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Lors du scrutin, les chrétiens-démocrates restent la première force politique allemande mais échouent à sept sièges de la majorité absolue. Les gains substantiels qu'enregistrent les sociaux-démocrates après leur première participation au gouvernement fédéral sont eux compensés par les pertes des libéraux-démocrates. Les deux formations, qui s'étaient déjà alliées pour l'élection présidentielle du précédent afin de faire élire Gustav Heinemann, entreprennent alors des négociations en vue de constituer la première « coalition sociale-libérale » au niveau fédéral.
Le , le président Heinemann propose Willy Brandt au vote d'investiture. Il l'emporte par 251 voix pour et 245 contre, soit deux suffrages de plus que la majorité constitutionnelle requise.
Au cours de la législature, cinq députés de la coalition au pouvoir rejoignent la CDU/CSU, ce qui réduit à deux sièges seulement la majorité parlementaire de Brandt. Certains de compter sur deux voix de députés fédéraux du FDP, le président de la CDURainer Barzel dépose le la première motion de censure constructive de l'histoire fédérale. Lors du vote le , elle est rejetée par 249 voix contre et 247 pour, deux parlementaires corrompus par la police secrète est-allemande ayant fait défaut.
Prenant acte de la perte de sa majorité, Brandt pose le suivant la question de confiance et organise son propre échec avec 263 contre et 233 pour. En application de la Loi fondamentale, il peut demander au président fédéral la dissolution du Bundestag, une première depuis .
Lors des élections législatives fédérales anticipées du , les sociaux-démocrates parviennent à surpasser les chrétiens-démocrates et s'imposent comme la première force politique allemande. De même, les libéraux-démocrates repartent à la hausse et stoppent un cycle de déclin ouvert en . En conséquence, la coalition sociale-libérale est reconduite et constitue le cabinet Brandt II.
Composition
Initiale ()
Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attribution en italique.