Elle est renommée brigade d'Annam le . En août 1939, la brigade (quartier général à Hué), est composée du 10e RMIC (à Hué, Quy Nhơn et Vinh), du BTMSA (à Buôn Ma Thuột) et du détachement motorisé de Hué[2], en plus des services. La brigade prend part à la guerre franco-thaïlandaise[3].
La brigade d'Annam prend en 1942 le nom de brigade d'Annam-Laos[4] tandis que sont créées en 1941 deux compagnies de chasseurs laotiens rattachées au 10e RMIC[5],[6].
La brigade disparaît au combat les 9 et 10 mars 1945 lors du coup de force japonais en Indochine[4] : ses unités mobiles se dispersent dans la brousse pour mener une guérilla mais, isolées, sont détruites entre mars et juillet[5].
↑Rapports au Conseil de gouvernement général de l'Indochine, Hanoï, Imprimerie d'Extrême-Orient, (lire en ligne), « Organisation de la brigade d'Annam », p. 49
↑Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or, , p. 27-36 (lire en ligne)
↑Luc Binet, « Terre : Le conflit franco-siamois, décembre 1940-janvier 1941 (1re partie) », Revue historique des Armées, vol. 223, no 2, , p. 128–129 (lire en ligne, consulté le )
↑ a et bIndochine: alerte à l'histoire; ni opprobre, ni oubli, Académie des Sciences d'Outre-Mer, (ISBN978-2-900098-07-3, lire en ligne), p. 290 & 358
↑Michel Bodin, « Les laotiens dans la guerre d'Indochine, 1945-1954: », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. n° 230, no 2, , p. 5–21 (ISSN0984-2292, DOI10.3917/gmcc.230.0005, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Liens externes
Claude Hesse d'Alzon, « L'évolution Des Conceptions Stratégiques Du Commandement Français En Indochine Entre 1940 Et 1945 », Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale et des conflits contemporains, vol. 35, no 138, , p. 5–20 (ISSN0755-1584, lire en ligne).