Jusqu'à l'introduction de l'euro et depuis 1837, Monaco possède sa propre monnaie : le franc monégasque (MCF) qui est lié au franc français (FRF) avec une parité fixe de 1 MCF pour 1 FRF. Monaco étant enclavé dans le territoire français, plusieurs traités permettent aux deux États de conserver des liens politiques et économiques forts[3]. Avec l'adoption de l'euro par la France, les accords monétaires ont été adaptés et renouvelés ; Monaco ne peut émettre qu'une quantité limitée de pièces avec sa face nationale, mais pas de billets (dont les faces sont mutualisées)[4]. Dans la pratique, elles sont frappées par la Monnaie de Paris.
Sur la base de la déclaration no 6 relative aux relations monétaires avec la république de Saint-Marin, la Cité du Vatican et la principauté de Monaco, annexée à l'acte final de Maastricht, le Conseil du 31 décembre 1998 a arrêté trois décisions sur la position à adopter par la Communauté en ce qui concerne un accord sur les relations monétaires avec ces trois États[2].
Décision 1999/96/CE du Conseil sur la position à adopter par la Communauté en ce qui concerne un accord sur les relations monétaires avec la Principauté de Monaco, 31999D0096, adopté le 31 décembre 1998, JO du 4 février 1999, p. 31–32, entré en vigueur le 31 décembre 1998 [consulter en ligne, notice bibliographique]
Convention monétaire entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de Son Altesse sérénissime le prince de Monaco, JOUE, , 15 p. (lire en ligne).
Stéfanie Mourou, Les relations internationales de la principauté de Monaco, Presses universitaires du septentrion, coll. « Thèse à la carte », , 454 p. (ISBN978-2-2840-1727-1)
↑Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, « Relations bilatérales », sur France Diplomatie : : Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le ).