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Elle produit notamment des spiritueux, comme la Williamine, une eau-de-vie à base de poires Williams, ou l'abricotine, aux abricots de Luizet dans le Valais. La distillerie produit également de nombreux sirops.
Histoire
Création et début
Louis Morand, âgé de 22 ans, ouvre une distillerie en 1889 à Martigny-Combe, en Valais. Associé à son frère Auguste, il reprend, une année plus tard, l'entreprise à son nom[2],[3].
Situé dans une région viticole, entre Martigny-Croix, Plan-Cerisier et le Sommet-des-Vignes, Louis Morand distille du marc de raisin, des produits à base de plantes locales comme l’absinthe et le génépi, des liqueurs fines, du vermouth et différentes eaux-de-vie[4].
La Liqueur du Simplon, renommée plus tard en Liqueur du Grand-Saint-Bernard, permet à la distillerie de se faire connaître[5].
Industrialisation et grande distribution
L'entreprise familiale devient, sous la direction d’André Morand, fils de Louis Morand[5], une entreprise industrielle. Il agrandit la gamme de liqueurs, de sirops et de limonades et développe la distribution de boissons[4]. Il crée la Williamine, une eau-de-vie fabriquée uniquement à base de poires Williams. La marque, qui devient un succès commercial, est déposée en 1953[5].
Williamine
Louis Morand reprend la distillerie dont l'évolution est amorcée par son père. Il développe les marchés et le réseau des agents étrangers. La Williamine est et les autres produits de l’entreprise sont diffusés à plus large échelle[4].
La 4e génération de Morand
La reprise de la quatrième génération se fait à une période de conjoncture délicate, de baisse de la consommation et d'une modification très importante des taxes sur l'alcool, mettant produits étrangers et produits autochtones au même niveau[6]. Peu de distilleries survivent à la concurrence étrangère. En 2004, l’entreprise doit se restructurer et conquérir de nouveaux marchés. Une direction externe est mise en place en 2008, la famille Morand demeurant toujours très présente dans l’opérationnel et le conseil d’administration[7],[4].
En 2021, Morand modernise les étiquettes et les recettes de ses sirops[8]. Ces derniers réalisent près de la moitié du chiffre d'affaires de l'entreprise en 2023[5].
Bibliographie
Marie Mathyer et Carine Cornaz Bays, La distillerie Morand : De génération en génération, Saint-Maurice (Valais), Éditions Pillet, coll. « Terres d'encre », , 128 p. (ISBN978-2-940145--54-6)
Carine Cornaz Bays, Morand : 130 ans d'histoire, p. 28[2]
↑« Didier Fischer, Directeur général de la distillerie Morand à Martigny (VS) », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑« Économie romande. La distillerie Morand s'offre un «étranger» pour redorer le blason de la Williamine », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑« Nouveau look, nouvelles recettes: Morand dynamise ses sirops », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )