans le bassin minier.
Il porte le nom du lieu-dit, qui lui-même provient de l'emplacement d'une ancienne borne délimitant les terres relevant de l'abbaye de Saint-Amand et du comté du Hainaut.
La fosse ne possédait qu'un seul puits foncé jusqu'à 190 mètres environ. Elle exploita six belles veines de bonnes dimensions : Neuf Paumes, Escaille, Huit Paumes, Douze Paumes, A.Filons et Cinq Paumes.
Après 35 années d'exploitation, elle fut délaissée au profit de la fosse Saint-Roch. Quatre ans après sa mise en service, un terrible accident se produisit à la fosse du Gros Caillou qui fit onze morts sur les 31 ouvriers occupés dans le chantier, cet accident a vraisemblablement été causé par un coup de grisou ou de poussières.
Du nom du lieu où cette avaleresse fut tentée, la fosse de l'Écarlate fut un échec. Situé trop au nord, cet essai d'extension du champ d'exploitation fut rapidement abandonné à dix toises seulement de profondeur à cause de la trop grande abondance des eaux dans le prolongement de l'importante nappe aquifère de "La Solitude". Ouvert en 1753, ce puits était situé à 679 toises de la fosse Saint-Thomas.
Ouvert en 1754, le puits unique fut creusé jusqu'à une profondeur de 62 toises (environ 112 mètres). Il recoupa cinq veines dénommées Quatorze Paumes, Pascal, Six Paumes, Élisabeth et Saint Pierre que l'on exploita jusqu'au tourtiat. Une bowette montante, effectuée au toit de Quatorze Paumes en 1805, permit ensuite de déhouiller la veine Masse ainsi que la veine Six Paumes, puis Douze Paumes et A. Filons, veines dans lesquelles Saint Thomas exploitait encore quatre tailles à la fin de l'année 1810. Mais le cuvelage de 112 mètres de profondeur étant en fort mauvais état, un procès-verbal, portant une dizaine de signatures et rédigé à la suite d'une visite des lieux le 22 décembre 1810, demandait avec insistance la fermeture de ce puits. Les conclusions de ce rapport furent adoptées et le puits fut comblé jusque 73 mètres. Toutefois, cette fosse ne fut abandonnée et serrementée qu'en octobre 1811.
Le puits Petite Machine à feu est commencé à Valenciennes en 1755. Profond de 70 mètres, il est remblayé en 1805. Équipé d'un exutoire de grisou, il est situé rue Pierre-Warin entre deux résidences, et face à des corons.
Cette fosse fut à l'origine désignée sous le nom de Machine à Feu, parce qu'on utilisait une machine à vapeur pour y extraire les eaux. À la constitution de la Compagnie des mines d'Anzin en 1757, les exploitations de la Compagnie Désandrouins et Cordier se réduisait à deux sièges d'extraction : Trois-Arbres et Gros Caillou. La fosse Saint Thomas n'était pas encore en service. La fosse de la Vieille-Machine, dont l'emplacement sur la place Vermesch est resté bien longtemps, fut la première fosse de la Compagnie d'Anzin. Deux puits furent ouverts en 1758. Un puits d'extraction, dont la section horizontale avait la forme d'un carré de 2,30 mètres de côté (2 mètres seulement dans le cuvelage) et un puits d'épuisement sur lequel on possède peu de renseignements. On sait seulement qu'il fut creusé jusqu'à 222 mètres. En juin 1807, ce dernier puits fut équipé d'une pompe à feu qui fonctionnait 22 heures par jour : cette pompe donnant 420 coups de piston à l'heure permettait d'exhaurer "22 000 pieds cubes" par jour. Cette installation ne devait pas être parfaite puisqu'en 1808, elle est démantelée pour être remplacée par celle de la fosse des Trois-Arbres qui, dès lors, assure seule l'exhaure de tout le secteur. Le puits d'épuisement de la Vieille-Machine est alors remblayé en partie. Sa fermeture définitive date de 1823, date à laquelle fut effectué le serrement. L'extraction par la fosse de la Vieille-Machine dura jusqu'au 30 avril 1861 date à laquelle le puits servit de retour d'air aux exploitations de la fosse Vieux-Condé no 1 jusqu'en 1909. Devenu inutile le puits de la Vieille-Machine fut serrementé et remblayé en 1916.
La fosse Brûlée est la première fosse ouverte par la Compagnie des mines d'Anzin à Fresnes. Les deux puits ouverts en 1760 sont brûlés la même année. Ils sont repris en 1772, et creusés jusqu'à la profondeur de 40 toises[note 1]. Les puits sont fermés vers 1780 et remblayés en 1811.
Cette fosse qui ne comportait qu'un seul puits était située entre les fosses de Vieille-Machine et des Trois-Arbres à une centaine de mètres de la première et à quarante mètres de la seconde, cette situation devait assez tôt entraîner l'abandon de l'un ou l'autre de ces puits. Celui de la fosse du Pied, en très mauvais état, fut le premier fermé.
Foncé en 1761 à Valenciennes, le puits avait atteint 204 mètres de profondeur. Il a fermé en 1793[18]. Le puits est désormais localisé rue de la Marne.
Foncés en 1764, les deux puits de la fosse Dutemple rencontrent le terrain houiller à 79 m de profondeur. On rencontre pour la première fois ce que l'on appellera plus tard le Torrent d'Anzin. Les difficultés sont telles que le fonçage faillit être abandonné. Sa poursuite ne reprend qu'en 1826. La fosse Dutemple allait commencer une longue carrière qui cessera le .
Le puits no 1 (nord) avait atteint 314 mètres et fut fermé en 1911, avant la construction du chevalement en béton. Le puits no 2 (sud) avait atteint 930 m. C'est la troisième fosse, en importance, de l'établissement d'Anzin avec une production totale de 6 900 000 tonnes de charbon gras et demi gras. Le puits no 2 a été remblayé en 1949. Il s'agit du dernier chevalement en béton des Mines d'Anzin encore visible en 1992, il existe toujours. Il a été construit en 1920, au-dessus des deux puits, mais n'a servi qu'au no 2 puisque le premier puits avait été remblayé en 1911.
Les puits sont ouverts à Valenciennes en 1764, la même année que la fosse Dutemple, sise sur la même commune, afin de contrer l'ouverture de la fosse Demézières par une autre société. Le puits d'extraction est profond de 263 mètres.
Les puits sont situés rue de Lomprez. Le puits d'épuisement, remblayé en 1854, est situé le long de la clôture du collège. Tout porte à croire que le puits d'extraction est situé dans l'enceinte de ce collège.
M. Desmaizières était un seigneur qui possédait des terres de cultures et de chasse sur les Seigneuries de Trith (La Sentinelle actuelle depuis 1875). Il essaya d'extraire le charbon pour son compte.
