Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Il succède donc au cabinet Brandt I, constitué et soutenu par une coalition identique.
Formation
Au cours du scrutin parlementaire, le SPD devient la première force politique dans le pays, pour la première fois depuis la fondation de la RFA. La CDU/CSU de Rainer Barzel, qui progresse modérément en voix, est distancée tandis que le FDP enregistre une progression substantielle. En tout, la majorité sortante agrège 4 336 000 voix de plus qu'en . Fort de cette victoire historique, Brandt entreprend de négocier la poursuite de la coalition.
Le , le président fédéralGustav Heinemann propose Willy Brandt au vote d'investiture du Bundestag. Il l'emporte par 269 voix pour et 227 contre.
Il présente le lendemain son second cabinet, qui compte 17 ministres fédéraux soit deux de plus que la précédente équipe. Il sépare le ministère fédéral de la Recherche du ministère fédéral de l'Éducation et le fusionne avec le ministère fédéral des Postes, désormais disjoint du ministère fédéral des Transports. Il supprime le poste de ministre fédéral avec attributions spéciales dévolu au directeur de la chancellerie fédérale mais en crée deux, personnellement rattaché respectivement au chancelier et au vice-chancelier. Le nombre total de ministres fédéraux libéraux-démocrates progresse en passant de trois à cinq. C'est le dernier gouvernement fédéral dont la moyenne d'âge est inférieure à 50 ans.
Succession
En conséquence de l'affaire Guillaume et de ses problèmes personnels, Brandt présente sa démission à Heinemann le . Elle est officielle le lendemain et le chancelier décide de se retirer immédiatement de ses fonctions, l'intérim revenant alors au vice-chancelier et ministre fédéral des Affaires étrangères Walter Scheel.