La famille Batthyány [ˈbɒcːaːɲi][1] est l'une des plus anciennes, des plus puissantes et des plus célèbres familles de magnats hongrois, qui a fourni à la Hongrie un grand nombre de militaires et d'hommes d'État. Elle fait remonter sa généalogie à Coers, compagnon d'Árpád lors de l'invasion de la Pannonie par les Magyars en 884. Elle est élevée à la dignité de baron de l'Empire en 1585, à celle de comte en 1630 et de prince (branche aînée) en 1764.
En 1389, Georges d'Örs (en hongrois : Örsi György), castellan (gouverneur) d'Esztergom, reçoit du roi Sigismond, en récompense de ses services éclatants, la terre de Batthyán dont toute la famille prit le nom.[réf. nécessaire]
Adam-Wenceslas Batthyány(de), prince de Batthyány (1722–1787), fils du palatin de Hongrie Louis Batthyány, ban de Croatie, général d'artillerie en puis conseiller intime de l'empereur.
Margit von Batthyány(de) (1911–1989), fille de Heinrich Thyssen, personnalité de l’industrie lourde allemande et un des financiers du Troisième Reich, épouse du comte Ivan de Batthyány. En mars 1945, dans l'une des fêtes qu'elle organise au château de Rechnitz, 200 juifs sont massacrés(de). Elle organise la fuite du responsable local de la Gestapo puis se réfugie en Suisse, où elle meurt bien des années plus tard[4],[5].
Au XVIIIe siècle, le comte Charles Batthyány, amené en Belgique par les péripéties des guerres, s'y maria et administra le château de Farciennes, dans les environs de Charleroi, comme tuteur des biens de son fils, un garçon mineur d'âge qui tenait le château de sa mère qui appartenait à la noblesse locale. Des tombes ont été retrouvées dans le caveau du château qui témoignaient de ce séjour par la présence, dans les cercueils, de grands clous plantés à la hauteur de la poitrine, vieille coutume de la région d'origine de la famille Batthyani, les Carpathes, en Europe centrale.[réf. nécessaire]
Notes et références
↑(hu) MTA, A magyar helyesírás szabályai [« Règles de l'orthographe hongroise »], Budapest, Akadémiai kiadó, , 11e éd., n° 87
↑Les Batthyány: Considérations sur une généalogie· Hendre Biro, Doina. (2004) - In: "Annales Universitatis Apulensis". Series Historica vol. 8 (2004) [1]
Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
Dictionnaire de la conversation et de la lecture, Tome II, Ed. 2e, Michel Lévy Frères, 1855, Paris
Articles connexes
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Liens externes
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :