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Il est tout d'abord fait comte de Carmagnole en 1785, puis marquis de Suse en 1796 et prince héritier de Savoie et de Sardaigne de 1802 à 1821, vice-roi de Sardaigne de 1796 à 1802, puis de 1814 à 1821, et duc de Gênes en 1815[1].
Sous son règne sont installées les bornes frontières séparant les États de Savoie du royaume de France[2].
Il supprime la constitution octroyée par Charles-Albert, réprime une rébellion, régularise l’administration, modifie certaines franchises du comté de Nice et du port de cette ville puis promulgue un nouveau code militaire.
Charles-Félix était le dernier représentant de la branche aînée de la maison de Savoie. En 1821, il avait préalablement nommé au poste de régent, pour le former au gouvernement du royaume, le représentant de la branche cadette des princes de Savoie-Carignan, en la personne de son cousin Charles-Albert de Savoie-Carignan (1798-1849)[3]. Celui-ci lui succède sur le trône du royaume de Sardaigne le .
En conformité avec sa volonté exprimée, il est inhumé solennellement dans le pays de ses ancêtres, en Savoie, au bord du lac du Bourget, en l'abbaye royale d'Hautecombe, nécropole des souverains de Savoie où il repose toujours.
Charles-Félix, roi de Sardaigne, de Jérusalem et de Chypre.
Le roi Charles-Félix en tenue de couronnement.
Numismatique
Titulature en latin figurant sur une pièce de une lire de 1828 : CAR. FELIX D. G. REX SAR. CYP. ET HIER. (face) DVX SAB. GENVÆ ET MONTISF. PRINC. PED. & : « Charles-Felix par la grâce de Dieu roi de Sardaigne, Chypre et Jérusalem » (face) « duc de Savoie, duc de Gênes[1] et Montferrat, prince de Piémont, etcetera ».
Toujours à Nice, la place Charles-Félix est située à une extrémité de cours Saleya. Le monument des Serruriers se trouvait à l’origine place Charles-Félix : il est surmonté des lettres CF.
Statue de Charles-Félix à Nice.
Statue de Charles-Félix à Nice (détail).
Le monument des Serruriers.
Plaque explicative apposée sur le monument des Serruriers.
↑Michel Jaillard, A la découverte des bornes frontières de 1822 et 1823, Pontcharra, Pontcharra Patrimoine et Histoire, , 123 p. (ISBN978-2-952-62940-9), p. 15