Il accompagne le roi, son oncle, Henri III au siège de Paris et assiste au château de Saint-Cloud, le , à l'agonie de celui-ci. Il fut l'un des premiers seigneurs à reconnaître le nouveau roi Henri IV. La même année en 1589, il est nommé prieur de la langue de France, responsabilité qu'il abandonne pour pouvoir se marier avec Charlotte de Montmorency, comtesse de Fleix, le 5 mai 1591.
Il se signale à la bataille d'Arques, fait preuve de courage à celle d'Ivry et se trouve, avec d'autres, « désespéré de n'avoir esté au combat »[1] car arrivé trop tard sur le champ de bataille de Fontaine-Française.
Charles est entraîné en 1604 dans une conspiration[N 1] contre Henri IV montée par sa demi-sœur, Catherine d'Entragues, maîtresse du roi, qui avait conçu du ressentiment envers ce dernier après une promesse de mariage non tenue. Elle voulait faire reconnaitre les droits de son fils aîné, Gaston-Henri, né avant le Dauphin, au trône. Il est emprisonné à la Bastille le . Le , il est condamné par arrêt du parlement à avoir la tête tranchée mais sa peine est commuée en prison perpétuelle par le roi Henri IV.
Dès le commencement de l'année 1617, il gagne le Maine pour en assurer la soumission au roi. Parti de Paris, le 26 janvier, il est au Mans le 11 février. C'est là que, le 14 février 1617, il se fait recevoir le serment de fidélité au roi des habitants de Laval.
On représente traditionnellement le duc d'Angoulême comme un homme brave, aimable, spirituel, d'humeur joyeuse, mais intrigant, brouillon, dépensier, sans scrupules pour les questions financières. Les Historiettes de Gédéon Tallemant des Réaux content de nombreuses anecdotes à son sujet.
Henri d'Angoulême, comte de Lauraguais (1596 à Clermont - à Montigny-Lencoup). Il fut déshérité en 1609 et enfermé près de 50 ans pour cause de démence ;
Il épouse en secondes noces le en l'église de Boissy-Saint-Léger, dans le Val-de-Marne, Françoise de Nargonne, née en 1621, morte à 92 ans en 1713 (fille de Charles de Nargonne, baron de Mareuil-en-Brie, gouverneur de la Tour de Bouc, et de Léonore de La Rivière ; elle meurt donc 139 ans après son beau-père Charles IX[3]) ; il n'y a pas de postérité de cette union.
Il est le centre d'une conspiration qui veut le mettre sur le trône dans le "Capitan".
Notes et références
Notes
↑Elle sera déjouée grâce à l'intervention déterminante de Jean de Fontis, lieutenant criminel de robe-courte au Châtelet.
Références
↑Discours de l’arrivée du Roy en la ville de Dijon, & de la charge faicte par sa Majesté, sur l'armée du Connestable de Castille, pres le village de Fontaine-Françoise, Lyon, Guichard Jullieron & Thibaud Ancelin, (lire en ligne), p. 16
↑Ambroise Tardieu, Histoire de la ville de la ville de Clermont-Ferrand depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, vol. 2, Moulins, Claude-Charles Desrosiers, (lire en ligne), « De Valois », p. 163
↑Louis de Rouvroy de Saint-Simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon sur le siècle de Louis XIV et la régence, vol. 11, Paris, Auguste Sautelet, (lire en ligne), « 1713 », p. 56
Annexes
Source
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