Son état civil complet est Isabelle Marie Amélie Louise Victoire Thérèse Jeanne d'Orléans et Bragance.
Elle est baptisée à Eu le . Ses parrain et marraine sont ses grands-parents paternels, Gaston d’Orléans, comte d'Eu, et Isabelle du Brésil, princesse impériale du Brésil (1846-1921).
La descendance actuelle est de 40 petits-enfants et, à ce jour, de 118 arrière-petits-enfants.
Elle participe très activement à des voyages en province après la loi de fin d'exil de 1950[réf. nécessaire].
Comme épouse puis veuve d'Henri d'Orléans (chef de la maison d’Orléans et prétendant au trône pour les orléanistes), Isabelle d'Orléans-Bragance faisait usage des pleines armes de France accolées aux armes impériales brésiliennes (Orleans e Bragança).
Dès les années 1970, la comtesse de Paris s'installe dans un vaste appartement parisien, situé dans un immeuble du 8e arrondissement appartenant à la famille d’Orléans, séjournant régulièrement dans le pavillon Montpensier situé dans la partie privée du parc du château d'Eu.
Elle partage son temps entre sa famille, ses multiples activités mondaines et sollicitations, l’écriture et de nombreuses associations dont elle s'occupe, au premier rang desquels l’Association des amis du Musée Louis-Philippe du château d’Eu, dont elle était la présidente-fondatrice depuis 1985 et le prix littéraire Hugues-Capet.
Isabelle d’Orléans-Bragance publie ses mémoires, en 1978 et 1981 et des biographies historiques comme Blanche de Castille ou Marie-Amélie, reine des Français, ainsi que des ouvrages autobiographiques comme Mon bonheur d’être grand-mère (1995) et L’Album de ma vie (2002).
Morte le , Isabelle d’Orléans-Bragance est inhumée le suivant dans la chapelle royale Saint-Louis de Dreux, nécropole des Orléans. Ce domaine est ouvert à la visite[3].
Les titres portés actuellement par les membres de la maison d'Orléans-Bragance n'ont pas d’existence juridique au Brésil et sont considérés comme des titres de courtoisie. Ils sont attribués par le « chef de maison ».
- : Son Altesse Impériale et Royale la princesse Isabel de Orleans e Bragança e Dobrzensky de Dobrzenicz (comme enfant premier-né[N 1] d'un prétendant au trône du Brésil)
Cette titulature n'est cependant pas reconnue par tous les historiens. Philippe de Montjouvent considère ainsi que « du fait de la renonciation de 1908, les descendants du prince Pierre d'Alcantara (1875-1940) ne sont plus dynastes au Brésil et ne portent ni titres ni prédicats brésiliens »[7].
Titulature en France
Les titres portés actuellement par les membres de la maison d'Orléans n'ont pas d’existence juridique en France et sont considérés comme des titres de courtoisie. Ils sont attribués par le « chef de maison ».
- : Son Altesse Royale la princesse Isabelle d'Orléans-Bragance (selon le « pacte de famille » du ) ;
- : Son Altesse Royale la comtesse de Paris, dauphine de France ;
Les Chemins creux (souvenirs, suite de Tout m’est bonheur), Éditions Robert Laffont, coll. « Vécu », Paris, 1981. 274 p.-[16] p. de pl. ; 24 cm. (ISBN2-221-00817-0).
Blanche de Castille, mon aïeule (biographie), Éditions Robert Laffont, Paris, 1991. 282 p. ; 24 cm. (ISBN2-221-07093-3).
Moi, Marie-Antoinette (biographie romancée), Éditions Robert Laffont, Paris, 1993. 237 p. ; 24 cm. (ISBN2-221-07485-8).
Mon bonheur d'être grand-mère (souvenirs), Éditions Robert Laffont, Paris, 1995. 138 p.
La reine Marie-Amélie [Texte imprimé] : grand-mère de l’Europe (biographie), Éditions Perrin, Paris, 1998. 474 p.-[12] p. de pl. ; 23 cm. (ISBN2-262-01451-5).
L’album de ma vie (souvenirs, avec la collaboration de Cyrille Boulay), Éditions Perrin, coll. « les Souvenirs du Gotha », Paris, 2002. 111 p. ; 29 cm. (ISBN2-262-01832-4).
Notes et références
Notes
↑Seuls l'héritier présomptif ou l'héritière présomptive (le prince impérial ou la princesse impériale) et son fils aîné (le prince du Grão-Pará) – ou sa fille aînée (la princesse du Grão-Pará) en l'absence de fils, étaient altesses impériales (art. 105 de la Constitution[5]). Si un garçon naissait, sa sœur aînée (ou sa tante, comme en 1845) perdait le titre de princesse impériale ou de princesse du Grão-Pará, mais conservait[6] l'altesse impériale.
Références
↑Acte de mariage du comte et la comtesse de Paris, transcrit dans les registres de l'état civil du consulat de France à Palerme le 21 mai 1936.
↑Guy Coutant de Saisseval, Les Maisons impériales et royales d'Europe, Paris, Éditions du Palais-Royal, coll. « Les Seize », , 588 p., p. 255 : « Princesse Isabelle d'Orléans et Bragance (alt. imp. et roy.) ».
↑Marquez de Abrantes(pt), Additamento ao relatório da repartição dos negócios estrangeiros de 11 de maio de 1863 apresentado á Assembléa Geral Legislativa na primeira sessão da décima-segunda legislatura pelo respectivo ministro e secretário de Estado marquez de Abrantes, Rio de Janeiro, Typographia Universal de Laemmert, , 209 p. (lire en ligne), p. 2 : article II du traité de mariage de la princesse impérialeJanvière du Brésil avec le comte d'Aquila, troisième frère du roi Ferdinand II des Deux-Siciles.
↑Philippe de Montjouvent, Le comte de Paris et sa descendance, éditions du Chaney, 1998, p. 151-152.
Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN978-2-908003-04-8).
Patrick Van Kerrebrouck, Nouvelle Histoire généalogique de l'auguste Maison de France : La Maison de Bourbon, vol. IV, Villeneuve d'Ascq, Patrick Van Kerrebrouck, , 795 p. (ISBN978-2-9501509-1-2).
Liens externes
Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
(en) "Elisabeth Dobrzensky Empress of Brazil" — Article consacré à la comtesse Elisabeth Dobrzensky, mère d'Isabelle d'Orléans-Bragance, publié dans la revue Digest 3/2008.