Mária (Alexandra Borbély), nouvelle responsable du contrôle de qualité d'un abattoir, très rigoureuse et au comportement autistique, et le directeur financier Endre (Géza Morcsányi), au tempérament réservé et dont la main gauche est paralysée, se retrouvent chaque nuit dans un rêve partagé, sous la forme d'un cerf et d'une biche qui font connaissance dans un paysage enneigé. Ils ne s'en rendent compte que lorsque chacun d'eux parle, de son côté, à une psychologue de l'entreprise de ce rêve. Celle-ci croit qu'ils se moquent d'elle. Cependant, Maria et Endre n'arrivent pas à vraiment ressentir l'un envers l'autre l'amour qu'ils éprouvent en tant que cerf et biche.
Fiche technique
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Source et légende : Version française (VF) sur carton du doublage français
Production
Musique
La musique originale est composée par Ádám Balázs.
Un extrait musical de la chanson What He Wrote de la chanteuse folk anglaise Laura Marling est aussi inclus dans le film[1].
Autour du film
Critiques
En regard du box-office, Corps et Âme a été largement acclamé par la critique. Il obtient 90 % d'avis positifs sur Rotten Tomatoes, sur la base de 59 commentaires collectées, qui remarque « des performances tendres et un fort sens du style se combinent pour créer un portrait excentrique et rêveur de l'amour et de la solitude dans Corps et Âme. »[2]. Sur Metacritic, il obtient une note favorable de 77/100, sur la base de 10 commentaires collectées, ce qui lui permet d'obtenir le label « Avis généralement favorables »[3] et est évalué à une moyenne de 3,3/5 pour 20 critiques de presse sur Allociné.
« Tout l’enjeu du film consistera à réchauffer la glaciation relationnelle urbaine et à saisir la cuisson lente du rapprochement entre ces deux âmes enfermées dans leurs névroses. »
« La Hongroise met l’intelligence de sa maturité dans cette réflexion sur le couple où rêve et psychanalyse font bon ménage. Elle ose le romantisme poétique comme le réalisme brutal. Elle célèbre la beauté d’une union possible sans cacher les blessures qui l’accompagnent. C’est ça, l’amour. »
« La réalisatrice Ildiko Enyedi (...), signe un film singulier, sans doute trop étiré, parfois un peu démonstratif, mais traversé de séquences d’une réelle magie. La froideur de nos sociétés rationnelles cède peu à peu devant la gracieuse fragilité, la timide poésie du sentiment renaissant. Et sous la peau la vie se remet à pulser. »
Nathalie Chifflet, « Les rêves de la belle et la bête », Le Républicain Lorrain N°2101, Groupe Républicain Lorrain Communication, Woippy, 25 octobre 2017, p.21, (ISSN0397-0639)
L'année indiquée est celle de la cérémonie. Les films sont ceux qui sont proposés à la nomination par la Hongrie ; tous ne figurent pas dans la liste finale des films nommés.