En près de dix ans au plus haut niveau international, Philippe Bernat-Salles s'est construit un palmarès enviable avec un Grand Chelem en 1998 en battant à Wembley le pays de Galles (51-0) et un titre de vice-champion du monde 1999.
Il a connu sa première sélection le contre les Argentins. Six ans après, il ne compte que quinze sélections[2]. Il marque le premier essai au Stade de France[2] et il remporte le Grand Chelem. Il inscrit un essai contre les All Blacks en demi-finale de la Coupe du monde de rugby à XV 1999[1],[3] et un essai par rencontre lors du Tournoi des six nations 2001[4], égalant la performance de Philippe Sella, avec qui il partageait sa chambre lors de sa première sélection[1]. Véritable finisseur, uniquement finisseur estiment ses détracteurs[1], Philippe Bernat-Salles a inscrit 26 essais sous le maillot bleu[4].
Joueur remarquable par ses cheveux poivre-sel, il fête un essai marqué avec les doigts écartés en forme du V de la victoire[5],[6].
Philippe Bernat-Salles a commencé à l'école de rugby, très jeune, entre sept et huit ans à pratiquer l'apprentissage de la balle ovale[5], au sein du club de l'AS Idron-Lee, club basé à Idron à côté de Pau dans le Béarn[5]. Il évolue en équipe première à Idron, à seulement seize ans.
Le , il joue de nouveau avec les Barbarians français contre l'Afrique du Sud à Biarritz. Les Baa-Baas s'imposent 40 à 22[9].
En , il est sélectionné une nouvelle fois avec les Barbarians français pour jouer la Nouvelle-Zélande au Stade Bollaert à Lens[10]. Les Baa-Baas parviennent à s'imposer 23 à 21[11]. En , il connaît une nouvelle sélection avec les Barbarians français contre les Fidji à Toulon[12]. Les Baa-Baas s'inclinent 17 à 15[13].
Grand Chelem en 1998 en gagnant à Wembley contre le pays de Galles (51-0) sans marquer d'essai alors qu'il avait réalisé la performance d'en marquer au moins un contre l'Angleterre, l'Écosse et l'Irlande (il fut ainsi le meilleur marqueur de l'édition 1998 du tournoi).
Auteur du grand chelem des essais pour son dernier tournoi en 2001
Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite.
Activités en dehors du rugby
Philippe Bernat-Salles a toujours travaillé jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans[5]. Son premier travail est apprenti électronicien à Pau[5]. Il est joueur professionnel de 1990 à 2005, avant de redevenir amateur[1]. Il a également tenu une brasserie à Biarritz, le Red Café, et été propriétaire et exploitant d'un camping dans les Landes à Labenne-Océan[1].
Après sa retraite sportive, il devient consultant pour le service des sports de Canal+ et commente des matchs sur Canal+ Sport et Sport+.
Il participe au Dakar 2009 à bord d'une auto Bowler, avec l'équipe Team 100% Sud-Ouest[17].
Le , Philippe Bernat-Salles devient le nouveau président de la Ligue nationale de handball pour une période de deux ans[18]. L'ambition affichée est de médiatiser davantage cette discipline dans laquelle les Français ont pourtant réalisé un exploit unique dans l'histoire de ce sport : détenir simultanément les titres de champions du monde, champions olympiques et champions d'Europe. Réélu en 2012 puis en 2015, il contribue au développement du championnat de France masculin de handball pour en faire le meilleur championnat mondial en 2018, année où il quitte la présidence de la LNH, battu par Olivier Girault.
En 2016, il rachète la brasserie Les Colonnes située au-dessus de la Grande plage de Biarritz[19], établissement qu'il revend en [20]. En 2018, il intègre le directoire du Biarritz olympique présidé par Jean-Baptiste Aldigé[21].