Le , la Compagnie des mines d'Anzin déplaçait ses travaux vers le Sud de sa concession, sur le territoire de Valenciennes en ouvrant le puits Long Prés (Lomprez) d'un diamètre de 2,20 m. Elle fut instruite entretemps des démarches d'une Société de recherche concurrente, connue sous le nom de Desmaizières, qui sollicita en , auprès de l'intendant du Hainaut, une permission d'exploiter du charbon sur les Seigneuries de Trith. La Compagnie des mines d'Anzin, désireuse de supplanter cette dernière, se hâta d'extraire la houille au puits Long Prés à la profondeur de 78 mètres, et d'ouvrir d'autres puits sur Trith et deux autres sur Saint Waast (fosse Dutemple). C'est en 1770, au terme d'un long procès, qu'un arrangement fut enfin trouvé entre les deux sociétés rivales. Le puits Desmézières, creusé en 1764 (le plus ancien sur le territoire de La Sentinelle), passa aux mains de la Compagnie des mines d'Anzin. En contrepartie, celle-ci s'engagea à verser au Sieur Desmézières, 300 livres par an tant qu'elle n'exploitait pas sur sa terre et 4 800 livres dans le cadre de l'extraction du charbon. Le puits Demézières a atteint la profondeur de 203 mètres.
Le puits garda son nom ainsi que les corons s'y rattachant. On remarquera l'orthographe du nom Desmézières devenu Demézières et Long Prés devenu Lomprez.
Son nom vient du fait que son ouverture eut lieu le jour de la fête de ce Saint.
Son unique puits n'atteignit que 178 mètres de profondeur. En 1805, l'incendie de l'accrochage à 53 mètres, qui fit onze victimes eut pour conséquence la fermeture de cet étage. En 1806, la fosse fut mise en chômage et ne servit plus qu'à l'aérage jusqu'à son remblayage en octobre 1811, en même temps que celui de la fosse Saint-Thomas.
Le puits est situé dans le périmètre de la clinique Tessier, au nord, à proximité de l'avenue Désandrouin. Le puits, ouvert en 1761, était profond de 184 mètres.
La fosse Mon Désir est ouverte en 1773. Le puits Mon Désir Nord est équipé uniquement d'un manège à chevaux qui permet la mise en service de cuffats (grandes cuves en bois cerclées, de cent litres, remontées par des grosses cordes à l'aide d'un baritel), puis d'une machine à molettes, ce puits est remblayé et serrementé le 30 août 1823. Il s'agit du puits principal.
Le puits Mon Désir Sud est équipé en 1807 d'une machine à molettes. Comblé depuis mai 1811 jusqu'à quarante mètres de profondeur, ce puits sert depuis cette époque à la circulation du personnel et à l'aérage des travaux des puits de Mon Désir Nord, Vieille Machine et Trois Arbres. Serrementé et comblé sur la surface le 22 juillet 1861, il s'agit du puits secondaire. L'école Marcel-Caby, rue Victor-Hugo est désormais implantée sur le carreau de fosse, et les puits sont situés à l'avant du bâtiment, et tous deux équipés d'exutoires de grisou.
Le puits de l'avaleresse d'Oisy a été foncé en 1776, au sud-ouest d'Oisy. La profondeur atteinte a été de 72 mètres, mais la fosse ne semble pas avoir permis la découverte de charbon et serait restée dans les terrains morts. En 1777, le premier sondage d'Oisy[BRGM 75] est effectué quinze mètres au sud-ouest de la fosse, à la profondeur de 74,65 mètres. Une passée (veine) de charbon de trois centimètres y a été découverte. La fosse est abandonnée en 1778. En 1779, le deuxième sondage d'Oisy[BRGM 76] est entrepris 85 mètres à l'ouest de la fosse, il est profond de 70,92 mètres. Il a pénétré de cinq mètres dans le terrain houiller à partir de 66 mètres, mais aucune trace de houille n'a été détectée.
Cette avaleresse fut ouverte au nord de la fosse Écarlate en 1779. Elle fut abandonnée à trente mètres de profondeur à la suite d'une brusque montée des eaux.
D'abord connue sous le nom de fosse Saint Léonard, le puits de la fosse Bleuse Borne est ouvert en 1783 à 1,2 km au nord de la fosse du Pavé. Quatre puits avaient été creusés sans succès sur les mêmes lieux. Le creusement est très difficile : il faut trois ans pour traverser le niveau des eaux. L'épuisement de l'eau est tel que tous les puits des environs sont mis à sec ainsi que les fossés de la Citadelle de Valenciennes. Le charbon demi-gras est trouvé à 85 m de profondeur.
La fosse de la Bleuse Borne sera mise en communication avec les fosses voisines La Cave, Saint Louis et plus tard avec Thiers. L'extraction est arrêtée le . C'est la fosse Bleuse Borne qui a fourni la plus forte production de l'établissement d'Anzin avec 8 830 000 tonnes après 1807. Cette fosse possède trois terrils entièrement boisés.
Ouvert le 15 mars 1784 à Vieux-Condé, en souffrance en 1787 et abandonné sans serrement en 1789 à cause de ses charbons tendres et sulfureux, ce puits n'avait atteint que 54 mètres de profondeur.
Ouvert le 10 mai 1785, le puits avait pour objectif exclusif la reconnaissance de la veine Neuf Paumes, véritable "vache à lait" de l'établissement de Vieux-Condé. Cette veine fut effectivement rencontrée à 34 mètres de profondeur. On y fit un « chassage au couchant qui s'arrêta sur un cran à 223 mètres de distance » . La reconnaissance principale, celle du Levant, qui s'enfonçait sous les terres du duc de Croy, fut poussée jusqu'à 55 mètres par une seule taille qui fut abandonnée en belle veine.
S'étant ainsi assuré de la rentabilité de la veine Neuf Paumes, on approfondit le puits jusqu'à la veine suivante, Escaille, qui fut rencontrée à 74 mètres de profondeur. Cette veine magnifique avait 1,30 mètre d'épaisseur.
La reconnaissance étant jugée suffisante, la fosse fut abandonnée, décuvelée et même comblée. Cette date d'abandon se situerait vers le 22 septembre 1787.
Le puits Léonard est ouvert le 22 novembre 1865, dans le puits de la Fosse Saint Léonard, sous son nom laïcisé qu'il conservera jusqu'à sa fermeture définitive. La fosse fut exploitée jusqu'au 18 mai 1897, mais à partir de 1876, son histoire se confond avec celle de la fosse de Vieux-Condé no 1. Le puits fut définitivement remblayé et serrementé au mois d'août 1897.
Avaleresses Carniaux
Avaleresse Carniaux no 1
1785-1785
Avaleresse Carniaux no 2
1785-1785
Foncés en 1785, hors d'aplomb. Abandonnés la même année.
La Compagnie des mines d'Anzin ouvre la fosse Viviers à Fresnes-sur-Escaut en 1796, au nord-ouest de la fosse des Rameaux. Le puits d'épuisement est serrementé en 1824, quant au puits d'extraction, il l'est en 1830.
