Le nom de la localité est attesté sous les formes Cierneio entre 1164 et 1205[2], Cidernaium en 1217[3], de Cerneio en 1244[4], Cesny en Cingueleis en 1362[5].
Formé sur l'anthroponyme gallo-romain Ceternius[6].
En 1828, Cesny-en-Cinglais devient Cesny-Bois-Halbout[7].
Le déterminatif est emprunté au nom de la léproserie (aujourd'hui hospice) de Bois-Halbout, fondée en 1165[6].
Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[11]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Cesny-les-Sources le jusqu'en 2020 et Renny Perrin devient maire délégué.
Démographie
En 2021, la commune comptait 622 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Cesny-Bois-Halbout[12]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Cesny-Bois-Halbout a compté jusqu'à 713 habitants en 1836.
Église de l'Assomption-de-Notre-Dame du XIIe siècle.
Château de Bossy du XVIIIe siècle.
Motte féodale de l'ancien château de Cesny, au hameau de la Motte, sur un promontoire dominant le confluent de deux ruisseaux. À son emplacement se dresse la ferme du Châtelet. Il subsiste de la forteresse la basse-cour en forme de croissant, en contrebas au-dessus du ruisseau[15].
Le château est fondé au XIe siècle par Erneiz (Erneis), fils de Raoul d'Anjou (Raoul Tesson dit l'Ancien) (?)[16].
L'hospice Saint-Jacques.
La chapelle de l'hospice Saint-Jacques.
Porte romane de l'église de l'Assomption-de-Notre-Dame.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑ a et bJean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, Les noms des communes de Normandie (suite) : Supplément aux Annales de Normandie, vol. 1, , p. 6.
↑Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 160 (cf. Cesny).
↑Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN2-86535-070-3, OCLC1078727877), p. 258 (cf. Cesny-Bois-Halbout).