1928 - 1931 : 52e régiment de tirailleurs indochinois
1931 - 1932 : 52e régiment de mitrailleurs indochinois
1932 - 1939 : 52e bataillon de mitrailleurs indochinois
1939 - 1940 : 52e demi-brigade de mitrailleurs coloniaux
1940 : 52e demi-brigade de mitrailleurs indigènes coloniaux
Historique des garnisons, combats et batailles de la 52e DBMC
Entre-deux-guerres
Le ou le [1],[2], création à Agen du 52e régiment de tirailleurs indochinois (52e RTI)[3], avec un bataillon détaché à Auch et un autre à Pamiers[4]. Le , le 52e régiment de mitrailleurs indochinois est formé à partir de la formation précédente. Il est renommé 52e bataillon de mitrailleurs indochinois (52e BMI) le [1],[5].
Début , à la mobilisation, le 52e BMI devient la 52e demi-brigade de mitrailleurs coloniaux (52e DBMC)[9], par renforcement de réservistes européens. Elle est constituée de deux bataillons, à trois compagnies de mitrailleuses et une compagnie d'engins et fusiliers-voltigeurs[8].
Le , lors de la bataille de France, la rive droite de Nouzonville est occupée dans l'après-midi par les Allemands de la 3. Infanterie-Division du Generalleutnant Lichel, la rive gauche étant défendue par le Ier bataillon (commandant Couturier) de la 52e demi-brigade de mitrailleurs indigènes coloniaux[10]. Les Français ayant fait sauter le pont le au soir[11], les Allemands devront franchir la Meuse en canots ; ils précèdent leur attaque par un intense bombardements aérien qui touche la ville[10]. Malgré les dégâts qu'ils ont pu subir, les défenseurs repoussent la tentative allemande de traversée du fleuve[10]. Les Allemands repassent à l'attaque le lendemain à 7h30 au niveau du cimetière de la ville, mais sont cloués au sol par le feu français, dont l'artillerie de la casemate de Nouzonville tire à vue[12]. Néanmoins en fin de matinée, ce feu diminue, la 102e division d'infanterie de forteresse dont dépend la 52e DBMIC se replie vers l'arrière à cause de la menace que fait peser la percée de la 6. Panzerdivision à Monthermé depuis quelques heures[12]. À 11h ce , Nouzonville est aux mains des Allemands de la 3. Infanterie-Division[12]. La casemate de Nouzonville continuera à tirer jusqu'à la nuit avant que sa pièce ne soit hors d'usage[12].
L'insigne de la 52e DBMIC (probablement réalisé en 1939 mais remontant peut-être au 52e RMI[1]) est une ancre chargée d'un dragon, avec au centre un écusson bleu portant le numéro 52[17]. Le dragon symbolise l'origine indochinoise des soldats de l'unité[1].
Chefs de corps
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↑ abcd et eHenri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'armée de terre, (ISBN978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 74
↑Guide-memento à l'usage des offices de renseignements : Engagements, rengagements. Admission dans le corps des sous-officiers de carrière (troupes métropolitaines et coloniales), Imprimerie nationale, , 56 p. (lire en ligne), p. 38
↑ a et bMaurice Rives et Eric Deroo, Les Lính tập: histoire des militaires indochinois au service de la France, 1859-1960, Lavauzelle, (ISBN978-2-7025-0436-9, lire en ligne), p. 86 & 133
↑Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or, , p. 27-36 (lire en ligne)
↑ abc et dCharles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille des Ardennes (10 mai - 10 juin 1940) », L'Ancre d'Or, , p. 27-35 (lire en ligne)
↑ ab et cF. L., « Les troupes coloniales en 1939-40 : la mobilisation et la période d'attente », L'Ancre d'Or, , p. 27-38 (lire en ligne)
↑ ab et cJean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 341-342
↑Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 207
↑ abc et dJean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 358 à 362
↑Memorialgenweb.org - Les morts de la 52e Demi-Brigade de Mitrailleurs Coloniaux
↑Éric Deroo et Antoine Champeaux, « Panorama des troupes coloniales françaises dans les deux guerres mondiales », Revue historique des armées, no 271 « Les armées coloniales », , p. 72-88 (lire en ligne)
↑Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 120
↑Pierre Lang, Le bestiaire de la Coloniale, (1re éd. 2013) (lire en ligne), p. 59