Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Avant d'être rattaché à la couronne en 1434, le château appartenait, depuis plus de quatre siècles, à la puissante maison d'Amboise. Pendant la Renaissance, il sert de résidence à plusieurs rois notamment Charles VIII, Louis XII ou encore François Ier.
Il a été partiellement détruit après la Révolution[1]. Du projet de Charles VIII subsistent toutefois le logis royal, la chapelle Saint-Hubert où reposent les restes présumés de Léonard de Vinci[2], les terrasses et les tours cavalières qui donnent au monument cette silhouette si singulière.
Le château d'Amboise se situe sur l'éperon terminal du plateau des Châtelliers, espace délimité par les vallées de la Loire et de l'Amasse. Le site est occupé depuis la Préhistoire. Une agglomération y est implantée à la fin de l'âge du fer. Elle s'y développera jusque durant la période romaine. Il s'agit d'un oppidum de 50 ha, fermé par un rempart en terre[4]. L'agglomération romaine constitue la continuité de cet établissement. Les fouilles archéologiques montrent qu'elle est occupée au moins du IIe jusqu'au IVe siècle selon les écrits de Sulpice Sévère[5].
En 504, Clovis Ier, roi des Francs, et Alaric II, roi des Wisigoths, se rencontrent sur l’Île d'Or (Saint Jean). Peu après, les Francs battent les Wisigoths, à la bataille de Vouillé, en 507. Ces derniers abandonnent alors la Loire et se replient vers le sud[6].
En 853, lors des invasions normandes, la ville d'Amboise est pillée une première fois, puis une seconde fois plus gravement en 877-878. Le castellum est incendié. Une nouvelle fois, comme les habitants n'ont pu assurer eux-mêmes leur défense, la décision s'impose au pouvoir central de désigner un responsable.
En accord avec les rois des Francs Charles II le Chauve (843-877) et Louis II le Bègue (877-879), Adalard, archevêque de Tours (875-890), dont la famille contrôle Amboise, confie la garde de la place à deux de ses parents : le comte Ingelger, époux de sa nièce Adelais, et Sulpice Ier de Buzançais. Ingelger relève les fortifications de la ville[7].
Aux abords du Xe siècle, Amboise est la place la mieux protégée de tout l'ouest de la France[8].
Au début du XIIe siècle, les seigneurs d'Amboise prennent le contrôle complet de la ville et de toutes ses forteresses.
Le château d'Amboise se caractérise par une très bonne sécurité[9]. Charlotte de Savoie y possède une riche bibliothèque comptant un grand nombre de livres[10],[11],[12]. Le château devient ainsi progressivement la résidence ainsi que le lieu d'éducation des princes et des princesses de France.
Forteresse royale
En 1431, Louis d'Amboise, l'un des membres de la famille seigneuriale, participe à un complot contre Georges Ier de La Trémoille, favori de Charles VII. Démasqué, il est d'abord condamné à mort avant d'être gracié[13]. Son château en revanche lui sera confisqué en 1434. Dès lors, Amboise entre dans le domaine royal et devient rapidement une demeure royale.
Le , Louis XI vient y saluer sa mère, Marie d'Anjou, après son sacre à Reims. Elle demeurait désormais en Poitou afin que la reine Charlotte de Savoie et leur fille Anne de France puissent s'y installer[15].
Louis XI y fait ensuite élever son propre fils (le futur Charles VIII). Étant né en 1470 au château, le dauphin Charles apprécie Amboise et en fait sa demeure de prédilection. Il y est élevé sous la garde d'un seigneur de Touraine, Jean Bourré.
Charles VIII (1483-1498) y est élevé et, devenu roi, en fait un véritable palais. Il y fait les premières constructions marquantes dès le début de son règne, et entreprend de profondes modifications de 1492 à 1498 :
la chapelle Saint-Hubert ;
l'aile, dite « Charles VIII », également de style gothique flamboyant, comprenant les logis du Roi et de la Reine ;
les deux tours cavalières (tour des Minimes et tour Heurtault) ;
un parc est aménagé sur la terrasse ; on comptera plus tard un buste de Léonard de Vinci et un mémorial musulman pour les accompagnants d'Abd El Kader morts à Amboise durant sa captivité.
