La brigade de Tong, aussi appelée brigade des hauts fleuves de Tong, est une grande unité de l'Armée française en Indochine pendant les années 1930. Centrée autour du camp de Tong (sud-ouest de Sontay), elle est chargée de la défense de l'ouest du Tonkin.
Historique
La brigade de Tong est créée le [1]. L'état-major de la brigade a son siège à Hanoï, d'abord provisoirement avant que cette installation ne devienne définitive[2],[3] après déménagement rue Maréchal Joffre (aujourd'hui rue Lý Nam Đế)[4]. La brigade a en charge le groupe de subdivisions de Tong, soit l'ouest du Tonkin[1].
Le , la brigade de Tong devient la 3e brigade de la division du Tonkin. Le groupe de subdivisions de Tong est supprimé et rattaché à la subdivision principale d'Hanoï[5],[6].
En août 1930, les bataillons formant corps de la Légion étrangère du Tonkin sont regroupés dans la demi-brigade de Légion étrangère, devenue 5e régiment étranger d'infanterie le . Initialement rattachée à la brigade de Tong[7], le 5e REI devient indépendant. La brigade devient alors constituée uniquement des deux régiments de tirailleurs tonkinois[5].
↑ ab et cÉtat-major des troupes d'Indochine, Histoire militaire de l'Indochine française des débuts à nos jours (juillet 1930), t. 2, Imprimerie d'Extrême-Orient, (lire en ligne), p. 286-287
↑Rapports au Conseil de gouvernement général de l'Indochine, Hanoï, Imprimerie d'Extrême-Orient, (lire en ligne), « Services militaires », p. 275
↑Rapports au Conseil de gouvernement général de l'Indochine, Hanoï, Imprimerie d'Extrême-Orient, (lire en ligne), « Services militaires », p. 485
↑ a et bRapports au Conseil de gouvernement général de l'Indochine, Hanoï, Imprimerie d'Extrême-Orient, (lire en ligne), « Services militaires », p. 49-50
↑« Quelques modifications à l'organisation militaire du Tonkin », La populaire d'Indochine, Saïgon, 7e série, no 608, , p. 5 (lire en ligne)
↑Les services militaires en Indochine, Hanoï, Imprimerie d'Extrême-Orient, coll. « Exposition coloniale internationale, Paris 1931 », (lire en ligne), p. 8