À partir du XIIe siècle, Paris s'impose comme centre important pour la théologie. En 1215, un bulle d'Innocent III reconnaît l'université[réf. nécessaire]. Paris fut pendant le XIIIe siècle, un des grands centres intellectuels d'Europe. À cette époque, on introduisit dans les universités d'occident, sous l'impulsion d'Albert le Grand, les fondements de la science de la Grèce antique et de la civilisation arabo-musulmane. L'université de Paris participa au renom de la ville qui fut, au XIIIe siècle, le plus grand centre intellectuel d'Europe.
Depuis 1213[réf. nécessaire], la faculté est divisée en quatre domaines d'enseignements :
les arts (on incluait les sciences dans les arts, qui tirent leur étymologie des arts libéraux).
Temps modernes
À partir de la Renaissance, les enseignements de la scolastique, qui formaient la base de l'éducation dans les collèges supérieurs, commencèrent à entrer en déclin, davantage à Paris que dans la partie méridionale de l'Europe, qui était plus avancée dans le processus de renaissance. Sous l'influence des humanistes, à partir des années 1530, les arts commencèrent à acquérir plus de prestige que les autres disciplines.
À la naissance de la science moderne au XVIIe siècle (Galilée, Descartes, etc.), la scolastique fut vivement critiquée pour ses manques en matière d'observation et d'expérimentation.
Au XVIIIe siècle sont fondées les premières écoles d'ingénieurs :
Napoléon donna à l'École polytechnique son statut militaire (qu'elle perdit puis retrouva). Napoléon créa en outre une école militaire à la place de l'école du génie de Mézières, l'école de Saint-Cyr (proche de Paris).
XIXe siècle
Dans le courant du XIXe siècle, le système des grandes écoles se développa, porté par la révolution industrielle, et se généralisa non seulement dans les grandes écoles scientifiques (écoles centrales, écoles des mines, des télécoms), mais aussi dans les écoles commerciales, et agronomiques.
Paris conserve une place majeure dans la région, bien que certaines écoles aient choisi de partir en banlieue pour bénéficier de campus plus vastes et plus à même notamment d'accueillir des équipements modernes de pointe.
Un nouveau pôle d'enseignement supérieur connaît un important d'essor, dans le cadre de l'opération d'aménagement Paris Rive Gauche, au sud-est du Quartier latin dans la partie du 13e arrondissement jouxtant la Seine. Ce secteur intégralement reconvertit ou reconstruit depuis les années 1990 bénéficie de la présence de la bibliothèque nationale de France.
Depuis les années 1960 le plateau de Saclay a connu un important développement qui en a fait un des principaux espaces de la recherche en France. Il comporte à la fois une grande université (Paris XI), des centres de recherche publics et privés, et des grandes écoles telles l'École polytechnique, HEC et CentraleSupélec, et des centres de recherches publics ou privés. Depuis 2015, l’Université Paris-Saclay ambitionne de créer une marque commune autour de cette grappe universitaire.
Autres pôles
D'autres pôles d'éducation supérieure tendent à se constituer, notamment dans les villes nouvelles de Cergy-Pontoise et Marne-la-Vallée qui ont toutes deux une université. C'est notamment à Cergy que se trouve l'ESSEC.
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