La construction fut supervisée par Raymond de Dezest, bailli d'Amboise, avec l'aide de trois maîtres des œuvres : Colin Biart, Guillaume Senault et Louis Armangeart assistés des maîtres Jacques Sourdeau et Pierre Trinqueau. Plus de 250 maçons travaillaient en permanence sur ce chantier.
Charles VIII meurt à Amboise d'une hémorragie cérébrale après s'être violemment heurté la tête à un linteau de pierre d'une porte basse de la galerie Hacquelebac, le .
Louis XII (1498-1515), son cousin et successeur, y fait construire une seconde aile, perpendiculaire à l'aile Charles VIII, dans le style renaissance. Il cède le domaine à Louise de Savoie, qui y élève ses deux enfants, Marguerite et François.
Sous François Ier (1515-1547), la Cour réside encore souvent au château royal (notamment les huit premiers mois de 1518) mais ses séjours vont peu à peu s'espacer. Bien que la construction continue, avec l'achèvement de la tour Heurtault et le réaménagement de l'aile Louis XII, le roi va préférer d'autres demeures comme les châteaux de Chambord, de Blois ou de Fontainebleau.
Il invita néanmoins Léonard de Vinci à séjourner à Amboise dans le Clos Lucé[16], situé près du château. Un souterrain, permettant la communication entre les deux sites, aurait été percé : ceci est une légende et les dernières fouilles archéologiques l'ont bien démontré. Le grand peintre mourut en 1519 à Amboise et fut inhumé premièrement dans la collégiale Saint-Florentin, conformément à ses dernières volontés. L'édifice est détruit en 1807 puis fouillé en 1863 par l'homme de lettres Arsène Houssaye.
Henri II (1547-1559), son fils, continue l'agrandissement de l'édifice en ordonnant la construction de nouveaux bâtiments sur la partie Est.
Devenu propriété d'Étienne-François de Choiseul (1719-1785), duc de Choiseul[17] au XVIIIe siècle, celui-ci l'abandonne vers 1760 au profit de Chanteloup, à quelques kilomètres au sud d'Amboise.
Après son décès, les domaines d'Amboise et de Chanteloup sont rachetés par Louis-Jean-Marie de Bourbon (1725-1793), duc de Penthièvre[18].
À sa mort, ils deviennent domaines nationaux et l'État devient propriétaire.
Une grande partie du château est démolie sous le Premier Empire, lorsque Napoléon Ier offrit le château, déjà en mauvais état, à l'ex-consul Roger Ducos[19] lequel, n'ayant pas les moyens de restaurer l'ensemble, préféra détruire les deux tiers du bâtiment (la collégiale Saint-Florentin et le logis des reines notamment), entre 1806 et 1810.
Louis-Philippe hérita du château par le biais de sa mère. Il dégagea les anciens remparts en faisant détruire les maisons attenantes et redécora l'aile Louis XII.
En 1848, à la suite d'un traité de reddition non respecté par les autorités françaises, l'émir Abd El-Kader et une centaine de compagnons y furent placés en captivité, avant d'être libérés par Napoléon III, le .
Portrait d'Abd El-Kader dans le salon de musique.
Monument aux membres de la suite d'Abd El-Kader morts à Amboise.
En 1873, le château repasse à la famille d'Orléans qui confie la restauration de l'édifice à Victor Ruprich-Robert et son fils. Henri d'Orléans, duc d'Aumale, le transforme en maison d'accueil pour personnes âgées.
Le logis royal fait face à la Loire à l'extrémité de l'éperon des Châteliers. Son architectonique relève du gothique international. Une partie de l'ornementation de l'Aile Louis XII a été remaniée par François Ier au goût de la Haute-Renaissance.
Vue du logis depuis la cour.
Vue du logis royal et de la tour des Minimes.
Vue de la façade depuis la tour des Minimes.
Chapelle Saint-Hubert
La chapelle Saint-Hubert fut édifiée et sculptée entre 1491 et 1496 par des artistes flamands dans le pur goût gothique flamboyant en tuffeau blanc à l'initiative de Charles VIII. La chapelle sert ensuite d'oratoire à Anne de Bretagne, avant de devenir la dernière demeure présumée du corps de Léonard de Vinci, mort à Amboise en 1519.
