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L’École des Ingénieurs de la Ville de Paris (EIVP) est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au 1er septembre 2020 à délivrer un diplôme d'ingénieur[2]. En janvier 2020, l'EIVP est l'un des fondateurs (avec l'ENSG, l'ENSA Paris-Est, l'ESIEE, l'IFSTTAR et l'UPEM) de l'université Gustave-Eiffel qui se classe parmi les premières universités françaises en génie civil et dans les domaines des transports (classement de Shangaï[3]).
En 2021, l'EIVP est classée 3e du palmarès du Figaro Étudiant des écoles d'ingénieurs françaises dans la catégorie BTP, Génie Civil, Construction et 8e dans la catégorie Environnement[4].
L'EIVP est une école publique placée sous la tutelle de la Ville de Paris. Fondée en 1959, elle mène une double mission de formation, initiale et continue, et de recherche sur les problématiques urbaines. Elle est membre de la Conférence des grandes écoles. Son diplôme est habilité par la Commission des titres d'ingénieur depuis 1971.
L'EIVP couvre l'ensemble des domaines du génie urbain : construction, génie civil, aménagement d'espaces publics, programmation urbaine et architecturale, transport et mobilité, infrastructures et réseaux, outils numériques et gestion des données urbaines, qualité de l’environnement, économie circulaire, résilience, énergies en ville, gestion des eaux pluviales et usées... Les diplômés de l'EIVP forment un corps appelé ingénieurs de la ville de Paris.
Elle est, avec l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris, l'une des deux écoles d'ingénieurs de la Ville de Paris.
En 1986, l’école s’ouvre aux élèves dits « civils » qui constituent désormais plus de 80 % de chaque promotion, et à l'international, en concluant des conventions d'échanges avec de nombreux établissements d'enseignement supérieur et de recherche à travers le monde.
Jean-Rodolphe Perronet crée en 1747 l’École royale des Ponts et Chaussées qui a vocation à former des ingénieurs à la conception et la construction des ponts, de routes ainsi que de canaux.
Devenue « nationale » après la Révolution, cette école contribuera à faire reconnaître le génie civil comme un domaine autonome des sciences et techniques de la construction. Quoique « relativement étranger, voire hostile dans un premier temps, à la question urbaine, qu’il conçoit comme un domaine rebelle à toute conception rationnelle et incontrôlable sur le plan social, technique ou économique, le corps des Ponts et Chaussées va pénétrer en force les services municipaux sous le second Empire et jeter les bases d'un service public urbain de type nouveau, développé et consolidé sous la IIIe république »[5]. À Paris même, les ingénieurs des Ponts et Chaussées seront très largement mobilisés dans le cadre des projets haussmanniens et acquerront leurs lettres de noblesse à travers notamment les figures des ingénieurs Adolphe Alphand et Eugène Belgrand.
On assiste à la constitution d’un génie rural à travers la réalisation des travaux d’irrigation lancés à partir des années 1870 pour endiguer la crise que connaît alors l’agriculture ; les ingénieurs des Ponts et Chaussées jouant un rôle actif. En 1919, l’École supérieure de génie rural, aujourd'hui École nationale du génie rural, des eaux et des forêts, est créée. De même pour le génie urbain, l'École des ingénieurs de la préfecture de la Seine voit le jour le 13 octobre 1959, ainsi que le corps des ingénieurs de la ville de Paris.
À l'instar de l’École Nationale des Travaux Publics de l’État, créée en 1954, elle s'installe dans les locaux de l’École Spéciale des Travaux Publics boulevard Saint-Germain. L'homologie entre les deux corps d'ingénieurs, parisien et d’État, date de cette origine commune. Au départ réservée aux besoins municipaux, elle s'ouvre en 1988 aux élèves non fonctionnaires, destinés à travailler dans le secteur privé ou dans d'autres collectivités.
Devenue l'École des ingénieurs de la ville de Paris, cette école est destinée à former des ingénieurs spécialisés en génie urbain pour accompagner le mouvement de rénovation engagée dans Paris. Le plan d’urbanisme directeur de Paris de 1967 prévoit la reconstruction de près des deux tiers de Paris. La capitale doit à la fois moderniser et compléter en profondeur les grands ouvrages hérités de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, tout en innovant pour s’adapter au développement de nouvelles technologies constructives adaptées au milieu urbain dense.
Les enseignements portent sur les besoins concrets de la ville : la signalisation, les matériaux innovants, etc., cours d’autant plus pratiques qu’ils sont pour la plupart assurés par d’anciens en activité à la ville de Paris. La formation n’a cessé d’évoluer en même temps que la ville de Paris, adaptant ses ingénieurs aux évolutions du contexte urbain.
Souhaitant garder son implantation dans Paris intra-muros et profitant du développement des quartiers de l'Est parisien, l'établissement s'établit dans le 19e arrondissement de Paris, rue Rébeval quittant ainsi le 15 rue Fénelon (10e) dont les locaux ont été repris par Paris College of Art. Les locaux, une ancienne usine Meccano, étaient occupés par l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-Belleville. Le 19 février 2013, l'inauguration a lieu en présence du maire de Paris Bertrand Delanoë.
L’école est associée à l'université Paris-Est depuis 2009[6]. Elle est membre du consortium Paris-Est FUTURE labellisée I-SITE en 2017. Dans cadre, elle cofonde l'université Gustave-Eiffel au 1er janvier 2020 avec l'ENSG, l'ENSA Paris-Est, l'ESIEE, l'IFSTTAR et l'UPEM. En 2021, l'établissement se classe dans le top 50 mondial en génie civil et dans les domaines des transports (classement de Shangaï[3]) et au premier rang français dans ces deux thématiques.
L'école dispense plusieurs formations :
Les semestres à l'EIVP s'organisent autour de thématique particulières et qui permettent à l'étudiant de développer ses connaissances et compétences.
Cette étude fait l'objet d'un rapport chaque année, qui est fourni à tous les collaborateurs lors d'une conférence finale.
L’école recrute par différentes voies :
Environ 110 places sont disponibles chaque année en cycle ingénieur, 12 places pour le double diplôme ingénieur/architecte (dont 2 places pouvant être ouvertes aux étudiants fonctionnaires) et 12 places pour architecte/ingénieur.
Les élèves recrutés peuvent être fonctionnaires ou non-fonctionnaires :
L'École compte chaque année entre 10 et 15 % d’élèves internationaux[7].
L'EIVP a conclu des partenariats avec une quarantaine d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche internationaux. Tous sont reconnus nationalement et internationalement dans les domaines du génie civil, de l'urbanisme ou du génie urbain. Les étudiants en cursus ingénieur doivent partir pendant au moins trois mois dans une expérience internationale, et les fonctionnaires sont invités à passer par une expérience dans le secteur privé.
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