En 1965, alors qu'il est Assistant Secretary of Labor (adjoint du secrétaire au Travail), il publie le rapport Moynihan, étude influente et controversée sur la structure de la famille noire et ses effets économiques et comportementaux.
Moynihan a été ambassadeur des États-Unis auprès de l'Organisation des Nations unies et en Inde. Il a aussi été membre de quatre administrations successives, en commençant par l'administration de John F. Kennedy, jusqu'à celle de Gerald Ford.
Daniel Patrick Moynihan affirme que le respect des droits de l'homme par un État suit paradoxalement une fonction inverse du nombre de plaintes relatives aux droits de l'homme qu'il enregistre :
« Le nombre de violations des droits de l'homme dans un pays est toujours une fonction inversement proportionnelle du nombre de plaintes pour violations des droits de l'homme reçues de ce pays. Plus le nombre de plaintes déposées est grand, plus les droits de l'homme de ce pays sont bien protégés. »
En effet, les pays dans lesquels les droits de l'homme sont les plus sévèrement bafoués sont également ceux dans lesquels la liberté d'expression, la liberté de la presse et la justice sont les plus touchées. D'autre part, le nombre de plaintes déposées est également fonction des possibilités perçues d'être entendu et que réparation soit faite.
Ce phénomène est connu sous le nom de « loi de Moynihan » ou « syndrome de Moynihan ».