Charbonnages de France retrouve l'emplacement des puits en 2005, et y installe des têtes de puits non matérialisées. Celle du puits d'épuisement est à son emplacement exact, quant à celle du puits d'extraction, elle est située à quinze mètres, le puits étant situé sur les côtés d'un des terrains de football du stade de la commune.
Les deux puits de la fosse Bonne Part ouverts en , sont encore de forme carrée. Le puits d'extraction mesure 1,95 m de côté, le puits d'épuisement 1,80 m. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 44 mètres[F 1]. L'exploitation s'effectue jusqu'au . Les puits sont abandonnés jusqu'en 1895. Le puits d'extraction est dénoyé afin de permettre l'exploitation des fosses de Vieux-Condé et La Grange. La fosse est fermée définitivement en 1913. Le puits était profond de 370 mètres.
Le puits de la fosse Trou Martin est donc le premier creusé après la Révolution, le 20 juillet 1803. Il reste ouvert 166 ans. Dès le début ce puits est en chômage pendant plus d’un an. Lorsque l’extraction redémarre, elle s’effectue au niveau de 89 toises (158 mètres) de profondeur dans des veines que nous retrouvons dans tout le secteur : Huit Paumes, Neuf Paumes et Escaille.
Tenue en réserve pendant de nombreuses années, elle retrouva un semblant d’activité pendant la période euphorique qui suivit la guerre de 1870. Le puits fut même approfondi de 40 mètres supplémentaires en janvier 1874 et amorcé à 345 mètres, mais cet étage ne fut jamais mis en exploitation. Devenu retour d’air de la fosse l’Avaleresse no 1 en 1891, le puits fut encore approfondi à 407 mètres en 1911. Il resta donc au service de cette fosse et fut mis hors service le 9 septembre 1969 et comblé en novembre de la même année.
L'appellation a été donnée en l'honneur de la patronne des « carbonniers ». La fosse Sainte-Barbe exploite les veines de Masse, A.Filons et Douze Paumes à 76 mètres de profondeur. Pour se rendre à leur travail, les ouvriers descendaient par le « goyot » de la fosse Mon Désir dont les travaux communiquaient avec ceux de Sainte-Barbe. Par la suite un goyot[note 2] sera établi dans ce puits et, à son tour, il servira au passage des ouvriers de la fosse Marie-Louise.
Avaleresse Saint-Grégoire
1805-1806
Ouverte sur la commune d'Hergnies en 1805, l'avaleresse Saint-Grégoire est abandonnée la même année à 14 mètres de profondeur.
L'avaleresse des Prés est commencée en août 1805 à Fresnes-sur-Escaut, près des limites avec Vieux-Condé, et abandonnée le 25 septembre 1805 à quatre mètres de profondeur.
Ouverte le jusqu'à la profondeur de 181 m, la fosse Saint-Rémy n'a pas été très productive. Elle avait un puits carré de 1,94 m de côté. Le puits est serrementé en , rouvert en 1855 pour l'aérage des travaux de Bonne Part, puis serrementé à nouveau en .
Le puits de la fosse Marie-Louise est creusée jusqu'à 248 mètres de profondeur. Les veines Neuf Paumes, Cinq Paumes, A.Filons, Masse, Élisabeth et Six Paumes furent exploitées.
Un seul puits creusé de 1,94 mètre de côté le 26 juillet 1812, jusque 213 mètres, 267 mètres selon le BRGM. La fosse du Grand Wez commence à extraire en janvier 1816. Elle arrête l'extraction en 1844 et sert d'aérage aux fosses Bonne Part et Outre Wez jusqu'en 1879.
La puits de la fosse Neuve Machine, creusé tout à proximité du puits de la fosse Vieille Machine, prend ce nom par opposition à ce dernier. Il est creusé d'emblée jusque 368 mètres de profondeur. Le cuvelage avait la forme d'un octogone inscrit dans un cercle de 2,30 m de diamètre. Après quelques essais infructueux, l'installation fut mise en service en 1823. Clef de voûte de tout l'établissement de Vieux-Condé pour l'épuisement des eaux, elle comportait 6 étages dont l'un, celui de la base, était aspirant et refoulait sur douze mètres seulement. Les cinq autres refoulaient chacun 70 mètres de hauteur. Jusqu'en 1857, le sort de cette installation fut surtout lié à celui de Vieille Machine, puis devint ensuite véritablement la centrale d'exhaure de Vieille Machine, Trou Martin et de quelques autres anciennes fosses. Elle fut démantelée en 1886, après la mise en service de la pompe souterraine de l'étage 407 de la fosse no 1 de Vieux-Condé. Un ventilateur fut alors installé provisoirement sur le puits pendant la réfection de la fosse Vieille Machine. Mis en service le 6 janvier 1890, ce ventilateur assura l'aérage de la fosse no 1 de Vieux-Condé jusqu'au 30 avril suivant, date à laquelle le foyer de la fosse Vieille machine fut rallumé. Le puits de Neuve Machine fut ensuite tenu en réserve sans assurer un service régulier jusqu'au moment où le puits fut remblayé et serrementé au cours de l'année 1916. Il avait tout juste un siècle d'existence.
Le puits de la fosse d'Outre Wez est ouvert le 1er juillet 1817, de forme octogonale, inscrit dans un cercle de 2,40 m. Il est creusé jusqu'à 226 m et l'extraction démarre vers 1823. Elle cesse en 1867, puis sert d'aérage pour Bonne Part. Remblayé et serrementé en 1883, ce puits est rouvert pour assurer le retour d'air pour Vieux-Condé no 1 ; il est définitivement remblayé en 1916.
Foncée en 1821 sur le faisceau de la fosse Bleuse Borne, à 700 mètres au sud-ouest de celle-ci. La fosse Saint-Louis est arrêtée le après avoir extrait 3 864 000 tonnes de charbon et sert alors à l'aérage de la Bleuse Borne jusqu'à la fermeture de celle-ci.
Le gisement sur lequel se trouve la fosse du Sarteau a été le premier exploité dans le Bassin du Nord-Pas-de-Calais en 1720. Le chevalement du puits Nord en maçonnerie de briques, en forme de tour carrée ressemblant à un donjon médiéval, a été édifié entre 1823 et 1855. Le puits a été fermé en 1860. Le chevalement fut transformé au cours de la Première Guerre mondiale, aménagé en blockhaus entièrement bétonné en 1938 et accompagné d’une casemate construite au nord ; C’est un des seuls témoins en France des techniques d’exploitation du charbon au milieu du XIXe siècle.
Foncée en 1822 à Abscon, la fosse La Pensée commence à produire en 1824. Le puits est creusé jusqu'à 594 mètres de profondeur et cesse d'extraire en 1871 après avoir produit 337 850 tonnes de charbon. La fosse servira ensuite pour l'aérage de la fosse Saint Mark à Escaudain distante de quelques centaines de mètres. Le puits est remblayé en 1950.
