Il exerce son ministère de prêtre au séminaire de Barral à Castres où il est successivement professeur, administrateur, préfet des études puis supérieur jusqu'en 1929.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il se distingua par la résistance qu'il opposa aux exigences de l'occupant en soustrayant les séminaristes au Service du travail obligatoire et en assurant la protection de Juifs et de résistants[1]. Il aida Marie-Louise Charpentier à sauver une famille juive[2]. Selon Georges Cadiou, il se serait toutefois montré parfois ambigu, déclarant par exemple en mars 1943, à la suite des bombardements de Rennes : « Des monstres aériens ont semé la ruine et la mort avec un acharnement furieux »[3].
Tranché au premier d’azur à l’agneau pascal passant d’argent, au deuxième d’or à la croix pattée de gueules, l'écu broché sur la croix épiscopale posée en pal. Le tout est surmonté du chapeau de gueules à cinq rangs de houppes, posées un, deux, trois, quatre et cinq (propre au cardinal).