Charles-Philippe d'Orléans (parfois appelé Carlos Felipe de Orleans, en espagnol), duc d’Anjou[N 1], est né le dans le 15e arrondissement de Paris. Membre de la maison d'Orléans, c'est une personnalité du Gotha, qui a notamment été militaire, grand maître d'une des branches de l'ordre de Saint-Lazare, participant à une émission de téléréalité, entrepreneur et auteur. Figure relativement médiatique, il a été au centre de plusieurs polémiques.
Par son père, il est le petit-fils d'Henri d'Orléans (1908-1999), comte de Paris et prétendant orléaniste à la couronne de France, et de son épouse la princesse franco-brésilienne Isabelle d'Orléans-Bragance (1911-2003)[2]. Par sa mère, il est le petit-fils de Bruno Pasquier de Franclieu (1914-1944) et de sa femme Jacqueline Françoise Térisse (1918-2006)[3].
Charles-Philippe est donc le cousin germain du prétendant orléaniste actuel, Jean d'Orléans (1965), comte de Paris[4].
Les 20 et , Charles-Philippe d'Orléans épouse en premières noces civiles et religieuses, à Évora, au Portugal, Diana Álvares Pereira de Melo(en) (1978), duchesse de Cadaval, dont il divorce en . Fille de Jaime Álvares Pereira de Melo (1913-2001) et de Claudine Tritz (1943)[5],[6], la jeune femme est également une lointaine cousine du prétendant à la couronne de Portugal, Duarte (1945), duc de Bragance, qui est par ailleurs son parrain[7]. Le divorce est prononcé le par le juge aux affaires familiales près le tribunal de Cascais au Portugal[N 2].
Le couple a une fille, la princesse Isabelle d'Orléans (née à Lisbonne le )[8].
Le [9], Charles-Philippe d'Orléans épouse en secondes noces civiles, à Orléans, Naomi-Valeska Salz (1981), veuve du styliste allemand Otto Kern, décédé à Monaco en [10], fille de Wolfgang et Karola Salz[11].
Ce remariage est célébré sans le consentement dynastique de son cousin, le comte de Paris, chef de la maison d'Orléans[12].
Le chef des Orléans considérant le mariage de son fils Michel avec Béatrice Pasquier de Franclieu comme une union non conforme aux lois de la maison de France[17], il refuse de voir en Charles-Philippe un membre dynaste de l'ancienne famille royale. Dans ces conditions, l'enfant ne reçoit de son grand-père ni le titre de courtoisie de prince, ni le prédicat honorifique d'Altesse royale[13]. De 1976 (date de la réconciliation de ses parents avec le comte de Paris) à 1999 (date du décès du comte de Paris), il n'est ainsi, pour les orléanistes, que « comte Charles-Philippe d'Évreux »[N 4].
Le prince Charles-Philippe d'Orléans passe l'essentiel de son enfance et de son adolescence en Espagne, où ses parents s'établissent lorsqu'il a trois mois[18]. Il grandit aux côtés de ses sœurs aînées Clotilde (née en 1968) et Adélaïde (née en 1971) et de son frère cadet François (né en 1982). Le comte et la comtesse d'Évreux se séparent en 1994[19], mais leur divorce n'est prononcé qu'en 2012[20].
Par ailleurs, le , le comte de Paris lui attribue le titre de courtoisie de duc d'Anjou. Il s'agit là d'une « promotion » controversée puisque le titre est traditionnellement porté par les aînés des Capétiens depuis 1883 et que Louis de Bourbon, prétendant légitimiste au trône de France, l'a repris à la mort de son père en 1989[24]. Dans ces conditions, le mouvement légitimiste s'insurge. Ainsi, en 2006, le secrétariat du chef de la maison de Bourbon« souligne que c'est non seulement en vertu des dispositions pertinentes du droit monarchique traditionnel, notamment des anciennes lois fondamentales, mais aussi à la suite d'une décision de la justice française, que seul l'aîné de la maison de Bourbon est habilité à conférer des titres et donc à porter celui de duc d'Anjou et à en arborer les armes ». Il rappelle, en outre, « que les « Ordres royaux et militaires de Notre Dame du Mont Carmel et de Saint Lazare de Jérusalem réunis » ont été volontairement éteints par leur dernier grand maître, le roi Louis XVIII [et] qu'en 1998, le Grand chancelier de la Légion d’honneur a ordonné au soi-disant ordre de Saint-Lazare de Jérusalem de prendre la dénomination d'association des Hospitaliers de Saint-Lazare de Jérusalem et de renoncer définitivement « …à la qualification d'ordre dont elle se parait et qu'elle utilisait indûment au regard de la législation nationale en vigueur… »[25] ».
