C'est une plante arborescentebisannuelle ou vivace. La tige est lisse, herbacée et verte dans sa partie supérieure, lignifiée et brune dans sa partie inférieure. Ligneuses et robustes, pouvant atteindre jusqu'à 4 m de haut[8] de haut et 4 cm de diamètre, les parties inférieures ont des cicatrices foliaires distinctes, et de la moelle au centre, étant creuses par endroits[4]. Les feuilles, qui peuvent mesurer un mètre, sont disposées en couronne étalée, et sont proches de celles d'Archangelica officinalis. Elles sont formées de folioles lancéolées, indivises et simplement dentées, en scie sur leur bord[9].
Jeune plant.
Tige.
Feuille.
Feuille.
Base des feuilles.
Appareil reproducteur
Les fleurs, disposées en ombelles, sont nombreuses, blanches à violacées. Les fruits sont brun foncé et mesurent entre 12 et 18 mm de long. Les semences ont une durée de vie de plus d'un an[4]. La floraison a lieu de mai à juillet[10].
Ce peut être une plante ornementale. Elle est cultivée à ces fins en Angleterre, en pots de préférence[10], et en Nouvelle-Zélande[4]. Elle peut être multipliée par boutures ou par graines. Il lui faut une terre riche en humus. Elle se maintient très bien dans une serre en hiver, mais perd ses feuilles s'il fait moins de huit degrés[9].
Composants
Les huiles essentielles des parties aériennes de Daucus decipiens, collectées pendant la phase végétative à Madère et aux Açores, sont principalement composées de monoterpènes (87% et 86% pour les huiles de Madère et des Açores, respectivement), de β-pinène (72%) et de limonène (82%). La fraction de sesquiterpène atteint 7 % de l'huile isolée des plantes de Madère, tandis que 5 % se trouvent dans l'huile isolée des plantes des Açores, cette dernière étant constituée uniquement d'hydrocarbures. Cette huile contient une fraction plus élevée de non-terpénoïde, dominée par le n-nonane (4%), que celle des individus de Madère (7% et 1%, respectivement)[12].
Notes et références
Notes
↑ ab et cSelon Plants of the World online (POWO) (5 mars 2021)[1], les noms Melanoselinum edule Drude, 1897, Melanoselinum moniza (Masf.) A.Chev., 1935 et Thapsia moniza Masf., 1881 sont synonymes de Daucus edulis (Lowe) Wojew., Reduron, Banasiak & Spalik, 2016.
↑(en) Łukasz Banasiak, Aneta Wojewódzka, Jakub Baczyński et Jean-Pierre Reduron, « Phylogeny of Apiaceae subtribe Daucinae and the taxonomic delineation of its genera », TAXON, vol. 65, no 3, , p. 563–585 (ISSN1996-8175, DOI10.12705/653.8, lire en ligne, consulté le )
↑Marie-Claire Pignal, « Compte rendu du voyage de la section de Botanique à Madère du 23 au 29 avril 2000 », Publications de la Société Linnéenne de Lyon, vol. 70, no 10, , p. 250–260 (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Jaime A. da Silva, A. Cristina Figueiredo, José G. Barroso et Luis G. Pedro, « Composition of the essential oil of Melanoselinum decipiens (Schrad. & Wendl.) Hoffm., an endemic species of the Madeira and Azores Archipelagos », Flavour and Fragrance Journal, vol. 13, no 2, , p. 90–92 (ISSN1099-1026, DOI10.1002/(SICI)1099-1026(199803/04)13:23.0.CO;2-D, lire en ligne, consulté le )
(en) Guillermo M. Massanet, Francisco M. Guerra, Javier M. Dorado et Zacarías D. Jorge, « Eudesmanolides from Melanoselinum decipiens », Phytochemistry, vol. 39, no 5, , p. 1123–1126 (ISSN0031-9422, DOI10.1016/0031-9422(95)00114-M, lire en ligne [PDF], consulté le )
(en) Guillermo M. Massanet, Francisco M. Guerra, Zacarías D. Jorge et Carmen Astorga, « Sesquiterpenolides from Melanoselinum decipiens », Phytochemistry, the International Journal of Plant Biochemistry and Molecular Biology, vol. 45, no 8, , p. 1645–1651 (ISSN0031-9422, DOI10.1016/S0031-9422(97)00254-9, lire en ligne, consulté le )