Un nouveau découpage territorial de Saône-et-Loire entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du 18février 2014[1], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans la Saône-et-Loire, le nombre de cantons passe ainsi de 57 à 29.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Gérard Chassan et Blanche Sillat (FN, 25,73 %) et Raymond Gonthier et Françoise Verjux-Pelletier (PS, 25,47 %). Le taux de participation est de 43,38 % (5 160 votants sur 11 896 inscrits)[5] contre 50,75 % au niveau départemental[6] et 50,17 % au niveau national[7].
Au second tour, Raymond Gonthier et Françoise Verjux-Pelletier (PS) sont élus avec 59,02 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 44,41 % (2 713 voix pour 5 283 votants et 11 896 inscrits)[8].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[9]. Dans le canton de Chalon-sur-Saône-1, ce taux de participation est de 27,44 % (3 223 votants sur 11 745 inscrits)[10] contre 32,7 % au niveau départemental[11]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Alain Gaudray et Dominique Melin (DVD, 38,19 %) et Raymond Gonthier et Françoise Verjux-Pelletier (PS, 23,91 %)[10].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[12], 33,9 % dans le département[11] et 30,18 % dans le canton de Chalon-sur-Saône-1[10]. Alain Gaudray et Dominique Melin (DVD) sont élus avec 60,96 % des suffrages exprimés (2 003 voix pour 3 546 votants et 11 748 inscrits)[10],[13],[14].
Composition
Lors de sa création, le canton de Chalon-sur-Saône-1 était composé de six communes entières et d'une fraction de Chalon-sur-Saône[1].
Liste des 6 communes du canton de Chalon-sur-Saône-1 au
À la suite de la création de la commune nouvelle de Fragnes-La Loyère au , par regroupement entre Fragnes et La Loyère, le canton comprend désormais :
la partie de la commune de Chalon-sur-Saône située au nord d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : à partir de la limite territoriale de la commune de Crissey, cours de la Saône, avenue Pierre-Nugues, avenue John-Fitzgerald-Kennedy, rue Salvador-Allende, rue Louis-Blériot, rue des Martyrs-de-la-Résistance, rue du Général-Giraud, rue du Bois-de-Menuse, ligne de chemin de fer Chalon―Dole et embranchement ferroviaire de cette ligne jusqu'à la limite territoriale de la commune de Champforgeuil,
cinq communes entières.
Démographie
En 2022, le canton comptait 19 564 habitants[Note 2], en évolution de +1,15 % par rapport à 2016 (Saône-et-Loire : −1,06 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[15].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[4].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.