Abscon est à la limite des concessions des Compagnies des mines d'Anzin, d'Azincourt et d'Aniche. Il existait deux autres puits de mines sur le territoire d'Abscon qui faisaient partie des Mines d'Azincourt : l'avaleresse des Lillois ouverte et fermée en 1838 sans avoir donné de charbon et Saint Auguste ouverte de 1846 à 1876.
Après le succès de Dutemple pour la traversée du Torrent d'Anzin, La Compagnie décide le fonçage de la fosse de la Régie par le même procédé, à Valenciennes. Située à 350 mètres au sud de la fosse Dutemple, la fosse est ouverte en 1824 et creusée jusque 307 mètres. Elle a produit 413 000 tonnes de charbon. Après sa fermeture, le gisement sera repris par les fosses Dutemple et Réussite.
Le puits de la fosse Réussite est situé sur le territoire de Saint-Waast, un hameau de Valenciennes. Le puits atteint le houiller à 76 mètres de profondeur. La fosse concentre rapidement les productions des fosses de la Régie, Ernest et Tinchon. Elle est creusée jusque 520 mètres et a produit 3 578 000 tonnes de charbon gras et demi-gras.
Les recherches de charbon débutèrent en fait à la fin du XVIIIe siècle. Les premiers forages eurent lieu en 1777 sur les terres des dames chanoinesses, face à l'hôtel de ville actuel, cette communauté religieuse ayant accordé son autorisation. Les recherches se soldèrent par un échec et furent à l'époque provisoirement abandonnées. Mais l'existence de tronçons entrecoupés ayant été prouvée, de nouvelles investigations reprirent en 1826. L'issue fructueuse au bout de deux années d'investigations lança, en 1828, la production de charbon dans la fosse Villars qui vit sortir la première gaillette. Une veine fut enfin exploitée à Denain. Un an plus tard, un second puits fut ouvert pour l'épuisement des eaux et pour l'aérage (Villars Épuisement).
La fosse est construite autour d'un remblai qui mit la tête du puits à l'abri des crues de l'Escaut et surélève la recette, ce qui permet de faciliter le stockage du charbon. La fosse cessera d'extraire le . Le puits d'exhaure Villars Épuisement fonctionnera jusqu'en 1887 et sera serrementé et remblayé en . L'ancien puits Villars Extraction, profond de 387 mètres, servira encore à l'épuisement des eaux pour la fosse Renard jusqu'en 1894. Il sera remblayé en 1895.
La fosse Ernest est ouverte en 1826 sur le territoire de La Sentinelle (hameau de Trith à cette époque), à 180 mètres au nord-est de la fosse Demézières et à 380 m au sud-ouest de la fosse Réussite. Le puits Ernest, d'un diamètre de 3,80 m, traversa 50 m de morts terrains avant de rencontrer le terrain houiller à la profondeur de 80 m. Le fonçage constitua à lui seul, un record, puisqu'il avait duré moins de huit mois. L'aérage était en partie assuré par les puits Réussite et Desmaizières. D'une profondeur de 387 m, le puits Ernest fut fermé en 1894, après une production totale de 617 000 tonnes. Le gisement plus profond fut repris par la fosse Réussite. C'est avec la fosse Ernest que s'achevèrent les dernières recherches dans le faisceau gras d'Anzin. L'intérêt principal de la compagnie allait en effet se déplacer vers la région de Denain, où la fosse Villars Extraction découvrit le charbon gras en 1826.
Abandonnée par la police des mines avant 1909, une cité minière s'implanta sur l'ancien carreau de fosse (cité Ernest actuelle). Le puits est relocalisé en 2001 par Charbonnages de France.
Le houiller est atteint à 69 m. Le dernier accrochage de la fosse Turenne est situé à 466 m de profondeur en 1886. L'extraction a été arrêtée de 1869 à 1875.
Fosse Bayard
1829-1887
À Denain, le puits de la fosse Bayard creusé à partir de 1829 atteint la profondeur finale de 243 mètres. Il est abandonné en 1887.
La fosse Saint-Mark ou Mark Jennings (du nom d'un membre de la direction de la Compagnie d'Anzin) est située à Escaudain et est foncée en 1830. Elle rencontre le houiller à 105 mètres de profondeur. Commence alors l'exploitation d'un gisement de charbon gras à partir de 312 mètres. En 1887, on creuse au diamètre de cinq mètres le puits no 2 qui entre en extraction, le no 1 assurant dès 1889 le service et l'aérage. À partir de 1935, la production de la fosse Casimir Périer (située à Somain) remonte par Saint Mark à l'étage −733 mètres, puis celle d'Audiffret Pasquier en 1956. Dès 1960 on atteint le niveau −1 010 mètres, c'est à cette époque la fosse la plus ancienne et la plus profonde de tout le bassin. Elle cesse d'extraire en , après avoir remonté en 138 ans d'existence 19 834 000 tonnes nettes. Les puits no 1 de 856 m et no 2 de 858 m sont remblayés en 1969. Les installations de surface seront par la suite totalement démantelées ainsi que les deux terrils lors de la construction de la rocade minière. La fosse Saint Mark est située à proximité immédiate du centre-ville d'Abscon.
L'exploitation du puits de la fosse Jean Bart date de 1831. C'est en effet cette année-là qu'a commencé le creusement du sous-sol. La date précise du début d'extraction du charbon est cependant inconnue. Ce puits a été exploité jusqu'en 1859 soit 28 ans et la mine a été définitivement fermée en 1881. Il s'est donc écoulé 22 ans avant la fermeture définitive du site. Les puits comme celui-ci où l'exploitation avait cessé pouvaient être utilisés comme puits de service : ils servaient à la montée et à la descente des mineurs, au transport des matériaux afin de privilégier l'exploitation dans les puits encore en activité avec lesquels ils étaient reliés par des galeries. Il atteindra 257 mètres au total. Le centre commercial Carrefour est construit par-dessus le puits.
Du nom de Pierre-Joseph Laurent, d'abord éclusier à Bouchain qui devint « sans l'aide de personne », le plus célèbre ingénieur de son siècle et l'un des administrateurs de la Compagnie des mines d'Anzin. Le puits de la fosse Laurent a été creusé jusque 170 mètres de profondeur.
La fosse Amaury fut ouverte le 5 mai 1834, elle prit le nom du baron Amaury de la Grange, parent de Pierre Taffin créateur de la première compagnie des mines avec Jacques Desandrouin. La houille exploitable fut trouvée à partir de 61 mètres de profondeur (veine « 9 paumes et 5 paumes du midi »). La veine « Masse », la plus profonde fut atteinte à 232 mètres. Ce puits de 2,60 mètres de diamètre s'enlisa dès le départ dans une série de difficultés dues à des problèmes d'eau (noyage des travaux, arrêt du transport sur l'Escaut dû à la construction de l'écluse d'Hergnies et inondations…).
