L'école est particulièrement touchée par la crise sanitaire de 2020, et mise en cause pour son management en 2022.
Historique
Entrée principale de l'ancien siège de l'École supérieure de commerce de Nantes, rue Voltaire, devenue celle du muséum d'histoire naturelle.Entrée principale de l'Atlantic campus d'Audencia Business School.
En 1970, l'école quitte les bâtiments de la rue Voltaire qui sont entièrement récupérés par le muséum d'histoire naturelle[2]. Elle s'installe alors sur le campus du Petit-Port dans le quartier Nantes Nord, au no 8 de la route de la Jonelière, au sein d'un bâtiment d'une surface de 7 000 m2 en face de la faculté des lettres de l’Université de Nantes et de l’École Centrale de Nantes. Aujourd’hui, sa surface est de 23 000 m2. Elle dispose également de campus internationaux en Chine et en Côte d'Ivoire.
En 2000, à l'instar d'autres écoles de commerce françaises, l'école supérieure de commerce de Nantes change de nom[4]. Audencia est créée à partir de deux mots latins : audientia (écoute) et audacia (audace).
En 2016, les écoles SciencesCom et École Atlantique de Commerce deviennent des programmes du portefeuille d'Audencia Business School[6].
En 2018, Audencia est devenue un établissement d'enseignement supérieur consulaire[7].
En 2020 en pleine crise sanitaire, l'école située à Nantes devient l'un des plus importants foyers de contagion de France : le bilan au s'élève à 212 contaminations par la Covid-19. Cela entraîne la mise en place de cours à distance sur le site[8],[9],[10],[11].
L'école est mise en cause, en 2022, pour des formes de management toxique envers son personnel administratif. La médecine du travail alerte en juillet l'inspection du travail et la direction de l'établissement[12],[13],[14],[15]. En octobre, le directeur général annonce la démission de son adjoint[16]. L'école recourt à un audit extérieur[17] dont les résultats confirment, selon l'antenne nantaise de Médiacités, la présence de « managers toxiques », un « entre-soi masculin » et un « mépris de classe »[18]. Selon le président du conseil d'administration d'Audencia, il s'agit de « cas individuels de management toxique » pour lesquels il déclare qu'il n'y aura « pas de tolérance »[19].
Enseignements
Outre ses formations principales en gestion[20], notamment accessible aux étudiants issus des classes préparatoires[21],[22], l'école propose des doubles parcours. Elle a noué un partenariat avec l'École du Louvre pour délivrer à ses étudiants des compléments de gestion d'un semestre pendant la période d'été[23], tandis que l'école du Louvre accueille quelques étudiants sélectionnés d'Audencia pour un semestre d'initiation à la muséologie[24] ou la New York Film Academy[25].
Dans le cadre du plan ECOS 2025, les étudiants peuvent désormais valider un semestre de mobilité à la Harvardsummer school[26],[27].
Implantation
En 2023, un nouveau campus est inauguré à Saint-Ouen-sur-Seine qui doit accueillir des étudiants à partir de septembre[28].
Directeurs
Sébastien Tran a pris le poste de directeur en 2024[29] à la suite de Christophe Germain[30] qui avait été nommé en [31].
Pr. Constantin Zopounidis, directeur du laboratoire d’ingénierie financière d'Audencia et professeur honoraire de quatre universités grecques, auteur de « New Perspectives in Multiple Criteria Decision Making »[46] publié en 2019.
Dr. Michaela Merk, conférencière primée, professeure en management et marketing et réalisatrice du podcast Luxury Leadership Talks[47] sur l’industrie du luxe.
Pr. Thomas Roulet, enseignant-chercheur en théorie des organisations et sociologie à l'Université de Cambridge (Judge Business School et King's College). Ses travaux portent sur les évaluations sociales négatives (stigmate, scandale, controverse)[49],[50].
↑« Alliance Centrale-Audencia-ENSA Nantes, innover par le brassage des différences », Journal des Grandes Écoles, (lire en ligne)
↑« L’Ecole Atlantique de Commerce vise l’international en devenant le programme Bachelor d’Audencia Business School », Dimension-Commerce.com, (lire en ligne, consulté le )
↑« Le statut d’EESC, vers l’autonomie totale des business schools françaises ? - Business Cool », Business Cool, (lire en ligne, consulté le )
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