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La nomination de ce nouveau cabinet fait suite aux exigences des députés sociaux-démocrates et catholiques, formulées au Reichstag au début du mois de juillet, d'un plus large débat sur les buts de guerre allemands et de réformes intérieures, comprenant notamment la mise en place du suffrage universel pour les élections au Landtag de Prusse[1]. Pris entre ce mouvement et l'intransigeance de l'OHL, le chancelier Bethmann-Hollweg a dû démissionner, ce qui donne, sur le moment, une vigueur renouvelée à l'autorité des maréchaux Hindenburg et Ludendorff.
Michaelis, sans s'opposer frontalement à la motion Erzberg pour la paix votée le 19 juillet 1917 par le Reichstag, tente de s'en distancer. Proche des idées de son prédécesseur Bethmann Hollweg, il s'oppose en revanche nettement à toute réforme démocratique[2]. Son rôle est effacé lors des mutineries de matelots qui agitent l'été 1917, et c'est finalement un vote de défiance, le 3 octobre 1917, qui abat ce gouvernement.
Composition du cabinet
Georg Michaelis - Chancelier impérial
Karl Helfferich (sans parti - conservateur) - Vice-chancelier et Ministre de l'Intérieur
↑(de) Bert Becker, Georg Michaelis: Preußischer Beamter, Reichskanzler, Christlicher Reformer 1857-1936. Eine Biographie, Paderborn,, Ferdinand Schöningh, (ISBN978-3-506-76381-5), p. 369-379.