Le linteau de la porte d'entrée représente la chasse de Saint Hubert. Les vitraux, assez récents, retracent des épisodes de la vie de Saint Louis, et le tympan datant du XIXe siècle, représente Charles VIII et Anne de Bretagne.
Depuis l'automne 2021, et jusqu'au printemps 2024, la chapelle Saint-Hubert fait l'objet d'un grand chantier de restauration. Décors sculptés, charpente, vitraux... une dizaine de corps de métiers sont à l’œuvre pour restituer toute sa magnificence à l'édifice.
Vue extérieure.
Vue du bas des remparts.
Détails du linteau de la façade.
Façade.
Tombeau de Léonard de Vinci.
Détails de la dentelle.
Sculpture de dentelle de pierre à l'intérieur.
Exemple de croisées d'ogives avec les dentelles sculptées. Plafond de la chapelle.
Vitraux.
Tour des Minimes et tour Heurtault
La tour des Minimes et la tour Heurtault, toutes deux très massives, permettaient aux carrosses et attelages de monter sur la terrasse, car on accède à leur sommet par des rampes en pente douce. Elles se situent respectivement sur la façade nord et ouest du château et sont d'architecture renaissance.
Un salon panoramique est édifié sur le toit de la tour des Minimes en 1843 et aujourd'hui détruit. Il accueille Louis-Napoléon Bonaparte lorsqu'il vient signifier sa libération à Abd El-Kader en 1852. Le haut de la tour est refait quelques décennies plus tard par l'architecte Victor Ruprich-Robert.
La vaste rampe cavalière en forme d'hélice permettait aux attelages un accès entre la ville et les terrasses du château. Charles-Quint utilise la rampe cavalière de la tour Heurtault pour faire son entrée en 1539. Une torche enflammera d'ailleurs une tenture murale lors du passage du convoi impérial.
Galerie d'Aumale
Cette galerie est ainsi nommée en l'honneur de Henri d'Orléans, 5e fils de Louis-Philippe et duc d'Aumale, qui devient propriétaire du château en 1895. La galerie reliait à l'origine le logis royal aux appartements d'Henri II.
Intérieur
Aile Charles VIII
Promenoir des gardes
Cette galerie ouverte permettait de surveiller la Loire et les alentours d'Amboise. Y sont exposés des reproductions de dessins par Jacques Androuet du Cerceau illustrant l'importance du château au XVIe siècle.
Salle des gardes nobles
La garde rapprochée du souverain était composée principalement de nobles. La salle des gardes nobles contrôlait l'accès de l'escalier menant à l'étage supérieur. La pièce s'articule autour d'un pilier central ou « palmier gothique » soutenant l'ensemble. On observe des copies réalisées au XIXe siècle d'armures du XVIe siècle. Une armure de combat dite « à côté », et une armure de parade plus légère. On note également un coffre de marine du XVIIe siècle.
Salle des tambourineurs
Cette salle correspond à l'emplacement d'une « chambre à parer » du roi. Son nom fait référence aux nombreuses fêtes et bals donnés au château sous le règne des Valois. Le sol est fait de carreaux de terre cuite fleurdelisés d'inspiration XVe siècle. Le mobilier se compose d'une table Renaissance, d'une chaire, ou cathèdre gothique ornée des armes du cardinal Georges d'Amboise, et un coffre datant du règne de Charles VIII. Sur les murs, une tapisserie des Flandres du XVIe siècle représentant l'Hommage de la famille de Darius à Alexandre le Grand ainsi que des portraits de Charles VIII et d'Anne de Bretagne non signés.