L'exploitation, difficile, peu rentable et donnant un produit friable peu apprécié de la clientèle, fut entrecoupée de 1843 à 1896 de longues périodes de suspension d'activité pour travaux de remise en état ou de chômage complet. L'extraction du charbon reprit péniblement en septembre 1896 pour se stabiliser entre 200 et 350 tonneaux par jour jusqu'en octobre 1912 date de la fermeture complète d'Amaury dont les exploitations devinrent partie intégrante de la fosse Vieux-Condé. Utilisée ensuite comme puits d'aération, Amaury ne fut remblayé qu'en 1949. Pour éviter que les eaux ne s'introduisent dans le puits, celui-ci fut surmonté d'une tour en béton. Aujourd'hui c'est une simple dalle de béton qui recouvre cette entrée.
Le puits de la fosse Sophie a été creusé jusque 148 mètres de profondeur. Une partie de la fosse, qui avait été transformée en maison d'habitation, existe toujours. Le propriétaire est Joel Pascuzzo. Le site accueille une association qui a pour but la prise de conscience d'un site naturel et historique et propose des activités équestres et pédestres familiales.
La fosse Renard est celle dans laquelle est descendu Émile Zola en 1884 avant d'écrire Germinal. C'est également dans cette fosse qu'a travaillé durant 46 ans le mineur-poète Jules Mousseron, père du célèbre Cafougnette. La fosse cesse d'extraire en 1948 après avoir remonté 14 618 000 tonnes de houille depuis son ouverture. Le puits no 1, profond de 832 mètres, et celui du no 2 de 833 mètres, sont remblayés en 1952. Le chevalet du no 1 est dynamité le et celui du no 2 le sera le 18 mars. Actuellement[Quand ?], le garage Peugeot Sodena est bâti entre les deux puits, le reste du site est occupé par un garage Citroën, un ferrailleur, et une casse automobile.
Le 21 décembre 1837, un sondage dit des Tertres[BRGM 131] est commencé dans une pâture, près de l'actuelle rue Édouard-Vaillant, à environ 1 600 mètres au sud-ouest du clocher d'Hasnon, et amené finalement à la profondeur de 115,46 mètres. Le 11 mars 1838, le charbon a été découvert à la profondeur de 103,90 mètres, après que le terrain houiller a été passé à 102,20 mètres. Le 3 mai 1838, de nouvelles couches sont découvertes, le sondage est abandonné le 6 mai.
En mai 1838, à l'emplacement du sondage est établie la fosse des Tertres, et amenée jusqu'à la profondeur de 137,60 mètres[BRGM 130]. Les travaux du puits sont terminés le 8 janvier 1840. Des bowettes sont ouvertes aux niveaux de 110 et 134 mètres, et poursuivies sur une assez grande distance du puits au nord et au sud, mais elles n'ont recoupé que trois veinules irrégulières de charbon anthraciteux sale, qui n'ont pas permis l'exploitation de la fosse. Les travaux sont terminés le 15 décembre 1840. La fosse est ensuite abandonnée[BRGM 130].
La fosse des Prés Barrés a été foncée en 1839 dans une pâture au sud d'Hasnon, près de la route des Prés-Barrés, à 500 mètres au sud-est de l'avaleresse des Tertres. La profondeur atteinte a été de 135 mètres, le terrain houiller a été atteint à cent mètres[BRGM 132]. De longues bowettes ont été effectuées aux profondeurs de 112 et 132 mètres, mais seuls quelques filets charbonneux et une veine de charbon sale y ont été découverts, et ne paraissaient pas exploitables. La fosse est abandonnée en 1841[BRGM 132].
Le puits de la fosse des Bouils ou des Boules a été foncé à partir 16 mai 1840 sur le territoire de Wallers, le long de la Drève des Boules d'Hérin (connue sous le nom de Trouée d'Arenberg), dans la forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers[BRGM 133], deux kilomètres au nord-ouest de la future fosse Arenberg. La profondeur atteinte est de 135 mètres, le terrain houiller est atteint à 116 m. L'accrochage est établi à 130,30 mètres. Une bowette longue de cent mètres est menée vers le nord. Tous les travaux ont cessé en février 1843. Dans le courant des mois de mars et avril 1844, les machines sont démontées et expédiées vers Denain. En juin et juillet 1844, les installations sont démolies, le puits comblé, et le terrain déblayé[BRGM 133]. Il s'agissait de la troisième fosse d'Hasnon[BRGM 134], sise elle sur le territoire de Wallers.
La fosse Chabaud-Latour (à ne pas confondre avec celle ouverte à Condé-sur-l'Escaut dans les années 1870) est foncée à partir de 1842 sur le territoire de Denain, 610 mètres au nord-nord-est de la fosse Joseph Périer, et 625 mètres à l'est-nord-est de la fosse Ernestine, toutes deux ouvertes l'année précédente à Denain. Le terrain houiller est atteint à 77 mètres, le puits no 58 est profond de 210 mètres. En 1873, une autre fosse portant le nom de Chabaud la Tour est ouverte sur le territoire de Condé-sur-l'Escaut, avec trois puits. Les puits Chabaud la Tour nos 57 et 58 sont abandonnés en 1877. Le puits no 57 est localisé Cité Ernestine, près d'une aire de jeux et d'un container pour le recyclage du verre, à une soixantaine de mètres au sud de la ligne de Somain à Péruwelz dont le tracé est repris par le tramway de Valenciennes. Le puits no 58 est situé à proximité, mais n'est pas encore géolocalisé avec précision.
La fosse Joseph Périer se situait au centre du coron Périer, entre le « Grand » et le « Petit » Périer, à Denain. Elle fut creusée en 1841 et l'extraction y débuta en 1859, jusqu'en 1918. Il s'agissait d'un petit puits, donnant un faible tonnage. Les bâtiments de la fosse Périer sont longtemps restés en excellent état : ils étaient encore utilisés jusqu'à leur récente démolition. Lors de ces démolitions susdites du coron Périer, on a retrouvé l'emplacement exact du puits. Le puits a atteint 365 mètres de profondeur.
En hommage à l'inventeur de la lampe de sureté, Humphry Davy, la fosse Davy est ouverte en 1843 dans une partie jusqu'alors inexplorée du gisement d'Anzin à 1 060 mètres au sud-ouest de la fosse Réussite. Les terrains houillers ont été atteints à 86 m. Bien qu'ayant atteint la profondeur de 278 mètres, l'extraction cesse en 1883, date à laquelle la fosse est abandonnée. Production totale : 1 383 000 tonnes. Son gisement est repris par les fosses Dutemple et d'Hérin. Approfondi par la suite jusqu'à 387 mètres, le puits est remblayé en 1942.
Elle figure sur un plan établi le 15 septembre 1868. l'avaleresse Coq Hardi était située à Condé-sur-l'Escaut à l'angle de la route de Bonsecours et de la rue Maréchal.