Liens avec de faux ordres ukrainiens
Dans un communiqué du 6 juin 2003, le prince Henri d'Orléans, comte de Paris et duc de France, condamne, au côté de la grande chancellerie de la Légion d'honneur, l'adhésion du prince Charles-Philippe d'Orléans à un « ordre chevaleresque créé par un faux prince ukrainien », dénommé « ordre sacré de l'Archange Saint-Michel »[26], avec lequel il s'est affiché en janvier 2003 à l'occasion d'un « grand bal royal d'Ukraine »[27]. Le comte de Paris demande à son neveu de remettre sa démission de cet ordre[26].
En 2001, Charles-Philippe d'Orléans a aussi été décoré comme « commandeur de l'ordre sacré de Saint-Stanislas »[27], qui n'est pas l'ordre de Saint-Stanislas de la maison impériale de Russie, mais un ordre homonyme ukrainien.
Liens avec l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare
En , Charles-Philippe d'Orléans tente de se faire élire grand maître des obédiences réunifiées de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem lors du chapitre-général qui se déroule à Toronto. Par 574 voix contre 47, les participants à l'élection élisent cependant Francisco de Borbón y Escasany, duc de Séville, grand-maître sortant de l'obédience de Malte, en qualité de grand maître des obédiences réunifiées de Malte et de Paris[28],[29]. Les chevaliers ne reconnaissant pas l'élection du duc de Séville organisent toutefois, le [28], leur propre chapitre général aboutissant à l'élection de Charles-Philippe comme grand maître d'une nouvelle obédience dénommée « obédience d'Orléans ». Le , le prince est installé en la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans comme grand maître de son obédience, qui est placée sous la protection temporelle du comte de Paris et duc de France[30]. Il démissionne cependant de cette fonction en , invoquant des raisons personnelles. Le suivant, il est alors installé simple grand prieur de France et grand maître émérite, puis remplacé à la tête de l'ordre par son lointain cousin, le comte Jan Dobrzenský z Dobrzenicz(en)[31].
En 2012, le prince Henri d'Orléans, comte de Paris et duc de France, annonce avoir retiré sa « protection temporelle » à l'ordre de Saint-Lazare, estimant que « ces associations [ne sont pas reconnues] par le Vatican » et que l'ordre « [ne jouit pas] de la protection spirituelle de Rome »[32]. Malgré ce communiqué, l'ordre de Saint-Lazare, et en particulier l'obédience d'Orléans, continue de revendiquer la « protection temporelle de la Maison Royale de France », notamment dans une « déclaration de légitimité » d'[33]. Le , le prince Jean d'Orléans, comte de Paris, dans un communiqué, annonce qu'il ne reconnaît pas l'association dénommée « ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem » car cette dernière continue « de façon ostentatoire ou ambigüe, […] à se réclamer de la Maison de France, en invoquant un lien particulier avec elle ou la « protection temporelle » de celle-ci ou de son Chef »[34].
Agence de conseil en intelligence économique et démêlés avec la Justice
En 2003, il fonde Institutions et entreprises, une agence de conseil en intelligence économique et études politico-militaires basée à Neuilly-sur-Seine[39].
