Après le décès du fondateur de l'équipe Jean-Paul Driot, ses deux fils Grégory et Olivier reprennent l'équipe en 2019. À l'aube de la saison 2022, l'ancien pilote de Formule 1Charles Pic rachète l'équipe, tout en conservant le même personnel et les mêmes structures[1]. La famille Pic est proche de l'équipe DAMS depuis des décennies, le grand-père de Charles, Charles-Pierre André, avait soutenu les carrières d'Éric Bernard et d'Olivier Panis quand ils étaient chez DAMS, et son petit-frère Arthur Pic lorsque celui-ci a roulé pour l'équipe sarthoise en 2012.
Formule E (2014-2022)
DAMS annonce sa participation pour la saison inaugurale (2014-2015) du tout nouveau championnat de monoplaces électriques, la Formule E sous le nom de e.dams. C'est par ailleurs, l'unique écurie française de ce championnat[2].
Le quadruple champion du monde de Formule 1, Alain Prost s'associe au projet avec Jean-Paul Driot[3].
De 2014 à 2018, avec la marque française, l'équipe e-Dams obtient trois titres au classement constructeurs, un titre pilote avec le sacre de Sébastien Buemi lors de la saison 2015-2016, et 15 victoires. La dernière saison avec Renault est cependant plus difficile, avec une absence de victoires et la perte du titre constructeurs.
A partir de la saison 2018-2019, la première sous la génération de voitures Gen2, Renault se retire du championnat, Nissan devenant le nouveau partenaire technique de l'équipe, qui devient Nissan e.Dams. Oliver Rowland remplace Nicolas Prost, qui quitte la Formule E. A l'issue de cette première saison de collaboration avec la marque, l'équipe, désormais franco-japonaise, termine quatrième avec six podiums et une victoire de Sébastien Buemi, qui termine vice-champion.
Les résultats s'améliorent la saison suivante, avec une deuxième place finale au classement constructeurs, quatre podiums de Buemi, et une victoire d'Oliver Rowland.
Les deux saisons suivantes sont cependant beaucoup plus compliquées pour l'écurie. En 2020-2021, e.DAMS n'obtient que deux podiums, avec Oliver Rowland, tandis que Sébastien Buemi n'en obtient aucun. L'écurie ne termine que dixième du classement constructeurs.
Pour la saison 2021-2022, Oliver Rowland, parti chez Mahindra, est remplacé par Maximilian Günther, venant de BMW i Andretti Motorsport. Malgré le gain d'une place au classement constructeurs, e.DAMS n'obtient aucun podium au cours de la saison, une première dans l'histoire de l'équipe. Courant 2022, Nissan rachète l'intégralité de l'écurie e.DAMS. L'entité sarthoise, n'étant désormais plus impliquée dans la gestion de l'écurie de Formule E, quitte le championnat à l'issue de la saison 2021-2022[5].
En 2025, l'écurie DAMS fait ses débuts dans le championnat de Formule 3 FIA, où elle remplace Jenzer Motorsport, qui a choisi de quitter le championnat.
Dams annonce son arrivée en Formula Renault 3.5 Series à partir de la saison 2012. L'écurie restera dans le championnat jusqu'à la fin de la saison 2015.
Après le remplacement de la Formule 3000 par le GP2 Series, DAMS s'engage dans cette nouvelle compétition dès la première saison du championnat en 2005.
Dès le lancement de la série A1 Grand Prix, Jean-Paul Driot devient propriétaire de la franchise de l'A1 Team France. Ce sera logiquement son écurie DAMS qui sera chargée de faire courir la monoplace de l'équipe représentant la France dans la compétition. De plus, les équipes représentant la Suisse, le Mexique puis l'Afrique du Sud confient leur voiture de course à DAMS.
L'équipe de France marque la première saison de l'histoire de la compétition en remportant le championnat avec 51 points d'avance sur son dauphin, l'A1 Team Suisse grâce à Alexandre Prémat et Nicolas Lapierre qui remportent à eux deux treize des vingt-deux courses de la saison.