Ouverte en 1851 dans une partie du gisement particulièrement tourmenté, la fosse Élise est foncée jusqu'à 273 mètres et sera très rapidement fermée en 1867 : les veines rencontrées, très pentées, présentent de nombreux étranglements qui les rendent inexploitables.
Ouvert en 1853, le puits no 1 de la fosse Enclos atteint le terrain houiller à 64 mètres. En 1891, le puits no 2 est creusé. La fosse est détruite en 1914-1918 et après la guerre, lors de la reconstruction, le chevalet du puits no 2 est récupéré et remonté. La fosse cesse d'extraire en 1936 après avoir produit 6 977 000 tonnes de charbon gras. Le no 1 atteint la profondeur de 727 mètres et le no 2, 630 mètres. La fosse assurera l'aérage et le service pour la fosse Renard à partir de cette date. Une mine-image se situe encore à proximité immédiate du carreau de fosse.
La fosse Vieux-Condé nommée encore L'avaleresse de Vieux-Condé, est toujours restée connue sous le nom de fosse de l'Avaleresse. Elle était située à quelques centaines de mètres du centre-ville. Creusée à proximité de l’Escaut, la fosse l’Avalleresse fut dotée d’une gare d’eau destinée aux péniches et qui est encore visible actuellement.
Le puits no 1 a été foncé en 1854 et a atteint le houiller à 27 mètres de profondeur[F 1], il commencera à extraire en 1861. Le puits no 2 sera foncé à proximité du no 1, à l'est de celui-ci en juin 1907 et assurera alors l'extraction pour le siège. Détruites en 1918, les installations seront reconstruites.
Le no 1 n'est plus doté de chevalet, le no 2 sera récupéré et remonté après réparations. La fosse, rattachée à la fosse Ledoux de Condé-sur-l'Escaut, cessera d'extraire en juin 1972. Le personnel continuera à descendre par le puits no 2 et, en octobre 1972, des équipes de creusement entreprendront, à partir de l'étage -500, une bowette de liaison creusée conjointement à partir de Ledoux. La jonction sera effectuée le 26 juin 1974.
La fosse cessera tout service en 1982. Le tonnage total extrait s'est élevé à 21 853 000 tonnes. Le puits no 1, profond de 417 mètres, et le no 2 de 511 mètres, seront remblayés en 1982. Le chevalet du no 2 est abattu le 16 juin 1983.
Ouverts en 1854 à 3 800 mètres de la fosse Enclos à Denain, les deux puits de la fosse de Rœulx pénètrent dans le houiller à 80 mètres. Toutes les veines sont renversées et le gisement difficilement exploitable. La fosse entre en extraction en 1858 et sera fermée à l'extraction en mars 1939 après avoir extrait 8 151 545 tonnes de charbon. Les puits servent, à partir de 1946, à l'aérage pour les travaux de la fosse Schneider de la Compagnie des mines de Douchy. Le puits no 1 est remblayé en 1957, celui du no 2 l'est en 1958.
Les puits no 1 et 2 de la fosse d'Hérin sont foncés en 1854. On rencontre le houiller à 85 mètres de profondeur et on commence à extraire en 1857. En 1890, un troisième puits est creusé. Détruites pendant la guerre 1914-1918, les installations de surface sont reconstruites vers 1920. La fosse cesse son extraction le 31 juillet 1936 après avoir produit 8 048 800 tonnes. Le no 1 avait 382 mètres de profondeur, le no 2, 609 m et le no 3, le dernier à avoir été maintenu en activité, 734 mètres. Ils ont été remblayés en 1955.
La fosse Thiers porte le nom du président du conseil d'administration de l'époque, Adolphe Thiers, elle est foncée en 1856 sur un gisement de charbon gras, à proximité du canal de l'Escaut. Ses deux puits rencontrent le terrain houiller à la profondeur de 139 m. Des bowettes creusées au nord et au sud rencontrent de très nombreuses veines de charbon dont beaucoup ne sont pas exploitables. La fosse commence à produire en 1860. Les installations sont détruites pendant la guerre 1914 - 1918, Reconstruite en 1919, la fosse sera dotée d'une centrale et d'une cokerie.
La fosse Thiers cesse l'extraction en 1955, après avoir remonté 14 540 000 tonnes de houille : elle assure alors, avec le seul puits no 2, le service du matériel et du personnel ainsi que l'aérage pour la fosse Cuvinot jusqu'en 1967. Le puits no 1, profond de 608 m et le no 2, de 607 m, sont remblayés en 1968 et les installations du jour démantelées.
Le puits de la fosse Casimir-Perier est foncé en 1856 sur le territoire de Somain, près des limites d'Abscon et de Fenain. C'est la fosse la plus occidentale de la Compagnie. Elle rencontre le terrain houiller à 114 mètres et commence à extraire en 1856. Mise en communication avec la fosse Saint Mark, la fosse Casimir Perier cesse d'extraire en et sert alors de puits de service (aérage et circulation du personnel) pour Saint Mark à Escaudain. La production totale de cette fosse est de 7 836 000 tonnes de charbon gras et demi-gras. L'exploitation cesse en 1968, date à laquelle ferme la fosse Saint Mark.
Le puits est remblayé en 1969 et le chevalement abattu. Des bâtiments subsistent encore et servent actuellement à une scierie. Le puits a été nommé en hommage à Casimir Perier. À quelques mètres de profondeur subsiste la mine-image bien que l'accès soit condamné.
Les deux puits de la fosse d'Haveluy sont foncés en 1866. On rencontre le terrain houiller à 74 mètres de profondeur et l'exploitation commence en 1868. Détruite durant la guerre 1914-1918, la fosse est reconstruite. Elle cesse d'extraire en août 1936 après avoir produit 7 209 600 tonnes. Le no 1 a été creusé à 608 mètres de profondeur et le no 2 à 543 mètres. Les puits ont été remblayés en 1954 et les chevalements détruits en 1974.
La fosse Chabaud-Latour (à ne pas confondre avec celle de Denain) est foncée sur un très riche gisement de charbon maigre et la Compagnie décide d'en faire un important siège de production. Trois puits sont creusés simultanément à partir du 5 juin 1873. Le houiller est atteint à 61 mètres et le creusement donne lieu à des découvertes préhistoriques. Foncés à 200 mètres, les puits no 1 et 2 commencent à produire en 1875, le puits no 3, profond de 160 mètres sert à l'aérage. La fosse produit 218 533 tonnes en 1883. Le plus grand ennemi est l'eau, abondante dans cette partie du gisement, puisqu'elle atteint 900 mètres cubes par jour en 1884. La fosse est arrêtée progressivement à l'extraction à partir de 1904, le charbon étant alors remonté par la fosse Ledoux nouvellement créée. L'extraction par cette fosse cesse définitivement en mars 1910. Le puits no 1 est serrementé et remblayé en 1915. Les puits no 2 et 3 servent de retour d'air de la fosse Ledoux jusqu'en 1972 date à laquelle ils sont remblayés. Au total, la fosse Chabaud-Latour a produit 6 143 000 tonnes de charbon.
