Il met un terme à sa carrière de joueur en 2009 et devient entraîneur. Durant la saison 2012-2013, il entraîne les avants du Stade français puis ceux du Stade montois de 2014 à 2019 avant de devenir manager du club jusqu'en 2020.
Il est le père de Paul et Hugo Auradou, également joueurs de rugby à XV.
Biographie
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Débuts en division fédérale
David Auradou commence le rugby à Cahors en 1993 où il reste jusqu'en 1995, le club joue alors en groupe B (équivalent de la Fédérale 1 actuelle).
Il passe ensuite une saison au SC Graulhet en groupe A2 (qui correspond à la Pro D2 actuelle).
David Auradou est surnommé Bibi par Serge Simon. Le principal intéressé confie, en 2006, que « ce sobriquet ridicule contrastait assez bien avec (ma) réputation de joueur rugueux »[3].
Par ailleurs, il pose pour deux éditions (2001 et 2004) du calendrier des Dieux du Stade, organisé par le Stade français sur une idée du président du club Max Guazzini. Les bénéfices des ventes sont reversés à des associations.
Le 18 mai 1998, David Auradou obtient son premier titre de champion de France de première division, le Stade Français ayant battu Perpignan 34 à 7. Le 6 juin suivant, le Stade Français perd la finale de la Coupe de France face au Stade toulousain 22-15.
Le 5 juin 1999, le Stade Français remporte la Coupe de France 27 à 19 contre Bourgoin-Jallieu. C'est à cette période qu'Auradou honore auparavant sa première cape internationale en équipe de France le contre l'équipe d'Angleterre lors du Tournoi des Cinq Nations, choisi par le sélectionneur Jean-Claude Skrela. Celui-ci le sélectionne également pour la Coupe du Monde qui se déroule à l'automne 1999. David Auradou ne joue qu'une poignée de minutes en quart de finale contre l'Argentine, profitant de la suspension de Fabien Pelous. Il ne joue que ce match-là mais devient vice-champion du monde à la suite de la défaite du XV de France, 35 à 12, face à l'équipe d'Australie en finale le 6 novembre 1999.
Le 20 septembre 2003, il joue avec les Barbarians français à l'occasion d'un match opposant le XV de France, rebaptisé pour l'occasion « XV du Président » (afin de contourner le règlement qui interdit tout match international à moins d'un mois de la Coupe du monde), et les Barbarians français, composés essentiellement des joueurs tricolores non retenus dans ce XV présidentiel et mis à disposition des Baa-Baas par le sélectionneur Bernard Laporte[5]. Ce match se déroule au Parc des sports et de l'amitié à Narbonne et voit le XV du président s'imposer 83 à 12 face aux Baa-Baas[6]. Il dispute ensuite sa deuxième Coupe du monde, sélectionné par Bernard Laporte, mais ayant cette fois encore le statut de remplaçant il joue contre le Japon et les États-Unis durant la phase de poules puis lors de la finale de bronze où l'équipe de France s'incline contre la Nouvelle-Zélande, la Coupe du monde étant remportée par l'Angleterre.
Au total, David Auradou cumule 41 sélections en équipe de France jusqu'en 2004. Il réalise deux fois le Grand chelem au Tournoi des Six Nations (en 2002 et 2004) avec le XV de France entraîné par Bernard Laporte.
En 2005, il participe avec le|Stade français à la finale de Coupe d'Europe face au Stade toulousain au Murrayfield Stadium à Édimbourg. Il est capitaine et titularisé en deuxième ligne avec Mike James. À l'issue du temps réglementaire, les deux équipes sont à égalité, 12 à 12, mais les Toulousains parviennent à s'imposer 12 à 18 à l'issue des prolongations.
En 2007, après avoir été champion de France pour la cinquième fois avec le Stade français (23 à 28 contre l'ASM Clermont), il part jouer une saison dans le club voisin du Racing Métro 92 avant de revenir faire une dernière saison au club parisien en 2008-2009.
En juin 2008, il est invité avec les Barbarians français pour jouer un match contre le Canada à Victoria[7]. Il est le capitaine de l'équipe lors de ce match. Les Baa-Baas l'emportent 17 à 7[8]. En mars 2009, il joue de nouveau avec les Barbarians français contre le XV du président, une sélection de joueurs étrangers évoluant en France, au Stade Ernest-Wallon à Toulouse[9]. Les Baa-Baas s'inclinent 26 à 33[10].
Le 30 mai 2009, il joue son dernier match avec le Stade français, lors de la demi-finale de Top 14 face à Perpignan.
En juin 2009, il participe à la tournée des Barbarians français en Argentine pour affronter le Rosario Invitación XV puis les Pumas[11],[12]. Il est capitaine de l'équipe à l'occasion de ces 2 matchs. Les Baa-Baas l'emportent 54 à 30 contre Rosario puis s'inclinent 32 à 18 contre l'Argentine à Buenos Aires.
Retraite de joueur et reconversion professionnelle
Fin 2009, il met un terme à sa carrière de joueur professionnel, puis quitte les Hauts-de-Seine pour Sarlat. Il se reconvertit dans le vin comme directeur du développement de la maison Reutenauer à Cahors puis comme cadre dans une entreprise de matériaux de construction[13].
Carrière d'entraîneur
Il se lance ensuite dans le métier d'entraîneur, tout d'abord pendant une saison, en 2011-2012, avec le club amateur du CA Sarlat qui évolue en Fédérale 3[13].
En 2012, il revient au Stade français comme entraîneur des avants auprès de Richard Pool-Jones, directeur sportif, aux côtés de Christophe Laussucq, entraîneurs des trois-quarts[13]. Il n'est pas conservé à la fin de la saison.
À partir de juillet 2014, il est l'entraîneur des avants du Stade montois auprès de Christophe Laussucq[14] jusqu'en 2019, année où il est promu manager du club après le départ de Laussucq et assisté de David Darricarrère, entraîneur des arrières. Il quitte le club en 2020.
↑« C’est Serge Simon qui m’a surnommé Bibi. J’ai trouvé que ce sobriquet ridicule contrastait assez bien avec ma réputation de joueur rugueux. » Midi Olympique no 4847 du lundi 8 décembre 2006, page 41.