Salle des États (dite du Conseil)
C'est dans cette vaste salle (la plus grande du château) que le roi réunissait son conseil, véritable pôle du pouvoir royal. La salle possède deux cheminées : la première, disposant d'une hotte trapézoïdale, est encore marquée par la tradition gothique tandis que la seconde (à l'autre extrémité de la salle), illustre le style Renaissance. Le blason d'Anne de Bretagne (fleurs de lys et mouchetures d'hermine), décorent de nombreux éléments de la salle : hotte de la première cheminée, piliers centraux, vitraux des fenêtres sur Loire. L'emblème de Charles VIII (épée flamboyante ou palmée) orne également la hotte de la première cheminée. Au plafond sont inscrits des monogrammes de Charles VIII (entrelacs de C) et d'Anne de Bretagne (lettre A).
Sur les côtés, adossés aux murs, on observe de grandes chayères, bancs à dossiers ornés de plis de serviette de style gothique. Sur les murs sont exposés des portraits de rois Bourbon : Henri IV (d'après Franz Pourbus), et Louis XIII (d'après Philippe de Champaigne).
Salle des gardes nobles.
Salle des tambourineurs.
Salle du conseil.
Aile Louis XII
Salle de l'échanson
La salle est meublée à la fois de style gothique : un dressoir (appelé aussi crédence ou buffet), un coffre, deux chaires ; et Renaissance : une chaire, des tables « à l'italienne » disposant d'allonges, un grand coffre en noyer sculpté et anciennement doré. Les murs sont décorés de tapisseries d'Aubusson du XVIIe siècle d'après des cartons de Le Brun.
L'embrasure de la fenêtre décorée de bâtons de pèlerins, de bourses pleines de pièces de monnaie et d'une besace, rappelle qu'Amboise était une étape des pèlerins qui se rendaient à Saint-Martin-de-Tours avant de poursuivre leur chemin jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Chambre de Henri II
La chambre de Henri II possède un lit ouvragé de style Henri II aux grandes dimensions (2,18 × 1,82 m). On note également un coffre bijou pourvu d'un double fond, ainsi que des portières et tapisseries de Bruxelles et de Tournai de la fin du XVIe et du XVIIe siècle.
Antichambre de la cordelière
Il s'agit de l'ancienne antichambre des appartements Renaissance (l'entrée a aujourd'hui disparu). Le manteau de la cheminée est orné d'entrelacs de cordes (symbole de l'ordre de la Cordelière), ainsi que du collier de l'ordre de Saint-Michel, autour du blason d'Anne de Bretagne. Le panneau de bois au-dessus de la cheminée est quant à lui décoré de la Salamandre, emblème de François Ier.
Cabinet Louis-Philippe
Dans cette pièce est reconstitué un cabinet de travail sous Louis-Philippe. On peut y admirer un Portrait de la duchesse d'Orléans, mère de Louis-Philippe, ainsi que, sur une commode, la maquette de la Belle Poule, navire commandé par le prince de Joinville, fils de Louis-Philippe, lors du retour en France des cendres de Napoléon Ier.
Chambre Louis-Philippe
Cette chambre est meublée de style « Premier Empire » : un lit en bateau, un secrétaire, un guéridon au piètement de quatre colonnes, une commode en bois plaqué d'acajou ; et de style « Louis-Philippe » : semainier en acajou, chaise aux croisillons ajourés.
Sur les murs, on observe un Portrait de Madame Adélaïde, peint par Court, ainsi qu'un Portrait du duc et de la duchesse d'Orléans, d'après Franz-Xaver Winterhalter.
Salon de musique
Le mobilier de ce vaste salon de musique se compose notamment d'un piano à queue Érard en placage de palissandre de Rio du XIXe siècle, d'un secrétaire et d'une console de style « Restauration », et d'une chaise à dossier barrette en acajou estampillé Jacob. Sur les murs sont exposés un Portrait de Louis-Philippe Ier représenté avec les insignes de la monarchie et la Charte constitutionnelle de 1830, un Portrait de la reine Marie-Amélie, avec deux de ses fils, le duc d'Aumale et le duc de Montpensier, ainsi qu'un Portrait de Louis-Philippe-Joseph, dit « Philippe-Égalité ». On note également un Portrait d'Abd El Kader, sur chevalet.
Salle de l'échanson.
Chambre de Henri II.
Antichambre de la Cordelière, cheminée.
Lit en bateau .
Salon de musique.
Jardins
Plusieurs jardins agrémentent l'aménagement extérieur du château.