La fosse Lambrecht a été commencée en 1879, 2 400 mètres à l'ouest de la fosse d'Haveluy. Le terrain houiller est atteint à 82 mètres, le puits est amené à la profondeur de 270 mètres. Deux accrochages sont établis, aux profondeurs de 150 et 200 mètres. Lors de l'ouverture, les plus belles veines découvertes sont Lambrecht et Adolphine[BRGM 157]. Le fonçage du second puits débute en 1888.
Arrêtée à l'extraction depuis 1933 après avoir produit 6 357 000 tonnes, la fosse est ensuite utilisée pour l'aérage de la fosse Audiffret-Pasquier. Les puits, respectivement profonds de 573 et 453 mètres sont remblayés en 1955, ou 1954 selon les plaques apposées sur les têtes de puits. Cette fosse possède deux petits terrils, partiellement exploités.
Foncés en 1880, les deux puits de la fosse Audiffret-Pasquier atteignent le terrain houiller à 96 mètres de profondeur. La fosse entre en exploitation en 1884, produisant du charbon demi gras. Elle est concentrée sur la fosse Saint Mark le 1er mai 1956, cessant alors d'extraire après avoir remonté 10 817 000 tonnes de charbon. La fosse est affectée comme puits de service et d'aérage pour Saint Mark. Les deux puits profonds de 763 mètres, sont remblayés en 1967 et les installations démantelées. De cette fosse, il ne subsiste qu'un seul terril, Audiffret Sud, Audiffret Nord ayant été exploité à partir de 1978.
Du nom du Baron de la Grange, administrateur des Mines d'Anzin, le puits no 1 de la fosse La Grange est foncé en sur un gisement de charbon maigre compris entre les fosses Bonne Part et Thiers. L'extraction commence en 1888, ralentie par un aérage insuffisant. Le puits no 2 est creusé en 1894 jusqu'à 325 mètres de profondeur. La production peut alors se développer. Des deux chevalets détruits pendant la guerre 1914-1918, seul celui du no 2 pourra être réparé. Un nouveau chevalement est monté sur le puits no 1. La fosse cesse d'extraire en , après sa concentration sur la fosse Sabatier. Elle sert alors pour le service jusqu'au . Sa production totale est de 24 757 000 tonnes. Le puits no 1, profond de 505 mètres, et celui du no 2 de 506 mètres sont remblayés en 1975.
Le chevalet du no 2 est abattu le , celui du no 1 tombe le . Les deux terrils (La Grange Est et La Grange Ouest) ont été exploités, il ne reste plus qu'une dizaine de mètres de hauteur pour le terril au sud du carreau (La Grange Ouest).
Foncée entre les installations d'Hérin, Enclos et Renard. Les deux puits de la fosse Blignières sont entrepris en 1893 et traversent le fameux torrent d'Anzin. Les méthodes de fonçage s'étant améliorées depuis l'expérience de la fosse Dutemple en 1764, le passage du niveau s'effectue sans trop de difficultés. La fosse commence à produire en 1897, l'extraction cesse en 1953, les puits sont remblayés en 1955. Cette fosse possédait trois terrils.
Foncée en , entre la frontière belge à l'Est et la fosse Thiers à l'ouest, le creusement des puits de la Fosse Cuvinot s'effectue par congélation. Le , un violent orage éclate, noyant les deux puits en cours de fonçage : les ouvriers sont remontés à la hâte. L'extraction commence en : la fosse possède une particularité unique de posséder toute la gamme des charbons connus dans le Nord-Pas-de-Calais, allant des maigres aux gras. Les installations sont reconstruites après la guerre et les puits approfondis jusqu'à 480 mètres. La fosse cesse d'extraire le , après avoir remonté 13 212 000 tonnes depuis l'origine. Le puits no 1, profond de 491 mètres, et le no 2 profond de 484 mètres, sont remblayés en 1968 et les installations de surface aussitôt démantelées.
Les puits no 1 et no 2 de la fosse Arenberg sont foncés en 1900. Le puits no 1, destiné à l'extraction, mesure cinq mètres de diamètre, Le second puits assure l'aérage et mesure 3,65 m de diamètre, son chevalement est le plus petit du carreau. La fosse entre en exploitation en et devient une des plus importantes de la compagnie, produisant 218 915 tonnes en 1906, 302 000 tonnes en 1925 et 452 630 tonnes en 1930.
En 1946, le puits no 1, dont les installations ont été modernisées en 1936, avec un chevalet à molettes superposées venu coiffer l'ancien et une machine d'extraction à poulie Koepe, assure l'extraction et le service. Le puits no 2 est affecté à l'aérage et au service. Dès la nationalisation, il est envisagé de faire de la fosse un puissant siège d'extraction et en 1954, il est procédé au creusement du puits no 3 et 4 de 6,50 m de diamètre équipé à double compartiment. Creusé jusqu'à l'étage −334 m, le puits est coiffé d'un chevalet portique à quatre molettes superposées identique à celui de la fosse no 13 - 13 bis du Groupe de Béthune et assure, à partir du , l'extraction par quatre cages à trois étages recevant des berlines de 3 000 litres. Chaque compartiment est numéroté : il y a le puits no 3 et le puits no 4.
Le vendredi , à 11 h, les « dernières » berlines remontent au cours d'une cérémonie qui rassemble la presse et les élus régionaux. La dernière vraie remontée s'effectue à huis clos, le vendredi 31 mars, soit une semaine plus tard.
Les travaux préliminaires à la création de la fosse Charles Ledoux, du nom d'un des administrateurs de la Compagnie des mines d'Anzin, commencèrent en 1900 et les creusements des puits en 1901. Les premiers accrochages furent aménagés en 1903 à −245 mètres au puits no 1 et en 1905 à −322 mètres au puits no 2. Puis vinrent les accrochages à -418 en 1928, à -500 en 1928, à -580 en 1954, et -660 en décembre 1968. À la nationalisation, les installations du jour furent modernisées avec la création d'un lavoir et de deux machines d'extraction électriques.
À l'arrêt du siège, la production totale est de 33 645 000 tonnes pour un charbon maigre anthraciteux. Si l'on tient compte des différentes fosses du secteur, c'est en fait plus de 74 000 000 tonnes qui ont été extraites : Chabaud-Latour : 6 143 000 tonnes, Saint-Pierre : 5 820 000 tonnes, Soult nos1 et 2 : 5 608 000 tonnes, Vieux-Condé : 21 853 000 tonnes et 988 000 tonnes pour Trou Martin.
Le vendredi 30 décembre 1988 à 9 heures, au cours d'une cérémonie, les dernières gaillettes venant de la taille Philippe Couchant sont remontées du puits no 1. Le puits no 1, profond de 759 mètres, et le no 2 de 687 mètres, sont remblayés en juin 1989. Les installations de surface sont démantelées en 1990 et 1991. Le chevalement du puits no 1 tombe le jeudi 7 mars 1991, à 10 h 30. Quant à celui du no 2, resté seul, il est proposé à l'inscription des Monuments Historiques en 1992.