Le , il est interpellé et placé en garde à vue à Paris dans le cadre d'une affaire de déstabilisation économique touchant le laboratoire pharmaceutique clermontois Thea. Il est alors mis en examen pour « faux et usage de faux, dénonciation calomnieuse et usurpations d'identité »[39],[40]. Le , le Parquet de Clermont-Ferrand requiert contre lui un renvoi devant le tribunal correctionnel[41]. Le , celui-ci le reconnaît coupable de faux et usage de faux, et le condamne à deux mois de prison avec sursis[42].
Il fait alors appel du jugement du tribunal correctionnel de Clermont. Le , il comparait devant la cour d'appel de Riom[43]. Le , la cour d'appel de Riom rend son délibéré. Charles-Philippe d'Orléans est relaxé et donc innocenté de tous les chefs d'accusation qui pesaient contre lui[44]. Peu après, Charles-Philippe publie un communiqué de presse faisant état de la reconnaissance de son innocence[45].
Après leurs noces, le duc et la duchesse d'Anjou et de Cadaval s'installent au Portugal. Ils résident entre Estoril et Évora, où la duchesse possède le palais Cadaval(en)[49]. Le , le couple donne naissance, à Lisbonne, à une fille, prénommée Isabelle[50]. Baptisée quelques mois plus tard, Isabelle reçoit, pour marraine, la princesse Dora de Lowenstein et, pour parrain, le futur roi d'Espagne Felipe VI[51], ce qui est perçu par certains médias espagnols comme une forme de reconnaissance des revendications des Orléans sur la maison royale de France, par la maison royale d'Espagne[52],[53].
Engagements caritatifs
Dans le cadre de ses activités en lien avec l'ordre de Saint-Lazare, le duc d'Anjou s'implique dans le domaine humanitaire. Avec son épouse, il s'engage ainsi dans la lutte contre les mines antipersonnel, ce qui amène le couple à se rendre au Cambodge en 2008[54]. La question de l'eau (et des océans) est un autre sujet qui importe particulièrement au couple[55],[56]. Au fil des années, le prince et la princesse effectuent plusieurs missions humanitaires en Ukraine, au Rwanda, en Éthiopie et en Côte d'Ivoire[57].
À partir de 2014, Charles-Philippe d'Orléans organise, chaque année, le « bal de la Riviera », à Estoril. Destiné à lever des fonds en faveurs d'œuvres de bienfaisances, ce bal est aussi l'occasion de décerner des prix à des personnalités impliquées dans l'aide aux plus démunis[58],[59],[60],[61]. Charles-Philippe travaille également pour la Fondation Prince-Albert-II -de-Monaco, qui se consacre à la protection de l'environnement dans les pays en voie de développement[57].
Activités professionnelles
Déjà auteur d'un roman intitulé Aurore de Trénarvan (2005)[21],[62], Charles-Philippe publie, en 2011, un ouvrage consacré aux têtes couronnées exilées, par le passé, à Estoril. Écrit en portugais avant d'être traduit en français, ce livre est titré Rois en exil[63].
Au Portugal, Charles-Philippe d'Orléans est à la tête de Crown, une société spécialisée dans l'organisation d'événements pour des marques de prestige[58],[64]. Chaque année, il travaille ainsi pour l'Open de tennis qui se tient à Estoril[65]. Il dirige, par ailleurs, une compagnie de maroquinerie spécialisée dans la mode de luxe masculine et dont la production est basée en Espagne[58],[64].
Un an plus tard, le , le Conseil constitutionnel déclare Charles-Philippe d'Orléans inéligible pour une durée de trois ans[69] pour non-dépôt de son compte de campagne dans le délai légal[66].
Réaction face à la tuerie de Charlie Hebdo et attentat de Grand-Bassam
Le , se produit l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, à Paris. Quelques jours plus tard, alors qu'un large mouvement de solidarité s'est mis en place en faveur des victimes de la tuerie, Charles-Philippe d'Orléans fait polémique en publiant sur son compte Facebook des mots très durs contre le journal. Il écrit ainsi : « Je vais aller à contre-courant de la bienséance émotionnelle en me dissociant du mouvement « Je suis Charlie ». Non, je ne suis pas Charlie parce que je n’ai jamais aimé ce journal manichéen ». Il ajoute qu'il « condamne cet acte de barbarie et présente aux familles et proches des défunts [ses] plus sincères condoléances » mais qualifie aussi les caricaturistes du journal de « crayonneurs »[70],[71].
