L'édifice est situé au no 36 de l'avenue du Général-de-Gaulle (anciennement, du Chemin-de-Fer dite des Basses-Loges, au no 102[1],[2]), dans le quartier des Basses-Loges, au nord d'Avon. Plus largement, il se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en régionÎle-de-France.
Histoire
La villa fait partie des propriétés bourgeoises et villas d'Avon qui se développent progressivement autour de cet axe routier qui va vers Fontainebleau en passant par la gare[1]. À la fin du XIXe siècle, c'est la famille Meyer qui habite en cette propriété[3]. Mise en vente en 1899, on retrouve comme une de ses résidentes Mme Ernest Prévost en 1905[4],[5]. Elle devient par la suite la propriété de Machiels dans les années 1900. En juillet , ce sont notamment les baron et baronnesse Kurino Shinichirō(ja), ministre plénipotentiaire du Japon, et son épouse, qui sont reçus dans la propriété[6]. Au , la propriété est acquise par Allard, grand entrepreneur de travaux publics à Paris[2]. En 1912, on note que l'une des résidentes est la veuve de Lucien Lévy[7].
Structure
Durant la possession de Machiels, le jardinier Depaux amènage le terrain. À l'occasion d'une visite de la Société d'horticulture de Melun-Fontainebleau, le , le travail est ainsi décrit :
« L'ensemble du jardin d'agrément est charmant à voir. La partie anglaise, très accidentée, que nous avons sous les yeux est très réussie avec ses pelouses d'une grande fraîcheur. Les corbeilles et les plates-bandes de fleurs sont au nombre de cinquante-cinq. Elles seraient toutes à signaler. Mais craignant d'allonger outre mesure mon rapport, je me bornerai à signaler les plus importantes.
En commençant notre visite, nous remarquons : deux grands festons à vingt mètres de long à droite et à gauche de l'entrée principale, plantés en bégonias divers, puis des plates-bandes de bégonias de Coleus. Isolée sur le gazon, nous remarquons une étoile de 500 plantes ;
Plusieurs petites rocailles, construites par notre collègue et plantées de plusieurs variétés de fougères, pervenches, geraniums ; 200 plantes.
Tous les massifs d'arbustes sont bordés de plates-bandes de fleurs formant le plus gracieux effet. La partie florale ne comprend pas moins de 10 000 plantes, et le Comité s'accorde à constater que toutes les plantations sont réussies et ne laissent rien à désirer.
En résumé, votre Comité est unanime à reconnaître le bon goût et les capacités de notre collègue. Toutes les cultures confiées à ses soins ne méritent que des éloges ; aussi, pour récompenser M. Depaux de la bonne tenue de son jardin, nous vous proposons, à l'unanimité, de lui accorder une médaille d'or de première classe. »[8]
↑« Société d'horticulture de Melun-Fontainebleau - Visite de la propriété de M. Machiels », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 73, no 46, , p. 6/6 (lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
[Fleureau 1898] Théophile Fleureau, Les Enseignes de Fontainebleau, Fontainebleau, Bourges, , 315 p. (lire en ligne), Les enseignes et logis historiques d'Avon