Terrasse de Naples
Située à la gauche de la galerie d'Aumale, cette terrasse présente trois belvédères qui dominent la Loire. Elle accueille un jardin Renaissance à la fin du XVe siècle, réalisation de Dom Pacello da Mercogliano. Le jardinier innove en ouvrant des fenêtres sur le paysage, dérogeant ainsi à la tradition médiévale du jardin clos.
Les jardins paysagers
Un aménagement paysager orienté vers le sud est constitué d'allées bordées de chênes-verts, de buis, de cyprès et de vignes de muscat. Il est prolongé du côté sud-est par le jardin d'Orient, conçu en 2005 par Rachid Koraïchi en l'honneur des compagnons de l'émir Abd el-Kader morts durant leur captivité. Une allée orientée vers la Mecque traverse l'alignement des stèles.
Buste de Léonard de Vinci
Un buste de Léonard de Vinci est érigé à l'emplacement de la collégiale Saint-Florentin, édifice roman du XIe siècle détruit vers 1807, où l'artiste est mort en 1519.
Culture populaire
L'hôtel Château Marmont de Los Angeles fut construit sur le modèle du château d'Amboise[20].
Le , la Poste a émis un timbre d'une valeur de 0,30 FRF, représentant le château d'Amboise[21].
Dans la bande dessinée Le Guide ou le Secret de Léonard de Vinci (tome 18 de la série Les Aventures de Vick et Vicky)[22] de Bruno Bertin (Éd. P'tit Louis, 2012), un ouvrier qui travaille dans une chambre du Clos Lucé découvre une petite boite de métal dans un mur. Des enfants qui se rendent en Touraine pour faire un exposé tombent sur cette boîte… L'histoire, qui se déroule à Amboise, au château d'Amboise et au château du Clos Lucé, sert de prétexte à la découverte de Léonard de Vinci, d'Amboise et de ses monuments historiques[23]. La bande dessinée est déclinée en roman jeunesse par Eve-Lyn Sol (Éd. P'tit Louis, 2013).
↑Jean-Marie Laruaz, Archéologie à Amboise : aux origines de la ville et du château, Chemillé-sur-Dême, édition Centre-Val de Loire-Archea, , 32 p. (ISBN978-2-912610-20-1).
↑Jean-Marie Laruaz, « Amboise : la ville gauloise et gallo-romaine », Atlas archéologique de Touraine, Supplément à la Revue Archéologique du Centre de la France, no 53, (lire en ligne).
Jean-Marie Pérouse de Montclos, Centre : Val de Loire, le guide du patrimoine, Paris, Hachette, , 711 p. (ISBN2-01-018538-2)
Jean-Pierre Babelon, Le Château d'Amboise, Actes Sud, .
Lucie Gaugain, Amboise. Un château dans la ville, Presses universitaires de Rennes/Presses universitaires François-Rabelais, 2014, 456 p., ill.
Jean-Marie Laruaz, Archéologie à Amboise aux origines de la ville et du château, (ISBN978-2-912610-20-1), édition Centre-Val de Loire-Archea, juillet 2015.
(it) Carmine Mastroianni et Leonardo, Leonardo da Vinci da Roma ad Amboise: gli ultimi anni di un genio del Rinascimento in fuga dall'Italia, Efesto, coll. « De ortibus et occasibus », (ISBN978-88-3381-114-7)
Amel Chaouati, Les Algériennes du château d'Amboise: la suite de l'émir Abd el-Kader, la Cheminante, coll. « Plein champ », (ISBN978-2-917598-78-8)
Pocheon 포천시Kota (시)Transkripsi Korean • Hangul포천시 • Hanja抱川市 • Alih Aksara yang DisempurnakanPocheon-si • McCune–ReischauerP'och'ŏn-siBalai kota PocheonLokasi Pocheon di Provinsi GyeonggiNegara Korea SelatanProvinsiGyeonggiPembagian administratif 1 eup, 11 myeon, 2 dong Soheul-eupGunnae-myeonNaechon-myeonGasan-myeonSinbuk-myeonChangsu-myeonYeongjung-myeonIldong-myeonIdong-myeonYeongbuk-myeonGwanin-myeonHwahyeon-m...