La cimentation des deux puits de la fosse Agache, baptisés du nom d'Édouard Agache, administrateur de la Compagnie, est entreprise le . Le puits no 1 est commencé le et le puits no 2, le . L'extraction commence en 1913. Détruite partiellement, l'extraction reprend début 1921 par l'étage 380. La fosse produit 250 000 tonnes en 1922 et 450 000 tonnes en 1938.
À partir de 1950, les installations d'Agache sont modernisées. Les deux puits sont surmontés de deux chevalements modernes à molettes superposées, équipés chacun de machines d'extraction à poulie Koepe installées dans une vaste salle commune. Un lavoir à grains de 400 tonnes par heure de capacité est construit en 1960. En 1970 est préparé le raval du puits no 1 jusqu'à −780 m. La mise en route de cet étage a lieu en 1972. À partir du , la fosse Agache est rattachée à l'unité de Production de Douai, comme tous les sièges du Valenciennois encore en service à cette date.
Le , la dernière berline est remontée. La fosse a extrait 22 321 000 tonnes de charbon en 63 années d'existence. Le chevalet du premier puits est abattu le , l'autre le .
Le puits Sabatier no 1 est foncé le au diamètre de cinq mètres, le no 2 le 12 juillet au diamètre de 3,65 m. Le début de l'extraction d'un riche gisement de charbons anthraciteux commence en 1913. La guerre de 1914 interrompt tous les travaux. L'extraction reprend le et atteint 132 975 tonnes en 1923 puis 283 763 tonnes en 1926. La production est cependant fortement perturbée par d'importantes venues d'eau. Celle du arrête l'exploitation d'une bonne partie des chantiers. Le maximum de production est atteint en 1939 avec 409 358 tonnes.
La Fosse Sabatier ferme en après avoir extrait 21 920 000 tonnes.
La fosse Heurteau comprend deux puits foncés en 1927, à l'extrême nord du gisement de la Compagnie d'Anzin (au nord-est de la Centrale d'Hornaing). Elle ne produira jamais de charbon, ne servant qu'à l'aérage et au service pour la fosse Agache de Fenain par laquelle la production est remontée. Le premier puits, profond de 313 mètres, est remblayé en 1966 et les installations détruites. Le second puits, profond de 472 mètres, est remblayé et voit ses installations détruites en 1976. Le chevalement est démoli le 19 septembre 1978.
La fendue Saint-Georges est située dans la forêt domaniale de Bonsecours, à Condé-sur-l'Escaut[I 3]. Il s'agit de la seule fendue du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Elle semble aussi nommée « Descenderie du Chêne Raoul »[BRGM 177]. Dans les environs de Bonsecours, les morts terrains sont très minces. Un montage creusé dans la veine de Saint-Georges au siège Ledoux, parti de 322 mètres de profondeur est remonté tout en restant dans le terrain houiller jusqu'à vingt mètres sous la surface du sol. En juillet 1961, un carreau miniature a été édifié par-dessus le trou d'homme. Cette entrée d'air permet d'exploiter la veine Saint-Georges, épaisse d'un mètre[20]. Le puits est remblayé en 1970, et les installations sont détruites.
Comparativement aux autres compagnies et en raison de sa longue histoire, un assez grand nombre de terrils ont été édifiées sur les concessions appartement à la Compagnie des mines d'Anzin[I 4],[I 5].
La ligne du chemin de fer d'Anzin à Denain, Abscon, puis Somain, construite par la Compagnie des mines d'Anzin, est l'une des premières qu'ait possédée la France. La concession date du 24 octobre 1835 et les travaux sont commencés immédiatement[21].
Notes et références
Notes
↑Une toise vaut 1,80 m, quarante toises valent donc 72 m.
↑Un goyot est une cloison entre les parois du puits d'extraction et les échelles pour la montée et la descente des ouvriers.
↑ a et bNote à un article de L'Echo de la fabrique, sur le site ENS-LSH, consulté en juin 2008 echo-fabrique.ens-lsh.fr
↑Héritier d'une "grande partie des actions de la Compagnie d'Anzin" et "se consacre enfin à la gestion des mines d’Anzin" après avoir été président de la République, selon sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale, consulté en juin 2008 Les anciens Présidents de l'Assemblée nationale : Jean Casimir-Perier
↑Sur le site militant "Notre Lutte", on peut lire en juin 2008 : "Au même moment, Thiers, gros actionnaire des Mines d'Anzin prenait à Versailles un arrêté pour obliger la marine à se fournir en briquettes à la Compagnie d'Anzin dont il fixait lui-même le tarif, sans adjudication."La Commune de Paris
↑ abcdefghi et jJean-Claude Mouys, Histoire d'Anzin, , p. 103
↑« À La Sentinelle, le Burger King va s’installer sur l’ancien puits de mine « Bon air » », La Voix du Nord, (lire en ligne)
↑Magazine Relais, numéro spécial, page 54, « À Ledoux, la Vallée de Saint-Georges a débouché au jour ! », mai 1991.
↑Page 391 - Statistique archéologique du Département du Nord - seconde partie - 1867 - Librairie Quarré et Leleu à Lille, A. Durand 7 rue Cujas à Paris - archive du Harvard College Library - numérisé par Google Books
Références à Édouard Grar, Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791, t. II,
Henri Mitterand, « Les notes d'enquêtes inédites de Zola : de l'ethnographie au roman », in Hommages Jacques Petit, Université de Besançon, 1985, p. 763-778.
Henri Mitterand (professeur à la Columbia University), Zola à Anzin, in Revue Travailler, no 7/2002-1.
Richard H. Zakarian, Zola's 'Germinal': A Critical Study of Its Primary Sources in The Modern Language Review, Vol.70, no 3, juillet 1975, p. 637-638.
Sur les fosses ouvertes à Condé-sur-l'Escaut et Vieux-Condé
Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Vieux-Condé et de sa Région - Histoires et Traditions du Pays de Pierre Choquet
Sur les mines du Nord et du Pas-de-Calais
Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
Albert Olry, Bassin houiller de Valenciennes, partie comprise dans le département du Nord, Imprimerie Quantin. Paris,
Édouard Grar, Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791, t. II, Impr. de A. Prignet, Valenciennes, , 371 p. (lire en ligne), p. 110
Caroline Morel, Christian Marion et Hervé Boullée, Étude des aléas miniers du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais : Zone 1, Metz, Géodéris, , 56 p. (lire en ligne), p. 19, annexe 4a, annexe 5a
Hervé Boullée et Christian Marion, Étude des aléas miniers du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais : Zone 3, Metz, Géodéris, , 67 p. (lire en ligne), annexe 4a, annexe 5a
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Compagnies des mines d'Anzin et protestations sociales au XIXe siècle
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