Dans leur Cours de didactique du français langue étrangère et seconde (p. 94-97), Jean-Pierre Cuq et Isabelle Gruca distinguent deux types de définitions du FLS :
« Le premier type est directement issu de la sociolinguistique anglo-saxonne. » Pierre Martinez, qui le défend, le résume parfaitement : « Il est clair qu'on gagne beaucoup à appeler langue seconde tout système acquis chronologiquement après la langue première ».
Une troisième acception est née dans le cadre de l'Éducation nationale en France. Pour cette institution, le FLS est le français appris en tant que langue cruciale et déterminante pour la vie de l'apprenant (notamment les apprenants immigrés dans un pays francophone). Cette acception est contestée par un certain nombre de chercheurs en sciences du langage.
↑Emmanuelle Guerin, « Le français, « langue maternelle » est-il une « langue vivante » ? Réflexion sur la place de la variation stylistique dans le discours scolaire », Lidil. Revue de linguistique et de didactique des langues, no 50, , p. 147–167 (ISSN1146-6480, DOI10.4000/lidil.3609, lire en ligne, consulté le )
↑Observatoire national de la lecture et Inspection générale de l'éducation nationale / Groupe de l'enseignement primaire, « L'apprentissage de la lecture à l'école primaire », rapport au ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, novembre 2005.