Coordinate: 37°30′N 85°00′W / 37.5°N 85°W37.5; -85 Localizzazione del Kentucky con i maggiori siti coinvolti. Il Kentucky nella guerra di secessione americana rappresentò uno degli Stati cuscinetto; costituì fin da subito un territorio di frontiera di fondamentale importanza. Il Kentucky era il luogo di nascita sia del presidente Lincoln e della moglie Mary Todd Lincoln, che del suo omologo secessionista meridionale Jefferson Davis. Lo stesso Abraham Lincoln ne ricon...
British politician (1792–1840) The Right HonourableThe Earl of DurhamGCB, PCLord Privy SealIn office22 November 1830 – March 1833MonarchWilliam IVPrime MinisterThe Earl GreyPreceded byThe Earl of RosslynSucceeded byThe Earl of RiponLieutenant-Governor of Lower CanadaIn office1838–1839MonarchVictoriaPrime MinisterThe Lord MelbournePreceded byThe Earl of GosfordSucceeded byThe Lord SydenhamGovernor General and High Commissioner, British North America[1]In office18...
Croatian artist This article has multiple issues. Please help improve it or discuss these issues on the talk page. (Learn how and when to remove these template messages) This article includes a list of references, related reading, or external links, but its sources remain unclear because it lacks inline citations. Please help improve this article by introducing more precise citations. (August 2015) (Learn how and when to remove this template message) This biography of a living person needs ad...
Indonesian physician Marie ThomasPhotograph, date unknownBornMaria Emilia Thomas(1896-02-17)17 February 1896Likupang, Minahasa, North Sulawesi, Dutch East IndiesDied10 October 1966(1966-10-10) (aged 70)Bukittinggi, West Sumatra, IndonesiaAlma materSTOVIAOccupation(s)Doctor specializing in obstetrics and gynaecologyKnown forFirst Indonesian female physician Maria Emilia Thomas (17 February 1896 – 10 October 1966), or better known as Marie Thomas, was the first Indonesian woman...
Critics' Choice Television Award for Best Supporting Actor in a Comedy SeriesThe 2024 recipient: Ebon Moss-BachrachCountryUnited StatesPresented byCritics Choice AssociationFirst awarded2011Currently held byEbon Moss-Bachrach – The Bear (2024)Websitecriticschoice.com The Critics' Choice Television Award for Best Supporting Actor in a Comedy Series is one of the award categories presented annually by the Critics' Choice Television Awards (BTJA) to recognize the work done by television actors...
PosonSebuah pandal Poson di AluthgamaDirayakan olehUmat Buddha Sri LankanMaknaPeringatan penyebaran agama Buddha di Sri Lanka.MulaiAwal JuniBerakhirAwal Juni Poson, juga disebut sebagai Poson Poya, adalah sebuah perayaan tahunan yang diadakan oleh umat Buddha Sri Lanka merayakan kedatangan agama Buddha di Sri Lanka pada abad ke-3 SM.[1][2] Perayaan tersebut adalah perayaan Poya (bulan purnama) paling berpengaruh dan perayaan Buddha paling berpengaruh kedua pada suatu tahun set...
هنودمعلومات عامةنسبة التسمية الهند التعداد الكليالتعداد قرابة 1.21 مليار[1][2]تعداد الهند عام 2011ق. 1.32 مليار[3]تقديرات عام 2017ق. 30.8 مليون[4]مناطق الوجود المميزةبلد الأصل الهند البلد الهند الهند نيبال 4,000,000[5] الولايات المتحدة 3,982,398[6] الإمار...
His Grace, The Most ReverendIbrahim Namo IbrahimEparch Emeritus of Saint Thomas the Apostle of DetroitChurchChaldean Catholic ChurchDioceseChaldean Catholic Eparchy of Saint Thomas the Apostle of DetroitAppointedAugust 3, 1985RetiredMay 3, 2014PredecessorFirst EparchSuccessorFrancis Y. Kalabat,[1]OrdersOrdinationDecember 30, 1962ConsecrationMarch 7, 1982by Paul II Cheikho, Emmanuel III Delly, George Garmo, Stéphane Babaca, Stéphane Katchou, Abdul-Ahad Sana, and Abdul-Ahad Rabba...