En mars 2016, le duc d'Anjou et son épouse se rendent en Côte d'Ivoire, à l'occasion d'un gala de la fondation Children of Africa, que préside la Première dame Dominique Ouattara. Le , le couple profite de ce séjour pour se rendre à la plage de Grand-Bassam avec des amis. Le petit groupe est alors confronté à un attentat islamiste qui fait vingt-deux morts, parmi lesquels les six attaquants, mais dont il ressort finalement indemne[72],[73],[74]. C'est l'occasion pour le prince et son épouse de faire la une du magazine Point de vue[75].
Divorce et remariage en dehors des règles de la maison d'Orléans
En , la comtesse d'Évreux annonce à la presse du cœur espagnole qu'après quatorze ans de mariage, son fils et sa belle-fille ont pris la décision de se séparer[76],[77]. En dépit des affirmations de sa mère, qui précise qu'« il n'y a pas de troisième personne » entre le couple[76], Charles-Philippe s'affiche, peu de temps après, avec la championne de tir et mannequin monégasque[78] Naomi Kern (née Naomi-Valeska Salz[11],[79], veuve du styliste allemand Otto Kern[79]), lors des Masters de tennis de Monte-Carlo[80].
Début , la prononciation du divorce de Charles-Philippe d'Orléans et de Diana de Cadaval est annoncée[81]. Le , Charles-Philippe se fiance avec Naomi Kern[78]. La future mariée n'exclut pas d'avoir un jour des enfants[82].
Le , le prince Jean d'Orléans fait savoir dans un communiqué que le remariage de son cousin ne pourra être reconnu selon les règles de la maison royale de France[12]. Charles-Philippe perdra alors son prédicat d'altesse royale, sa future épouse ne se verra accorder aucun des titres attachés à la maison de France et une éventuelle postérité issue de ce mariage ne pourra prendre rang dans l'ordre de succession orléaniste au trône de France. Le comte de Paris précise également que la première épouse de Charles-Philippe ainsi que leur fille conservent leurs titres et prédicats, le prince restant marié à Diana de Cadaval aux yeux de l'Église catholique qui ne reconnaît pas le divorce[83].
Le , le mariage de Charles-Philippe d'Orléans et Naomi-Valeska Kern est célébré à Orléans[9],[84]. Ne respectant pas le communiqué du comte de Paris confirmant l'usage du titre de duchesse d'Anjou à Diana de Cadaval, le site internet du duc d'Anjou donne toujours le prédicat d'altesse royale au prince Charles-Philippe et donne les titres de princesse d'Orléans et de duchesse d'Anjou (accompagnés du prédicat d'altesse royale) à Naomi-Valeska[85]. Le dimanche , cette dernière, protestante de baptême, entre au sein de l'Église catholique romaine, faisant sa conversion à la foi catholique, sa confirmation et sa communion à Orléans[86].
Le , le prince Charles-Philippe d'Orléans exprime de vives critiques à l'égard de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été se déroulant à Paris. Il déclare « pleurer de honte pour la France » en raison de ce qu'il considère comme des représentations irrespectueuses de l'histoire et de la culture française. Le duc d'Anjou décrit entre autres comme « scandaleuse et inappropriée » une mise en scène de Marie-Antoinette décapitée entonnant le chant révolutionnaire Ah ! ça ira, notamment en présence de plusieurs monarques étrangers dans les tribunes officielles, et juge « offensante et blasphématoire » une parodie de La Cène de Léonard de Vinci par des drag queens. Il estime que ces choix artistiques sont « en inadéquation avec l'esprit des Jeux olympiques » et contribuent à ternir l'image de la France sur la scène internationale[87],[88].
