Étienne Célestin Enoch appartenait à la classe ouvrière. Il naquit à Hénin-Liétard, département du Pas-de-Calais, le , fils de Jean-Philippe Hénoch, manouvrier, demeurant dans la paroisse de Saint-Martin d'Hénin-Liétard , et de Constance Lemire, sa femme, honnêtes parents qui, sans être opulents, firent des efforts au-dessus de leurs moyens pour le faire étudier à l'université de Douai, il y fit de bonnes études en l'abbaye Notre-Dame d'Hénin-Liétard puis à Douai et embrassa ensuite l'état ecclésiastique.
Mgr Enoch gouverna son diocèse avec autant de zèle que de prudence ; il releva le grand séminaire, et plusieurs communautés de femmes se rétablirent sous sa protection. Il put aussi rentrer en jouissance de l'ancien palais abbatial de Saint-Melaine devenue palais archiépiscopal ; mais non sans difficultés, et dû, à son arrivée à Rennes, demeurer quelque temps rue Trassart.
Des mœurs douces et l'esprit de son état lui ont concilié dans son diocèse la vénération publique : il a aussi comme beaucoup de ses confrères célébré dans ses mandements les victoires de Bonaparte et préconisé ses vertus. Il présida en le collège électoral de l'arrondissement de Rennes.
Le , diverses infirmités, et notamment la perte de la vue, décidèrent Mgr Enoch à donner sa démission qui fut acceptée. Il devint chanoinede Saint-Denis et fut remplacé par Charles Mannay. Il vécut dans la retraite jusqu'à sa mort, arrivée le .
De sable à trois bourdons de pèlerins en pal d'argent, au chef du même chargé de trois coquille de sable ; au canton des barons évêques brochant.[5],[3]