Волго-Донской канал Спутниковая карта канала Расположение Страна Россия Субъект РФВолгоградская область РайоныВолгоград, Светлоярский район, Городищенский район, Калачёвский район Код в ГВР11010002322312100011982[1] и 05010300712107000009550[2] Характеристика Длина ка...
Baochuan beralih ke halaman ini. Untuk kota di Korea, lihat Pocheon. Sketsa kapal Zheng He / Cheng Ho dengan empat tiang Sejarah Dinasti Ming Nama Da bo (harfiah: kapal besar) sebesar 2,000 liao, hai po, hai chuan (harfiah: kapal pengarung laut)Dipesan 1403Pembangun Galangan kapal Longjiang, dinasti MingBeroperasi 1405Tidak beroperasi 1433Catatan Ikut dalam: Pelayaran pertama Zheng He (1405–1407)Pelayaran kedua Zheng He (1407–1409)Pelayaran ketiga Zheng He (1409–1411)Pelayaran keempat Z...
City in southwestern Syria This article is about the city in Syria. For the river in Morocco, see Draa River. For the traditional Quranic schools in Senegal, see Daara. For other uses, see Dara (disambiguation). City in SyriaDaraa دَرْعَاCityDaraaCoordinates: 32°37′N 36°6′E / 32.617°N 36.100°E / 32.617; 36.100Grid position253/224 PALCountry SyriaGovernorateDaraaDistrictDaraaSubdistrictDaraaGovernment • GovernorLouay Khareta[1 ...
في بي سكريبتمعلومات عامةالتصنيف لغة برمجة نصية — لغة مفسرة مقتبس من فيجوال بيسك ظهرت في 1996 التطويرالمطور مايكروسوفت الإصدار الأول 1996 الإصدار الأخير 5.8 (2008) التأثيرمشتقة من فيجوال بيسك متفرقاتامتدادات الملفات vbs موقع الويب docs.microsoft.com… (الإنجليزية) تعديل - تعديل مصدري - تعدي�...
1960 film 12 to the MoonTheatrical release posterDirected byDavid BradleyWritten byFred GebhardtDeWitt BodeenProduced byFred GebhardtStarringKen ClarkMichi KobiTom ConwayAnna-LisaCinematographyJohn AltonEdited byEdward MannMusic byMichael AndersenDistributed byColumbia PicturesRelease date June 1960 (1960-06) Running time74 minutesCountryUnited StatesLanguageEnglishBudget$150,000 12 to the Moon is a 1960 independently made American black-and-white science fiction film, produced and ...
Pembunuhan John F. Kennedy dan teori konspirasi yang mengitarinya telah berulang kali dibahas, dirujuk, atau diciptakan kembali dalam budaya populer. Pembunuhan ini juga telah menjadi subjek dari banyak cerita perjalanan waktu dan sejarah alternatif dalam film fiksi ilmiah, televisi dan sastra, banyak di antaranya adalah Kennedy dan/atau Oswald yang selamat atau orang lain di dalam limusin Kepresidenan yang tewas. Beberapa di antaranya adalah Gubernur John Connally atau Jacqueline Kennedy yan...
1989 peace pact between the Malaysian and Thai governments and the Malayan Communist Party This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Peace Agreement of Hat Yai 1989 – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (April 2020) (Learn how and when to remove this message) Peace Agreement of Hat Yai (19...
Questa voce sull'argomento calciatori messicani è solo un abbozzo. Contribuisci a migliorarla secondo le convenzioni di Wikipedia. Segui i suggerimenti del progetto di riferimento. José AbellaNazionalità Messico Altezza175 cm Peso71 kg Calcio RuoloDifensore Squadra Juárez CarrieraSquadre di club1 2011-2020 Santos Laguna193 (3)2020-2024 Atlas123 (1)2024- Juárez6 (0) Nazionale 2013-2015 Messico U-209 (0)2018 Messico1 (0) 1 I due numeri indicano le presenze e ...