Charles-Philippe d'Orléans affirme ne pas croire en la perspective d'une restauration de la monarchie en France, mais se montre plus ouvert en ce qui concerne le Portugal. Lors d'une interview au magazine Vanity Fair, il affirme ainsi : « Je préfère lutter pour les valeurs d'une république que pour une monarchie inexistante. Si mon pays vivait sous un régime monarchique, je serais heureux, sans aucun doute, mais il faut être honnête. Les valeurs de la République française me satisfont ; ce sont des valeurs humanistes, avec des racines chrétiennes »[18].
Orléanisme
Concurrent de Louis de Bourbon pour ce qui est de la possession du titre de duc d'Anjou[64], Charles-Philippe soutient activement les prétentions de la maison d'Orléans en ce qui concerne la succession au trône de France[18]. Bien qu'il affirme avoir « beaucoup d'affection » pour le chef des légitimistes[64], qui a été son camarade au lycée français de Madrid[24], il déclare que ce dernier « est un Espagnol […] qui a vécu toute sa vie en Espagne » et qui « n'a rien fait » pour la France. Il ajoute : « Il faut être honnête. Si tu prétends être l'héritier d'une maison, commence par faire quelque chose pour ton pays. Commence par y vivre. [Louis de Bourbon] n'a jamais vécu en France, il n'a jamais rien fait pour la France, et il n'a jamais payé le moindre impôt là-bas »[18].
Titulature et controverses
Titulature
Les titres portés actuellement par les membres de la maison d'Orléans n'ont pas d’existence juridique en France et sont considérés comme de simples titres de courtoisie. Ils sont attribués par le « chef de maison ».
- : comte Charles-Philippe d'Évreux ;
- : Son Altesse Royale le prince Charles-Philippe d'Orléans ;
- : Son Altesse Royale le duc d'Anjou ;
- : Son Altesse Royale le duc d'Anjou et de Cadaval ;
- : Son Altesse Royale le duc d'Anjou ;
Depuis le : prince Charles-Philippe d'Orléans, duc d'Anjou[12].
Controverses sur les titres
Bien que son grand-père ne lui ait jamais reconnu d'autre titre que celui de « comte Charles-Philippe d'Évreux »[13], il déclare : « Je suis prince parce que mon grand-père était le comte de Paris et le chef de la Maison royale de France. Mon père est prince de France, moi d'Orléans. Nous sommes la descendance directe du dernier roi et de la dynastie des Capétiens »[18].
Concernant le titre de duc d'Anjou, Charles-Philippe estime que Louis de Bourbon« prétend porter un titre qui est le [sien] ». Désireux d'éteindre les polémiques, il ajoute : « Mais au fond, qu'est-ce que cela importe ? Nous parlons d'un titre français et la France est une république. […] Je suis duc d'Anjou, il dit qu'il est duc d'Anjou, mais ça ne m'ennuie pas »[64].
De son côté, le secrétariat de Louis de Bourbon déplore « l’attribution abusive par Henri d'Orléans du titre de duc d'Anjou à Charles Philippe »[25].
Philippe de Montjouvent, « Charles-Philippe Marie Louis d'Orléans », dans Le comte de Paris et sa descendance, Paris, Éditions du Chaney, , 480 p. (ISBN2913211003), p. 322-323.
↑Il s'agit là d'un titre de courtoisie octroyé, en 2004, par son oncle, Henri d'Orléans, comte de Paris, duc de France et « chef de la maison de France » pour les orléanistes. Ce titre est également revendiqué par Louis de Bourbon, prétendant légitimiste au trône de France.
↑Mention en marge de son acte de naissance n°880 détenu par la mairie de Paris : « Divorcé de Diana, Marianna, Victoria ALVARES PEREIRA de MELO par jugement du juge aux affaires familiales du tribunal de Cascais (Portugal) en date du 29 novembre 2022. Règlement du Conseil de l'Union européenne du 27 novembre 2003. »
↑Le baptême de « Charles-Philippe de France » fait alors la une du numéro 1288 du magazine Point de vue.
↑Collation du comte de Paris en date du accordée « En application de l'acte du et de celui du » (Montjouvent 1998, p. 312).
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